Canada : La nation Kaska dena

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Ou Denek'éh.

Peuple autochtone de la région subarctique, lié culturellement au peuple Sekani, connus parfois sous le nom collectif de Nahani (avec les Tahltans et d’autres) ou Mackenzie mountain people.

Ils vivaient et vivent encore de nos jours dans le nord de la Colombie britannique et le sud du territoire du Yukon, dans un triangle approximatif entre la rivière Pelley au sud jusqu’au lac Dease et l’est jusqu’à la rivière Fort Nelson.

Population : 3000 personnes

Langue : kaska, de la famille des langues athapascanes du nord.

La langue kaska est l'une des plus parlées au Yukon, mais néanmoins la majorité des locuteurs sont des anciens. La langue est donc menacée à plus ou moins long terme. Le conseil tribal Kaska dena travaille avec un linguiste pour produire un dictionnaire de noms communs (Guzagi K'uge') afin de préserver la langue. Le centre des langues autochtones du Yukon offre également des outils d'apprentissage de la langue (ateliers, contenu multimédia etc..)

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Il y a 5 Premières Nations

Dease river first nation

Daylu Dena council

Nation Kwadacha

Liard first nation

Conseil Déné de Ross river

Le conseil Kaska Dene défend les intérêts politiques, sociaux, économiques d'environ 3000 Kaska au Canada.

Histoire

Ils font du commerce avec les blancs par l’intermédiaire des Tlingits jusqu’à fort Simpson sur les rivières Laird et Mackenzie au début du 19e siècle. Fort Halkett est le premier fort commercial situé sur le territoire Kaska, établi en 1821. Les Kaska s’habituent peu à peu aux objets manufacturés en métal, clous, fils, outils, farine, munitions, bougies, kérosène.

Le territoire Kaska est envahi par les chercheurs d’or dans les années 1870 et lors de la ruée vers l’or du Klondike en 1897 qui perturbe le mode de vie traditionnel. En 1926 est ouverte une mission catholique.

Dans le début des années 1940 la route de l’Alaska est construite à travers leur territoire.

Mode de vie

Religion

Les jeunes garçons et filles devaient faire l’acquisition d’esprits gardiens et protecteurs lors de rêves ou de visions.

La maladie était sensée provenir de la rupture de tabous. Les chamanes étaient des guérisseurs et prédisaient l’avenir.

Gouvernement

Il y avait 4 divisions de gouvernement composées de bandes régionales indépendantes, n’ayant pas de membres fixes, constituées de familles élargies. Le leadership des bandes  locales est assuré par les meilleurs chasseurs. Les femmes pouvaient occuper parfois des postes de direction importants.

Ci-dessous grâce aux peintures de Mary Caesar on a un bel aperçu en image du mode de vie des Kaska : 

Mary Caesar

Title: Mother and Daughter Materials: Acrylic on canvas Dimensions: 36"x48" Date: 2014 Title: Mom making Drymeat Materials: Acrylic on canvas board Dimensions: 20" x 16" Date: 2014 Title: Bernice w...

https://bushwomenontheland.com/mary-caesar/

Société

Il y avait 2 clans matrilinéaires, le Loup et le Corbeau, empruntés aux tribus côtières tout comme l'institution du potlatch commémoratif. Les femmes ont également acquis la coutume d'attaquer les ennemis symboliques pendant que leurs maris étaient en guerre.

La naissance de l'enfant avait lieu dans un endroit isolé de la communauté pour éviter la contamination spirituelle. Les garçons et les filles à la puberté commençaient à s'entraîner en quête de visions avec des séries d'épreuves dont des baignades dans de l'eau glacée et des activités physiques exigeantes pour les garçons. Les femmes étaient isolées pendant leurs règles et devaient observer des tabous. Les filles étaient mariées à leur adolescence, les garçons plus tard où dès qu'ils pouvaient subvenir aux besoins d'une famille. Les hommes servaient leurs beaux-parents un an avant le mariage.

Le divorce était mal vu mais commun.

Les morts étaient enveloppés de peaux et laissés sous des broussailles. Plus tard ils adopteront la crémation et l'enterrement.

Le peuple appréciait les jeux et les concours. Chaque évènement du cycle de la vie était marqué par des fêtes. Les noms étaient hérités tout comme les éléments matériels.

Deux familles ou plus vivaient sous des huttes coniques ou en forme de A, recouvertes d'herbes et de peaux.

