Chansons reprises : Parabién de la paloma

Publié le 27 Décembre 2020

Félicitations de la colombe

La colombe est morte
et le pigeon ne le savait pas.
Lève-toi, petit colombe,
-lui disait-il, lui disait-il,
nous allons nous marier
dès que le jour se lève.
Quelles tristes félicitations
Il faut que je chante, moi.

La colombe est morte
et le pigeon pleure.
Ce pauvre petit pigeon,
où s'envolera-t-il ?
Il n'y aura pas de lumière dans l'église,
il n'y aura ni joie ni chant.
Quelles tristes félicitations
Il faut que je chante, moi.

La colombe est morte,
elle est morte d'un coup de fusil.
Un homme regardait
avec un fusil à la main.
Ils sont restés là à attendre
dans l'église, ses frères.
Quelles tristes félicitations
Il faut que je chante, moi.

La colombe est morte,
pleurant, il reste un enfant.
L'homme au fusil
ne sait pas ce que c'est, la tendresse.
Il n'est jamais allé dans un temple,
n'a jamais allumé un cierge.
Quelles tristes félicitations
Il faut que je chante, moi.

La colombe est morte,
elle a été tuée par un homme lâche
en sachant quelle était innocente ;
punissons les coupables.
Le pigeon ne lui pardonnera pas,
sa mère ne lui pardonne pas.
Quelles tristes félicitations
Il faut que je chante, moi.

La colombe est morte,
messieurs ici présents.
L'homme a vendu le fusil ;
il a continué à causer la mort
tirant sur des frères,
détruisant les continents.
Quelles tristes félicitations
Il faut que je chante, moi.

Parabién de la paloma

La paloma se murió
y el palomo no sabía.
Levántate, palomita,
–le decía, le decía–,
nos iremos a casar
apenas se aclare el día.
Qué parabienes tristes
tengo que cantar yo.

La paloma se murió
y el palomo está llorando.
Pobre este palomito,
¿dónde se irá volando?
No habrá luces en la iglesia,
no habrá alegrías ni cantos.
Qué parabienes tristes
tengo que cantar yo.

La paloma se murió,
se murió con un disparo.
Un hombre estaba mirando
con un fusil en la mano.
Se quedaron esperando
en la iglesia, sus hermanos.
Qué parabienes tristes
tengo que cantar yo.

La paloma se murió,
llorando se queda un niño.
El hombre del fusil
no sabe lo que es cariño.
Nunca adentró en un templo,
nunca ha encendido un cirio.
Qué parabienes tristes
tengo que cantar yo.

La paloma se murió,
la mató un hombre cobarde
sabiendo que era inocente;
castiguemos al culpable.
No lo perdona el palomo,
no lo perdona su madre.
Qué parabienes tristes
tengo que cantar yo.

La paloma se murió,
señores aquí presentes.
El hombre vendió el fusil;
siguió causando la muerte
disparando sobre hermanos,
destruyendo continentes.
Qué parabienes tristes
tengo que cantar yo.

Rolando Alarcón traduction carolita

Rédigé par caroleone

Publié dans #Chanson du monde, #Chili, #chansons reprises

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