Guatemala /Mexique : Le peuple Chuj
Publié le 24 Juin 2016
Enfants Chuj au Mexique
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Peuple autochtone qui descend de la civilisation maya et qui vit en grande partie au Guatemala, une petite partie vit au Mexique (Chiapas) et une autre a émigré aux Etats-Unis.
Guatemala : 68.000 personnes
Mexique : 3000 personnes
Locuteurs : 64.438
Langue
Chuj de la branche q'anjob'al. C'est une langue étroitement liée au tojolab'al (Mexique). Détail plus bas.
Ils vivaient dans la région depuis au moins 4000 ans.
Département de Huehuetenango, municipalités de San Mateo Ixtatán, San Sebastián Coatán, Nentón.
Il y a 4 groupes différents à l'origine : les Tzapaluta (actuellement au Chiapas), Ixlatán, ceux qui vivent dans Coatán et ceux qui vivent à Santa Eulalia.
Le nom
Chuj est un terme en tzeltal qui est latinisé et désigne un vêtement de laine utilisé par les hommes chuj.
Eux utilisent un exonyme en fonction de leur ville d'origine (ex : ajSanmateyo de San Mateo Ixtatán, ajSanSabastyan, de San Sebastián Coatán).
Au Guatemala, les Chuj ont une réputation de rebelles et de résistance" au pouvoir ce qui est déterminé par leur histoire liée à la pauvreté et la perte de territoire occasionnées par la colonisation.
San Mateo Ixtatan
By Simon Burchell - Own work, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=5514629
Ruines de Wajxaklajun
By Simon Burchell - Own work, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=5514788
Autrefois et comme les autres peuples mayas, ils vivaient de l'agriculture avec la culture du maïs et des haricots.
Ils étaient alors soumis ) la domination des Quiché au XVe siècle et se libérèrent de leur contrôle au début du XVIe siècle.
La conquête du Guatemala se fait en 1524 avec le conquistador Pedro de Alvarado et son armée.
- 1529 : la ville Chuj de San Mateo Ixtatán (alors Ystapalapán) est donnée en encomienda à Gonzalo de Ovalle, un compagnon de Alvarado.
- 1530 : les Chuj sont soumis par les espagnols.
- 1549 : une réduction Chuj est établie à San Mateo Ixtatán qui sera supervisée par des missionnaires dominicains.
Les Chuj ne se laissent pas faire pour autant et résisteront plus longtemps que leurs voisins des hauts plateaux. La maladie et la guerre réduit considérablement leur groupe au 16e siècle.
- Au cours du XVIIe siècle, un missionnaire du nom de Alonso de Léón se plaint que les familles Chuj de San Mateo Ixtatán ne rendent pas hommage à la couronne espagnole, n'assistent pas aux cultes catholiques, sont querelleurs et n'ont de chrétien que le nom.
Les Chuj ont construit un sanctuaire païen dans les collines au milieu des ruines précolombiennes et ont brûlé de l'encens et fait des offrandes et des sacrifices de dindons. De Léón sera chassé de San Mateo Ixtatán par les Chuj.
- 1821 après l'indépendance du pays de l'Espagne; les choses ne s'arrangent pas pour les Chuj car le gouvernement guatémaltèque transfère leurs terres tribales à de puissants propriétaires d'haciendas.
- 1876 : ils doivent céder leurs terres pour créer la municipalité de Nentón. Ils se battent pour garder leurs terres communales dans les hautes montagnes et arrive à les préserver ce qui leur vaudra encore leur réputation de bagarreurs.
La perte de leurs terres et la grande pauvreté qui en découle les contraignent à migrer vers la côté sud du pays.
Ils deviennent paysans ou travailleurs migrants.
Sur le travailleur migrant
Les hommes ont souvent l’habitude de travailler quelques mois dans les fincas chiapaèques (plantations du Soconusco, exploitations de café du Chiapas) ce, dès la fin de la récolte de leur maïs. Ils partet dès le mois de février et reviennent à la saison des pluies pour s’occuper de leur milpa et semer le maïs.
