Poésie en alerte

Publié le 22 Juillet 2013

Poésie en alerte

Les neurones endormis

Sous un ciel trop clément

Bronzent au soleil, ramollis

Et pourtant, et pourtant

Poésie en alerte

Le No pasaran hisse le drapeau

Sur nos têtes le vent nous souffle

Un petit mot discret. Il fait chaud

La brune brume s’échappe. On étouffe

Les fachos se permettent. On acquiesce

Ils disent. Personne ne pipe mot

Ils frappent et on leur tend nos fesses

Ils maudissent, on leur tend le dos

Poésie en alerte

Le parti à la rose s’embourbe dans la fiente

Il va droit devant, l’UE sa maîtresse

Dicte, il courbe l’échine et s’évente

Ni rose ni rouge sur les joues traitresses

Poésie en alerte

L’ANI soit qui mal y pensait

Des victimes à la pelle il en pleuvra

Les patrons sont très satisfaits

Les autres : trop tard le couperet tomba

Le rouleau compresseur avance vite

Les peuples : entendez-vous le signal ?

Le rouleau presse, écrase, jamais n’évite

Il travaille comme il faut. Il avance et fait mal

Verrez-vous camarades dans le ciel

La bonne idée de Roger qui scintille

Cligner de ses grands yeux de miel

Vous invitant à suivre son signe ?

Carole Radureau (22/07/2013)

Ce texte est libre de droit et diffusé sous licence creative commons

C'était la gazetta poétique et rimante d'une actualité chaque jour plus désespérante et d'une pointe de ras-le-bol qui a envie de partager avec les autres pointes de ras-le-bol en une hola d'espérance et de luttes.

Rédigé par caroleone

Publié dans #Mes anar-poèmes

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