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/image%2F0566266%2F20240422%2Fob_c10616_large-landscape-244073-m.jpg "Cocomagnanville a été créé en hommage à Pierre Kerhervé, mon grand-père coco qui m'a permis de devenir l'adulte que je suis. Ce blog évolue au fil du temps, des connaissances et de la maturité de son auteure. Il est à présent presque essentiellement dédié aux peuples originaires de l’Abya Yala (les Amériques) et je me suis appliquée à documenter chaque peuple et culture qui la composent. A présent, les lecteurs qui le souhaitent pourront retrouver cette base de donnée sur un site que je leur ai dédié : Peuples autochtones d'Abya Yala.")
Plume d’aigle- indien trempée dans l’encrier de Pablo Neruda
Publié le 23 Septembre 2014
IL Y A EU DES GENS COURAGEUX POUR L’ACCOMPAGNER JUSQU’AU BOUT DE SON VOYAGE EN CHANTANT L’INTERNATIONALE ET CECI : « PABLO NERUDA, PRÉSENT MAINTENANT ET TOUJOURS/ SALVADOR ALLENDE, PRÉSENT MAINTENANT ET TOUJOURS/ VICTOR JARA, PRÉSENT MAINTENANT ET TOUJOURS. » PHOTO EVANDRO TEIXEIRA
Il est mort le poète du chant minéral
Mais son Chant général survit.
Le Chili déroule sa longue carcasse de mots et de morts
Entre le Pacifique aux vagues prolifiques
Et la cordillère à la volonté de fer.
J’ai accompagné Pablo sur le sable de l’Ile noire
A cheval dans les défilés qui le menaient en sécurité
Dans le désert d’Atacama j’ai cueilli en sa compagnie
Les roses du désert à l’avenir éphémère.
J’ai connu mille poètes, mille auteurs :
Maïakovski et sa plume- ardeur
Rafael Alberti et la mer pour habit
Le tendre Federico et son sacrifice d’agneau
Eluard et sa poésie amour-guerre-espoir,
Puis Coloane qui d’une grande vague houleuse
Me plongea dans les eaux glacées des yaghans.
En Araucanie je combattais auprès des mapuches
Guerriers au sang fier qu’un jour je découvris au détour d’un poème.
Il est mort le poète de Résidence sur la terre
Celui qui avait vu couler le sang dans les rues de Madrid
Il est mort le poète des réfugiés du Winnipeg
Il leur avait tendu sa main-passerelle au-dessus de l’Atlantique.
J’ai entendu un jour l’appel de la minéralité
Elle s’appelait Pablo et je l’ai écoutée
J’ai mis quelques graviers dans ma poche
Les semant de temps à autre sur mon chemin de vie.
J’ai entendu un jour les paroles du poète
Dans ma tête sans cesse elles répètent :
Le chant n’est pas fini, le chant de la vie
N’en peut plus d’écrire ses propos
Continuons le combat, le poète l’a dit
Il l’a dit fort et haut
Et nous l’avons compris.
Carole Radureau (20/09/2014)
Ce texte est libre de droit et diffusé sous licence creative commons
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vidéo et photos sur le site de Pablo Neruda blogspot
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Le poète et homme politique chilien, Pablo NERUDA, est décédé le 23 septembre 1973 d'un cancer du pancréas, à la Clinique Santa Maria de Santiago. Images du cortège, du cercueil, de la maiso...