Certains émigrent avec leur épouse ou avec leur famille.
Après la seconde guerre mondiale des répressions sanglantes ont lieu envers les Chuj.
- Dans les années 70, il y a de nombreux affrontements avec la police guatémaltèque.
- Dans les années 80 : lors de la dictature, les Chuj sont actifs au sein de la guérilla contre l'armée et à cette époque 25% de leur groupe part aux EU.
En 1982, l’armée guatémaltèque extermine tous les habitants de la finca San Francisco à Nentón, des indiens Chuj dont plus de 300 sont massacrés. Les femmes et les enfants seront immolés et les hommes exécutés. Les habitants des villages voisins pris de panique s’enfuiront vers le Chiapas.
A la frontière entre le Guatemala et le Chiapas, Tzisco sera un centre pour les réfugiés guatémaltèques fuyant leur pays.
La religion animiste est souvent empreinte de syncrétisme mêlant croyance traditionnelle et catholicisme. Elle présente une croyance envers les esprits qui sont les ancêtres et peuvent être approchés pour leur demander des conseils. La fracture est nette entre ceux qui détiennent les croyances traditionnelles et ceux qui suivent les rites catholiques.
De nombreuses légendes chuj sont racontées par les palabreros (conteurs).
Homme : couverture (kapixay) en laine de mouton, une chemise blanche et longue avec un col rond ou carré, un pantalon blanc avec de petits rubans à la taille pour le maintenir, un chapeau en fibres de palme.
Femme : huipil tombant sur les hanches, coiffe composée d’un ruban rouge ou pourpre noué sur lui-même plusieurs fois et porté sur le côté de la tête. Un mouchoir de coton, le payu’ est utilisé pour cacher le reste de la chevelure.
La famille nucléaire est composée des frères et des parents du mari et chacun partage les tâches domestiques, les activités économiques et les soins aux enfants. La famille élargie a de petites parcelles de terre à proximité du village et certains ont des terres communales à San Mateo Ixtatán et San Sebastián.
Ressources/quelques données sur leur mode de vie
Les hommes s’occupent de l’agriculture, de la maçonnerie, de la menuiserie, du commerce.
L’agriculture est leur principale ressource, elle concerne la culture du maïs, des haricots, du riz et du sorgho.
Les femmes s’occupent des taches ménagères, de l’élevage des animaux domestiques, de la production de sel, du tissage.
Le tissage de la laine de mouton est une activité importante.
Ils sont réputés en tant qu’habiles artisans dans la fibre de maguey pour confection des cordages par exemple.
Leur alimentation est composée de plats à base de maïs et de haricots qui sont les aliments les plus importants. Ils fabriquent des tortillas, de l’atole, des plats à base de viande (porc, poulet, bœuf), en y ajoutant des pommes de terre, du sel, du piment et du chilacayote (une sorte de courge).
Mexique : Les indigènes Tojolabales et Ch'ol - coco Magnanville
Deux autres peuples du Chiapas à découvrir, dignes descendants des mayas, ils font partie du mouvement zapatiste avec les Tzeltales, Tzotziles et Zoques. Ces articles sont peu fournis en ...
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Depuis la révolution mexicaine de 1910/1920 et la réforme agraire qui en a découlé, les Tojolabal du Chiapas entretiennent par l’intermédiaire de rituels des relations avec les Chuj du Guatemala.
Un premier pèlerinage (romeria) du calendrier rituel Tojolabal est celui de San Mateo Ixtatán. Celui-ci dépend du jour de pâques en février ou mars et permet aux communautés des municipalités de Las Margaritas et de la Trinitaria d’avoir une pluie abondante sur leurs terres du Chiapas et d’éviter les ouragans, les averses de grêle.
San Mateo (saint Matthieu) est associé au dieu de la pluie (dans les deux pays).
Les Tojolabales qui se rendent à San Mateo sont alors encadrés par les autorités Chuj qui les autorisent à solliciter San Mateo pour obtenir la pluie.
