Des communautés Mapuche de Neuquén s'opposent à la fracturation

Publié le 16 Janvier 2020


"Nous nous sentons sans protection et livrés à nous-mêmes", a déclaré le porte-parole de la Confédération des Mapuche, Jorge Nahuel, pour rendre compte du contexte compliqué actuel des conflits territoriaux autour de Vaca Muerta, sans résolution pour les Mapuche et avec l'avancée marquée du fracking dans le territoire.

Se référant à l'administration de Mauricio Macri, qui a parlé de " quatre années noires ", il a expliqué que la production de pétrole est la seule chose qui a progressé en même temps que la fracturation, sans que la même chose ne se produise dans la loi d'arpentage territorial, où tout est arrêté. A cet égard, Nahuel, la voix maximale des Mapuches, a exprimé dans des déclarations à la radio AM 550 : " Sur la scène nationale, il y a eu des revers, deux cas énormes ont été enregistrés comme ceux de Nahuel et Maldonado, et au niveau provincial, nous ne pouvons pas non plus faire une grande différence, car il n'y avait pas de volonté politique de la part du gouvernement Gutiérrez pour avancer avec le sondage territorial ".

"Il y a 14 affaires judiciaires, 14 conflits ouverts, sans résolution politique. Ils ne sont pas résolus par la répression du système judiciaire, mais plutôt politiquement ", a expliqué Nahuel. Se référant à l'incitation des politiques d'extraction, mentionnant le cas de Mendoza, le représentant du peuple Mapuche de Neuquén a déclaré : " Si des limites ne sont pas fixées, s'il n'y a pas de contrôle de ces activités minières ou pétrolières, les conséquences peuvent être irréversibles pour l'environnement ".

Se référant à la fracturation, le dirigeant a dit que les mêmes études de l'industrie à Vaca Muerta parlent de "mille accidents de degrés différents qui se sont produits au cours de l'année". En ce sens, il a averti : " Nous savons que la sécurité et le contrôle dépendent du niveau d'investissement, et que Neuquén n'a pas la capacité de contrôler cette industrie. C'est seulement à ce stade de la fracturation que la question des tremblements de terre commence à être prise en compte. Il y a un manque total de protection".

Après avoir exprimé qu'ils espèrent que tout va changer avec le gouvernement d'Alberto Fernández, le leader du peuple mapuche a dit qu'ils sont toujours extrêmement préoccupés par l'intention manifeste d'encourager ces activités.

traduction carolita d'un article paru sur le site Mapuexpress

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