Bolivie: Les politiques sociales du gouvernement d'Evo Morales ont permis à 1 million de boliviens de sortir de la pauvreté en six ans

Publié le 26 Août 2012

Un premier exemple de la réussite d'un programme progressiste pour le bien du peuple.

 

 

 

Lu chez El diablo

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Les chiffres tout juste annoncés par le ministre de l’Économie bolivien, Luis Arce, reflètent l'ampleur des transformations accomplies, six ans après l'arrivée au pouvoir d'Evo Morales.

 

En six ans, un million de boliviens sont sortis de la pauvreté, 600 000 ruraux vivant dans une « pauvreté extrême » (1,25 dollars par jour), 400 000 citadins subissant une « pauvreté modérée ».

 

La pauvreté a reculé de 19% entre 2006 et 2011, passant de 62 à 43%. En 2006, la Bolivie était le deuxième pays comptant la plus forte proportion de pauvres, derrière Haïti. Par sa politique volontariste, la Bolivie a depuis laissé derrière elle le Paraguay, le Honduras, le Salvador ou encore la Colombie.

 

Parmi les pays ayant connu une réduction aussi spectaculaire de la pauvreté, deux autres pays progressistes, suivant une politique de transition vers le socialisme : l'Equateur qui a vu son taux de pauvreté passer de 37,6 à 28,6% depuis l'arrivée du président Correa en 2006 et le Venezuela qui a vu la pauvreté chuter, de 49,4 à 27,6% de la population du pays en treize ans, sous la direction d'Hugo Chavez.

 

Les politiques sociales du gouvernement d'Evo Morales ont joué un rôle crucial dans cette réussite.

 

  • le Bono Juana Azurdui, offrant une assistance médicale gratuite à 200 000 femmes enceintes ou nouvelles mères ;

 

  • la Renta dignidad, qui garantit une allocation vieillesse de 20 euros/mois (un quart du salaire moyen) à 700 000 personnes âgées n'ayant pas droit à la retraite ;

 

  • le Bono Juancito Pino, qui assure aux parents de 2 millions d'enfants une allocation de rentrée scolaire de 20 euros pour couvrir les dépenses les plus urgentes.

 

Cette politique d'aide sociale s'inscrit dans une politique d'investissement public volontariste. Entre 2005 et 2011, les investissements publics dans les infrastructures ont augmenté de 600 millions à 3,5 milliards de dollars.

 

Des politiques sociales et des investissements publics financés par la réappropriation publique des richesses du sous-sol bolivien.

 

Depuis 2006, le gouvernement Morales a re-négocié avec les multi-nationales, en des termes avantageux, des contrats d'exploitation des richesses minières. Il a surtout nationalisé le gaz, et dernièrement le réseau d'électricité ainsi que d'une mine d'argent et d'indium concédée dans un premier temps à une entreprise canadienne.

 

L'exemple de la Bolivie d'Evo Morales, avec toutes ses contradictions et ses limites, montre qu'il est possible de mener une autre politique que celle des coupes sociales et des privatisations, dictée par le FMI mais aussi par l'UE sur notre continent

 

Une politique de progrès social passant par la réappropriation sociale des richesses, une politique de nationalisations qui remet le socialisme à l'ordre du jour.

 

Article AC

 

Source : "Solidarité Internationale PCF"

 

 

 

 


Rédigé par caroleone

Publié dans #ABYA YALA, #Bolivie

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