Sites archéologiques Mayas - Naranjo (Uac Cab'nal)
Publié le 21 Mai 2019
Señora Six Ciel, "Wac Chanil" (682-741)
Fille du souverain I de Dos Pilas (Balaj Chan K'awiil), elle fut envoyée pour épouser un seigneur local - dont le nom n'est pas connu -, en l'an 688 elle eut son premier-né et héritier K´ak´ Tiliw Chan Chaak (Dieu de la pluie qui brûle le ciel), qui dut assumer à l'âge de cinq ans une nouvelle séquence dynastique .
Bien qu'elle ne fût pas investie comme reine de Naranjo, elle assuma toutes les autres prérogatives de la royauté, elle devint Kalomté ou Dame de Guerre, elle conquit plusieurs villes donnant à Naranjo le dominion de la région. Il dirigeait les rituels et se faisait représenter lui-même dans les monuments.
Glyphe Emblème Naranjo
Période : Classique
Elle est située sur un escarpement qui donne accès à trois bassins : à l'ouest et au nord avec la rivière Holmul, au sud-est celle du Mopan et au sud-ouest celle de Sacnab-Yaxha.
Là où il y a maintenant une plantation d'orangers, s'est développée une grande ville maya, après Tikal, la plus grande du nord-est de Petén. Le site, signalé pour la première fois par Teoberto Maler (italien, 1842-1917) en 1905, était le plus pillé du territoire guatémaltèque.
Il a atteint une superficie de 70 hectares et avait environ 60 patios et places, une route, deux terrains de balle, cinq acropoles et plus de 140 bâtiments monumentaux, y compris des pyramides avec des marches hiéroglyphiques, il y avait au moins 43 stèles avec des inscriptions dont seulement six sont conservés.
Détail du Récipient des Sept Dieux.
Il contient un récit de la création : En 4 Ahaw 8 Cumku, les dieux dans les ténèbres, avec "beaucoup de terre des étoiles" présidée par Dieu L sur un trône de jaguar dans une montagne, furent mis en ordre.
Photographie de Justin Kerr.
Note : Ce fichier fait partie intégrante de la Carte interactive et de la Table indexée des sites archéologiques mayas, nous vous suggérons de suivre les liens pour le visualiser dans son contexte. (en espagnol sur le site)
traduction carolita du site Pueblos originarios.com