Selon la tradition orale des Tojolabales, leurs ancêtres étaient originaires du Guatemala, du village Chuj de San Mateo Ixtatán.
Il existe une relation étroite entre les deux langues même si elle tend à diverger ces dernières années.les deux groupes linguistiques selon les découvertes archéologiques auraient cohabité avant le XIIIe siècle et les Tojolabal auraient occupé une zone située en contrebas du village Chuj.
Selon un archéologue, les Tojolabales originaires des Cuchumatanes auraient migré vers le Chiapas en deux phases : une première vague de population partant des Hautes Terres guatémaltèques vers le Ve siècle et un second groupe en direction de San Mateo au Xe siècle avant de quitter les Cuchumatanes vers le XIIIe siècle pour se diriger vers le Chiapas.
Il est possible que les Chuj et les Tojolabales se soient disputés pour le contrôle des mines de sel de San Mateo Ixtatán. La migration des premiers serait ainsi forcée.
Sources : wikipédia en anglais, leoprensalibre
Une lecture et source
« Penser et construire l’espace Tojolabal à travers une expérience rituelle transfrontalière (Mexique/Guatemala) de Carine Chavarochette.
Ci-dessous un lien plus généraliste sur les mayas du Guatemala :
CHUJES
Traduction carolita de l'article de l'INPI
Auto-dénomination et tronc linguistique
Ils s'autodésignent ket chonhab' kob'a. La communauté linguistique chuj est composée des mateanos, dont le lieu d'origine est San Mateo Ixtatán, au Guatemala, et des coateños, qui viennent de San Sebastián Coatán, au Guatemala, avec de petites variations dialectales entre eux. Presque tous les Chuj du Mexique sont des mateanos.
La langue chuj appartient à la famille maya.
Langue
Le chuj appartient à la famille maya, la langue sœur du chuj est le tojolabal. Il est parlé dans les états du Chiapas, de Campeche et de Quintana Roo. Le nom que les locuteurs utilisent pour appeler la langue est "koti". Lors du dernier recensement, il y avait 2632 locuteurs de "Koti". Le chuj est considéré comme une langue parce qu'il n'est pas divisé en d'autres langues, comme c'est le cas du zapotèque et du nahuatl. Le chuj est considéré comme une langue qui n'est pas en danger immédiat de disparition.
Localisation et zone écologique
Le peuple Chuj se trouve principalement au Guatemala et est présent au Chiapas, au Mexique, dans la zone frontalière avec ce pays, où il est réparti en trois sous-régions : Tziscao, avec une altitude moyenne de 1 450 mètres d'altitude au climat froid et nuageux ; au nord, Pinar del Río, à 950 mètres d'altitude en moyenne (au climat tempéré), et à l'est, La Selva, à 790 mètres d'altitude (au climat chaud). Dans l'ensemble, il s'agit d'une région qui comprend trois municipalités constitutionnelles : La Trinitaria, La Independencia et Las Margaritas. Ce territoire est situé à proximité des lagunes de Montebello, avec un climat tempéré, où prédominent les forêts de conifères et mixtes de pins, de chênes et de lichens, avec quelques zones de forêts mésophiles. Mais, comme au Guatemala, la région s'étend aussi dans des zones chaudes, avec une végétation de selva (forêt moyenne à feuilles persistantes). Il s'agit d'une région lacustre à forte pluviométrie, traversée par des rivières et des ruisseaux, avec une flore et une faune très variées, où une gamme surprenante d'orchidées caractérise la région.
Histoire
La tradition orale nous dit que bien avant la conquête espagnole, les mateanos, les coateños et les Tojolabales vivaient ensemble sur le même territoire. La lutte pour établir l'autorité des uns et le contrôle des mines de sel ont été les raisons pour lesquelles les mateano sont finalement restés et les autres ont émigré. Les coateanos se sont installés dans un espace proche, tandis que les Tojolabales, identifiés par les Chuj comme des Tzapalutas, ont pris leurs distances et modifié leur discours.
