Espèce menacée : Le macareux moine

Publié le 8 Février 2015

Espèce menacée : Le macareux moine

image « Flickr - Rainbirder - Puffin bookends (1) » par Steve Garvie from Dunfermline, Fife, Scotland — Puffin bookends. Sous licence CC BY-SA 2.0 via Wikimedia Commons -

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Son nom latin : fratercula arctica

Sa famille : alcidés

Autres noms : perroquet de mer. Son nom scientifique veut dire « petit frère de l’arctique »

C’est un oiseau marin pélagique du nord de l’Atlantique et qui vit en pleine mer sauf au moment de la reproduction.

C’est la seule espèce de macareux présente en Atlantique, les trois autres vivant dans le Pacifique.

Statut UICN : vulnérable en Europe

Espèce menacée : Le macareux moine

image « Atlantic Puffin » par Andreas Trepte — Travail personnel. Sous licence CC BY-SA 2.5 via Wikimedia Commons -

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Description

Il est de la taille d’un pigeon avec une silhouette toute ronde.

Il se tient dressé et droit.

Taille : 36 cm

Envergure : 17 à 63 cm

Poids : 320 à 550 grammes

Il n’y a pas de dimorphisme sexuel.

Longévité : 22 ans

Son œil est cerclé de rouge et souligné par un fin sourcil noir.

Le bec est remarquable.

Il est grossièrement triangulaire et volumineux, formé de couches cornées successives avec une pointe rouge. Sa base est bleue entourée de jaune.

Le plumage nuptial est noir alors que le ventre est blanc.

Les pattes sont palmées de couleur orange.

Espèce menacée : Le macareux moine

image « Fratercula arctica and Uria aalge -Scotland-8 » par Simaron — originally posted to Flickr as Seabird Gathering. Sous licence CC BY-SA 2.0 via Wikimedia Commons -

Reproduction

Elle se passe sur les côtes isolées de l’Europe du nord, d’Islande, de la partie orientale de l’Amérique du nord, du Canada au Maine.

En Europe, les plus grandes colonies se trouvent en Islande (2 à 3 millions de couples)et il y a une population plus réduite en Irlande, en Ecosse, dans les Shetland, en Scandinavie et en Bretagne.

La reproduction a lieu lors d’une parade nuptiale au cours de laquelle le bec s’orne plus vivement. Les partenaires se touchent avec le bec frontalement.

Le nid est creusé avec le puissant bec sur les pentes dans un terrier d’environ un mètre de long. L’oiseau se reproduit peu : un seul œuf par an fin avril à mai. La couvaison dure 40 à 43 jours.

Le poussin mange des poissons entiers apportés par les deux parents.

Au bout de six semaines, les parents ne l’alimentent plus et le petit va devoir s’élancer de la falaise avec ces toutes petites ailes pour s’envoler à la recherche de nourriture. C’est à ce moment que le petit est le plus vulnérable. Attiré par la lumière des phares, de la ville, il se détourne alors de la mer et peut mourir de faim.

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image ci-dessous « Fratercula arctica -Skomer Island-8 » par Dave from Leicester, UK — PUFFINUploaded by Snowmanradio. Sous licence CC BY-SA 2.0 via Wikimedia Commons -

Espèce menacée : Le macareux moine
Espèce menacée : Le macareux moine

image « Fratercula arctica arctica 1865 » par Joseph Wolf — The Ibis, ser. 2, vol. 1. Sous licence Domaine public via Wikimedia Commons -

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Mœurs

C’est un oiseau peu farouche et curieux.

Il est grégaire lors de la nidification uniquement.

Il a une démarche sautillante qui est jugée comique car de plus il dodeline de la tête.

Son vol n’est pas excellent mais par contre il est bon nageur capable d’apnées.

Une épaisse couche de graisse le protège et lui permet de pratiquer la pêche sous marine. Pour dormir lorsqu’il est en mer, il se laisse flotter le bec sous l’aile.

Alimentation

C’est un régime piscivore : motelles, lançons,sprats, crustacés et mollusques.

Les menaces potentielles

  • La chasse de loisir
  • Le braconnage
  • La pollution en haute mer (marées noires etc...)

L’espèce est menacée en France, il ne resterait que 240 à 280 couples en Bretagne (10.000 en 1950).

La LPO (ligue de protection des oiseaux) a été créée en France avec cet oiseau pour mascotte quand les macareux ont été massacrés par des chasseurs parisiens ne laissant qu’une centaine d’individus sur les 20.000 présents peu d’années auparavant.

La population reconstituée actuellement semble stable mais régresse à la suite de la prédations par les goélands qui prolifèrent à cause des décharges à ciel ouvert et l’introduction accidentelle de rats sur certaines îles où nichent les macareux.

En Islande et aux îles Féroé, le macareux est consommé parfois cru depuis des siècles lors des pénuries sans que cela atteigne sa population.

Source : wikipédia

Rédigé par caroleone

Publié dans #Les animaux de caro, #Espèces menacées, #Les oiseaux

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Commenter cet article
A
Et encore une espèce menacée, quel dommage, ils ont un charme fou ces oiseaux un peu patauds et pas farouches. J'ai bien ton choix pour les illustrations.
C
Oui parce que la sélection naturelle, elle, ne détruit pas une espèce entière. Il y faut un coup de pouce bien plus grand.
A
C'est la sélection naturelle, seuls les plus costauds doivent survivre. Ce qui fout en pétard et n'est pas normal du tout, ce sont les marées noires, les pollutions humaines diverses.
C
Tu vas en avoir une sacrée série car je me consacre en particulier aux espèces menacées, les oiseaux et les félins en priorité et j'en ai déjà un paquet. Le petit macareux, le symbole de la LPO est menacé dans certaines régions dont la France. Il est tellement trognon, il a tout pour nous plaire mais quand on voit les bébés s'élancer de la falaise, parfois se rétamer sur des rochers, on se dit que la nature parfois est bien cruelle pour certaines espèces.