Pérou : Les peuples indigènes : protagonistes de la protection de l'environnement

Publié le 10 Août 2022

Photo : Minam

Du point de vue de la conservation et de la cosmovision, les peuples autochtones jouent un rôle fondamental et clé dans le soin et la conservation des ressources naturelles.

Samedi dernier, Modesto Montoya, ministre de l'environnement, a exprimé l'importance des peuples autochtones dans la conservation de la nature et la lutte contre la déforestation et le changement climatique.

"Les communautés indigènes sont les gardiennes des forêts et jouent un rôle important dans la lutte contre le changement climatique", a ajouté le ministre lors de l'événement "Pérou interculturel : femmes et économies diverses". 

Mais quel rôle jouent-ils spécifiquement ?

Selon l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), les peuples autochtones ont la réponse à la préservation de la biodiversité.

Des activités telles qu'une agriculture qui s'adapte aux territoires et non l'inverse, la conservation et la restauration des forêts, le respect de la nature en raison de leur vision du monde ne sont que quelques-unes des pratiques qui aident efficacement l'environnement.

Cela se traduit par un fait essentiel : les territoires autochtones abritent 80 % de la biodiversité mondiale.

Par conséquent, les contributions des peuples autochtones sont fondamentales pour un avenir fondé sur la durabilité et bénéficiant aux générations suivantes.

En entretenant une relation respectueuse et harmonieuse avec la nature, leurs pratiques contribuent à la préservation de la biodiversité et au développement de leurs propres communautés et du pays.

Selon le programme national de conservation des forêts, les peuples autochtones sont également des alliés dans les efforts du gouvernement pour conserver la nature. 

Même par le biais du mécanisme des transferts directs conditionnels (TDC), les communautés reçoivent des incitations et des conseils pour renforcer leur capacité de suivi.

Et ce, tout en continuant à développer des politiques publiques qui bénéficient aux communautés et respectent leurs modes de vie et leurs différences culturelles. 

La conservation n'est pas seulement l'œuvre des peuples autochtones
Outre le travail des autochtones en matière de conservation des ressources naturelles, les villes ne doivent pas non plus baisser la garde.

Le ministre Montoya a précisé que le fait de prendre soin de notre biodiversité est également lié au respect que nous devons tous avoir pour notre mère la Terre.

"Le progrès de l'humanité se mesure au respect plus ou moins grand que nous avons pour la nature, qui est notre environnement", a-t-il déclaré.  
Il a également souligné l'importance d'éduquer la population pour revenir à la relation harmonieuse que nos ancêtres entretenaient avec l'environnement.

"Le degré de culture d'une nation se reflète dans la manière dont elle protège la nature. Dans cette optique, le ministre s'est rendu en juillet dernier dans les zones humides de Ventanilla pour évaluer leur situation.

L'état des zones humides et du puquio situés dans la même zone est préoccupant en raison du niveau élevé de contamination trouvé dans la zone.

"Nous devons réagir, en la réparant et en la reconstituant, car elle est notre maison et, comme nous le savons, il n'y a qu'une seule Terre", a déclaré l'autorité. 

traduction caro d'un article paru sur Servindi.org le 08/08/2022

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