Depuis la signature du traité international entre le Mexique et le Guatemala en 1882, par lequel les frontières ont été définies, certains Chuj se sont installés en territoire mexicain. En quelques décennies, cette population a augmenté de plusieurs dizaines de familles dans plusieurs communautés. Entre 1981 et 1996, il y a eu un exode massif de guatémaltèques, dont des milliers de Chuj, en quête de refuge en terre mexicaine. Plus tard, malgré les accords de paix dans le pays voisin, de nombreuses familles ont choisi de "s'intégrer" au Mexique ; c'est ainsi que la population mexicaine Chuj a augmenté. Aujourd'hui, ils sont situés autour des plus anciennes communautés Chuj de la région, qui font partie de deux ejidos frontaliers : Tziscao et Cuauhtémoc. En 1984, le gouvernement fédéral a "relocalisé" d'autres familles du peuple Chuj, où certaines restent encore. La concentration chuj dans la région de Montebello au Chiapas est due à des facteurs tels que le climat et le type de cultures, ainsi qu'à la proximité des membres de la famille et des locuteurs d'une même langue. Ce fait est confirmé par le retour de certaines personnes qui avaient été transférées à Campeche et par le mouvement vers cette région d'autres groupes de familles qui, pendant un certain temps, se sont installés dans des terres plus chaudes à l'est, dans les municipalités de Las Margaritas, Maravilla, Tenejapa et Marqués de Comillas.
Organisation sociale
Leur organisation sociale est basée sur la famille nucléaire qui commence par le mariage, célébré par une fête. Après s'être installés dans la maison des parents du marié pendant une période pouvant aller jusqu'à un an, ils créent leur propre maison ou, en cas de problèmes, ils retournent dans leur propre famille. D'autre part, la parenté rituelle, établie au moyen du compadrazgo, est importante car elle permet de protéger les filleuls.
De même, la communauté est une référence d'organisation très importante, l'espace vital pour le groupe des familles ; puisqu'il existe des moments transcendants de la vie sociale où la communauté offre le cadre des possibilités de satisfaire les demandes au-delà de l'unité familiale, l'un d'eux est d'avaliser le sentiment d'appartenance et d'identité.
Autorités
Dans les communautés, l'assemblée éjidale est considérée comme l'autorité maximale, les décisions y sont donc prises. Son représentant est le Commissaire Ejidal, qui a comme assistants un suppléant, un secrétaire, un trésorier et des membres. Sa fonction est d'administrer les terres ejidales. Le Commissariat de l'ejido est lié au Conseil de surveillance, qui supervise le travail des autres autorités de l'ejido.
Dans des endroits comme Tziscao, en plus de ces autorités, il existe un Conseil des notables, composé de personnes âgées et de jeunes, qui est considéré comme la plus haute autorité et qui est reconnu par la communauté en raison de son expérience.
Une autre autorité est l'agent municipal et ses assistants (suppléant, secrétaire et policiers), qui sont liés à la municipalité et dont les tâches consistent à veiller à l'ordre et à la sécurité de la communauté.
Religion et cosmovision
Leur vie est très liée à la divinité en tant que force créatrice, soutenant toute vie, continuellement présente et proche. La spiritualité est soutenue par une relation étroite avec la nature, les collines, les forêts, les grottes, le vent, l'eau, le feu et, surtout, avec la terre, notre mère, un lieu sacré, qui est la structure matérielle sur laquelle l'homme existe et qui soutient et localise toute activité, telle que la reproduction de la vie familiale et communautaire, ainsi que la culture du champ de maïs et d'autres aliments.
Cette spiritualité motive un ensemble de pratiques rituelles telles que la prière et diverses cérémonies liées aux événements familiaux et communautaires, comme la croissance de la milpa. Dans tout ce qui est fait, ils prennent en considération la divinité, la pluie, l'eau, la terre, pour compter sur sa bénédiction, pour demander pardon pour les actions humaines et ainsi obtenir de bons résultats, dans certains cas par la médiation des ancêtres, des grands-mères et des grands-parents décédés.
