Costa Rica : Les sphères mégalithiques du Diquis

Publié le 2 Juillet 2014

Costa Rica : Les sphères mégalithiques du Diquis

image Rodtico21

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Dans le paysage tropical, des sphères parfaitement rondes viennent troubler l’ordre établi.

Elles sont entourées d’un grand mystère, de légendes et restent encore inexpliquées tout comme la civilisation amérindienne qui les a construites.

La forme ronde tout d’abord est assez surprenante dans le monde indigène ou ses sphères alors tranchent véritablement avec les lignes naturelles de la végétation.

Quand on a dépassé la complexité de fabrication on peut se demander encore comment ses objets ont été déplacés alors qu’ils étaient construits dans des endroits souvent difficiles d’accès.

Pour d’aucuns, cela relève de la magie, voire du surnaturel.

Mais les êtres humains sont capables de tout...... et de nous étonner ?

Certes, regardez les moais de l’île de Pâques et toutes les questions encore posées !

Costa Rica : Les sphères mégalithiques du Diquis

image Sphère de pierre dans la cour du musée national du Costa Rica matanya.

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Au Costa Rica, il y en aurait une centaine, certaines bien localisées et d’autres qui encore sortent de terre .

On les appelle dans le pays, « las bolas », les boules ou encore les sphères Diquis du nom de leurs créateurs supposés.

En 1939, ce sont les employés de la compagnie américaine United fruits de triste mémoire qui découvrent les gigantesques fresques de pierre lors des travaux de déforestation pour une plantation de bananeraie dans le delta du Diquis (Sud ouest du Costa Rica).

La plus grande partie se situe toujours dans la jungle du delta du Diquis entre les fleuves Terraba et Sierpe.

Ces sphères sont des pétrosphères : en archéologie, objet artificiel de forme sphérique et fabriqué en pierre.

Elles auraient été conçues entre 200 avant JC et 1500 après JC et attribuées à la culture diquis, une culture indigène précolombienne du Costa rica qui aurait prospéré à cette époque et qui aurait disparu avant la colonisation ou peut-être à cause de la colonisation.

Les sphères ont été retrouvées avec des morceaux de poterie de la culture d'Aguas Buenas (-200 à 600), ainsi que des sculptures de type polychrome de Buenos Aires (1000 à 1500)

Les sphères ont été déplacées et il y en a maintenant un peu partout au Costa Rica.

Certaines sont réunies au parc thématique « Can basat roje », un site qui s’est donné pour mission la collecte des sphères éparpillées.

Quatre sites viennent d’être labellisés au patrimoine mondial de l’humanité sous le titre :

Etablissement de chefferies précolombiennes avec des sphères mégalithiques du Diquis

Certaines sphères se trouvent sur l’Isla del caño, deux sont exposées aux EU.

Costa Rica : Les sphères mégalithiques du Diquis

tête colossale olmèque Hajor

Les sphères

Elles ont des dimensions variées : de quelques centimètres à plus de deux mètres de diamètre.

La plus grande partie ne dépassé pas un mètre de diamètre.

La plus grande sphère : 2.15 m de diamètre et 16 tonnes.

Douze sont sculptées dans du calcaire. Douze autres dans du grès.

On leur attribue diverses influences : les civilisations maya, aztèque, olmèque ou inca.

Elles me font penser pour ma part aux têtes colossales des olmèques mais je ne suis pas experte.

Costa Rica : Les sphères mégalithiques du Diquis

image gabbro Wilson44691

Elles sont composées de gabbro, une roche plutonique venant du fleuve Terraba situé à quelques kilomètres de la vallée du Diquis.

Le gabbro est un constituant de la couche inférieure de la croûte océanique mais on le trouve sur la terre. Cette pierre d’ailleurs compose une partie des roches de la surface de la lune.

Les roches étaient déjà de forme légèrement sphérique à cause de l’érosion. Les sculpteurs ont alterné les phases de chauffage et de refroidissement pour détacher de mines pellicules de pierre. Ensuite les imperfections étaient rectifiées avec des outils.

Une explication indigène ?

Dans la cosmogonie bribri et cabécare ainsi que dans celle des autres peuples du Costa Rica, les sphères de pierre sont des balles que Tara (ou Tlachque le dieu du tonnerre) envoyait à l'aide d'une énorme sarbacane à Serkes (Eole et ouragans) pour les éloigner de ses terres.

Ben, voilà une explication qui me convient !!

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image ci-dessous Carmia

source : wikipédia

Costa Rica : Les sphères mégalithiques du Diquis

Rédigé par caroleone

Publié dans #ABYA YALA, #Costa rica, #Savoirs des peuples 1ers, #Patrimoine mondial

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