Transhumance
Publié le 4 Avril 2013
L'agneau sur l'âne, Robert Doisneau 1958
Je pars en transhumance.
Je suis le troupeau
sur les chemins de l’errance
à la recherche de plus beau.
Là-haut l’herbe est tendre,
l'air pur souffle aux naseaux
son ambiance d’insouciance
son parfum de renouveau.
Je pars en transhumance.
A l’assaut d’horizon merveilleux
en suivant les pâtures
à la recherche de trèfle bleu,
en suivant les petites bêtes
qui savent où pousse
le thym aux fleurs de miel
le serpolet à l’arôme d’hydromel,
puis sans boussole se guider,
elles savent parfaitement trouver
un coin de ciel bleu
à nul autre pareil.
J’écrirais sur un pupitre de pierre
à l’encre d’un coquelicot violet
des mots sauvages et fiers
qui voleront à moitié,
des mots doux et forts
dont l’atmosphère qui libère
sera celle des hauteurs préservées.
Je pars en transhumance.
Ma besace, ma poésie libre
mon audace en bandoulière.
Elles suffiront à me nourrir.
Carole Radureau (04/04/2013)
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