Activités productives
Ils ont une relation importante avec la terre, en particulier avec la milpa et la forêt. Ceux qui n'ont pas assez de terres les louent à d'autres paysans de la région. Ils plantent ainsi du maïs, des haricots et des courges, et parfois d'autres plantes qu'ils utilisent comme complément alimentaire ou médicinal. D'autre part, ils cultivent du café, coupent du bois de chauffage pour le poêle et le bain de vapeur temascal. Les Chuj qui ne possèdent pas de terres pour l'élevage extensif de bétail, élèvent des poulets, des moutons, des lapins ou des porcs dans leur cour. En outre, ils pêchent et font du ramassage dans les rivières, les lagunes et les forêts.
Ce peuple indigène a quelques professionnels qui travaillent à l'intérieur et à l'extérieur de leurs communautés.
Fêtes
Leurs fêtes les plus courantes sont celles de San Mateo (du 18 au 21 septembre), Candelaria (2 février), Santa Cruz (3 mai) et Todos Santos (du 31 octobre au 2 novembre).
D'autres célébrations importantes sont Pâques, Noël et le Nouvel An. Les jours précédant Pâques, les quatrième et cinquième vendredis du carême sont très respectés ; pendant ces jours, on ne consomme que des aliments non produits à la maison, de sorte que seuls les produits récoltés sont consommés, comme les escargots, le poisson ou certains fruits et fleurs et les animaux sauvages.
Outre les festivités consacrées aux saints catholiques, il existe des célébrations d'origine maya parmi lesquelles le Pixanil (Journée du cœur) et le Hoye K'u se distinguent. Le Pixanil dure 20 jours. Le Hoye K'u correspond aux "cinq jours" qui complètent les 18 mois de 20 jours de leur calendrier, et qui sont préparés par l'accomplissement de quatre prières, une tous les cinq jours. C'est un temps considéré comme très sacré, où les enfants sont tendus pour qu'ils grandissent et soient forts, ils sont attachés aux arbres fruitiers pour qu'ils donnent des fruits abondants et bons et des bougies et de l'encens sont offerts pour les récoltes du champ de maïs et des vergers.
Vêtements traditionnels
Les vêtements pour femmes sont un signe distinctif très reconnaissable. Cependant, la tenue a été progressivement perdue. Le huipil féminin, fait d'une toile, indique à quel groupe ou communauté la femme appartient. Sa préparation peut être simple ou complexe. Ce vêtement couvre les bras et les jambes jusqu'aux genoux. Le huipil simple (kolob' nip) a peu de broderies autour du cou, tandis que les huipiles complexes (k'apak nip), de nombreux styles, sont presque entièrement recouverts de broderies. Dans ceux-ci, la couleur rouge est la plus importante. Habituellement, trois étoiles se détachent au niveau de la poitrine et trois autres sur le dos, entourées de leur lueur. Et, dans la partie inférieure, divers animaux et fleurs sont dessinés. Les étoiles représentent les jours qui marquent la vie d'une personne : le jour de la naissance, de la fécondation et de l'avenir ; et les lueurs symbolisent la sagesse des gens, jamais personnelle, tandis que les fleurs et les animaux représentent les plantes cultivées ou les animaux élevés, ainsi que la flore et la faune sauvages, qui exigent respect et soins.
Médecine traditionnelle
Leurs connaissances médicales incluent le bain de temascal, qui dans la région est connu sous le nom de bain chuj. Certaines femmes accouchent généralement dans ces bains, ou du moins prennent un bain immédiatement après la naissance, afin de pouvoir allaiter. Si elles ne le font pas, dit-on, les femmes peuvent tomber malades. Presque toutes les maisons ont ce type de bain. Ces bains sont également utilisés comme traitements pour soigner des maladies ; par exemple, pour ceux classés comme "froids", le temascal est le seul remède.
Les mayas du Guatemala - coco Magnanville
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