Mexique : Site archéologique d’El Cóporo

De Coni hernandez – Trabajo propio, CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=73200487

Guanajuato, Mexique

Municipalité d’Ocampo

Culture : Chichimèque-Toltèque

Période : classique tardif et postaclassique précoce

Superficie du site : 84 hectares, seuls 5% du site ont été fouillés

C’est l’un des 4 sites archéologiques les plus importants de l’état.

Site archéologique aux frontières nord de la culture mésoaméricaine, situé à 150 mètres d’altitude sur le versant ouest de la sierra de Santa Barbara, à 15 km de la municipalité d’Ocampo.

Le nom : el Cóporo est un mot d’origine tarasque, il veut dire : sur la grande route.

Le cerro de Cóporo donne son nom à la zone archéologique et au complexe situé à son sommet.

Les groupes ethniques qui habitaient dans cette région sont associés aux cultures qui se sont développées dans les états de San Luis Potosi, Jalisco, Zacatecas et Guanajato et qui ont émigré vers le centre du Mexique où ils se sont joints à d’autres groupes devenant une société multiethnique : les Toltèques.

Les ensembles architecturaux de la partie basse abritent des espaces publics et des habitats, ceux sur les pentes des espaces administratifs et les résidences en haut de la colline, une zone d’apparat.

C’est le seul site appartenant à la culture Tunal Grande ouvert au public.

Une caractéristique distinctive de El Cóporo est l’architecture en terre dans le cadre de son système de construction. Il en reste des vestiges dans les murs et les structures -en adobe- et dans les aplatis qui les décoraient de couleurs voyantes.

Un autre matériau utilisé est la roche connue sous le nom de rhyolite, obtenue par les habitants dans leur environnement.

El Cóporo est reconnu comme un site aux influences de la culture Chupicuaro qui s’est épanouie dans les basses terres parallèlement à la culture Teotihuacan.

D’autres nations vivaient dans le Guanajuato, les Otomís et des Nahuas entre autres.

Fouilles

Les premières recherches archéologiques sont menées par Beatriz Braniff en 1962 : première séquence établie de la céramique, connaissance de certains éléments architecturaux.

En 2002 a lieu la reprise des fouilles après 40 ans d’arrêt.

La colonie était composée d’une série de villages autour de la colline.

Les premières étapes de la colonisation remontent à 200 après JC.

La ville est ensuite abandonnée entre 1000 et 1100 à cause d’un éventuel changement climatique dans la région qui a empêché le développement des activités agricoles.

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3 espaces archéologiques sont identifiés, appelés quartiers.

Au sommet, 4 structures pyramidales laissant penser que c’était une zone exclusive pour les dirigeants et les prêtres. Ces ensembles architecturaux sont appelés : Gotas, Montés, Cóporo et Caracol.

Ils ont été construits à la fin de la période classique jusqu’au début de l’épiclassique (500/900 après JC)

Dans la partie inférieure, il y a différents espaces publics et domestiques ainsi que des ateliers.

Conjunto Llano

Lieu où se trouvaient les logements et les ateliers avec une série de chambres orientées aux 4 points cardinaux, distribuées autour d’un patio. On distingue un poêle dans la zone qui correspond à la cuisine.

Place del Ocaso ou Complexe Gotas

Zone civique et administrative située dans le complexe Gotas sur les pentes de la colline. Elle se compose de 4 plateformes orientées vers les points cardinaux, la place du Crépuscule, un autel central, un escalier situé sur la plateforme nord, un conteneur d’offrandes, la structure nord en forme de T inversé, un pétroglyphe en forme de spirale rectangulaire liée aux enfers et à la saison sèche sur l’escalier nord et d’autres pétroglyphes.

Le complexe Cóporo était un espace civique cérémoniel situé au sommet de la colline. Il y a une base pyramidale orientée vers le coucher du soleil, ce complexe a connu 4 étapes de construction. Des pétroglyphes en forme de spirale, liés à l’eau et au mouvement sont liés à ce groupe.

VIDEO INAH

sources : Inah.gob.mx, wikipedia