Québec : Feux de forêt : « Sans les animaux, je ne suis plus un Cri! »

Publié le 17 Juin 2023

Chez les Autochtones touchés par les feux de forêt au Québec, la perte des camps dans le territoire ancestral signifie bien plus que la destruction d’un chalet : c’est un pan de la culture qui est touché, voire leur identité. Ces lieux sont en effet remplis de souvenirs et servent à transmettre les savoirs de génération en génération.

L'Atikamekw Langis Chachai constate l'ampleur des dégâts au camp familial où il venait régulièrement.

PHOTO : GRACIEUSETÉ: PAULINE CHACHAI

Marie-Laure Josselin (accéder à la page de l'auteur)Marie-Laure Josselin

Publié le 13 juin 2023

Pauline Chachai, une Atikamekw d’Opitciwan, avait encore espoir lorsque la camionnette s’est approchée du camp familial où il y avait quatre chalets, une tente carrée et un tipi. Mais après 1 h 15, soit la durée du trajet entre Opitciwan et le lac Lagacé où se trouve le camp, l’ampleur des dégâts lui a sauté aux yeux. Son regard s'est aussitôt embué et les larmes ont coulé.

« Quand on est arrivés, ça a été un choc. C’est plus qu’un chalet. Tous les bons souvenirs ont disparu. Ceux de mes parents, de mon conjoint. »

— Une citation de  Pauline Chachai

 

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