Ressources

Les hommes chassaient le caribou, le bison, la chèvre de montagne, le mouflon d'Amérique et du petit gibier.

La viande était bouillie dans un estomac d'orignal séché ou encore séchée au soleil puis conservée. Elle était rarement consommée crue.

Le saumon et d'autres poissons étaient capturés en été.

Les femmes collectaient des baies, des champignons, des oignons sauvages, des bulbes de lys et de la rhubarbe.

Technologie

Ils ont appris des peuples côtiers l'art de tisser des ouvertures et des cordes en laine de mouton et poils de chèvre.

Les bébés étaient transportés dans des sacs de peau rembourrés de mousse et de fourrure de lapin.

Les hommes chassaient avec des arcs et des flèches, des lances, des massues, des pièges à babiche.

Pour la pêche ils utilisaient surtout des déversoirs et des filets.

Pour la cuisson des aliments ils utilisaient des paniers tissés en épicea, des cuillères en corne ou en bois (écorce de bouleau), des haches, des couteaux et grattoirs en pierre, os ou bois de cervidé.

Ils faisaient du commerce avec les Tahltans et les Tlingits près de la côte.

Les vêtements étaient ornés de broderies, de piquants de porc-épic, de poils d'orignal.

Ils fabriquaient des pirogues, des canots en épinette et écorce, deux types de raquettes selon la qualité de la neige, des bateaux en peau d'orignal.

Les traîneaux à chiens et les bateaux à essence seront utilisés après 1940.

Les vêtements en peau de caribou pour les deux sexes étaient composés de cuissardes ceinturées, de chemises en peau, de jambières attachées aux mocassins en hiver.

Ils avaient des tatouages sur le corps, des anneaux aux oreilles et dans la paroi nasale.

De nos jours les activités sont le piégeage, le guidage professionnel quelquefois, le travail salarié.

Les bandes d'origine :

Tutcogotena "habitants des grandes eaux", territoires de Tucho (lac Frances) et Tucho tue (rivière Frances)

Espatodena "Ceux qui habitent parmi les chèvres sauvages", territoire au nord de Tas Tue (Beaver river) et de la rivière Nahanni sud. Une bande Dénée du nom de Gota Otena "Ceux qui chassent le lapin" vit également sur ses terres.

Naatitu a gotena "habitants de la haute montagne aigue où naît une petite rivière", près des cours supérieurs de la rivière Liard (Yukon) jusqu'ai dessus de Lower Post (Colombie britannique)

Ki stagotena "les habitants de la montagne", vivent historiquement dans les vallées de la rivière Dease et la partie nord de Dease lake en Colombie britannique.

Tse lona "peuple du sommet de la montagne" ou "peuple du lieu où est situé l'île du bout du monde", tranchées des cours supérieurs et des vallées des Rocheuses, de Kechika à Toad river et de Flat river (Colombie britannique)

Ils se considèrent comme une seule et même nation malgré les divisions géographiques qui leur ont été imposées. Leurs frontières territoriales étaient à l'origine, souples, les chasseurs Kaska d'un groupe pouvaient se déplacer vers les ressources d'un autre groupe si nécessaire.

Après la colonisation les frontières traditionnelles sont redessinées pour former des villes et des provinces qui séparent le peuple.

Avant l'arrivée des européens, ils occupaient un vaste territoire de 240.000 km2 s'étendant des actuels Territoires du Nord-Ouest au sud du Yukon et au nord-ouest de la Colombie britannique.

L'art

kaska dena drummers

L'art Kaska est inspiré par la nature, l'histoire du peuple et son héritage. Il intègre des matériaux comme le cuir, le bois, les ramures. Des masques de cérémonie ont une forte importance spirituelle et sont utilisés pendant les prières et les rituels.

Les tambours et les percussions occupent une place importante également dans la culture. Les battements du tambour représentent les battements du coeur de la nation et unissent les leurs dans la chanson ou la prière.

Un groupe connu depuis les années 1980, Kaska Dena drummers met en avant les oeuvres musicales traditionnelles. (voir vidéo ci-dessous)

Les potlatches font partie de leur culture, la pratique a été bannie par la loi sur les indiens jusqu'en 1951. De nos jours quelques-uns s'emploient à faire revivre la pratique.

sources 1 et wikipedia

Kaska artwork (First Nations)

Are you searching for this artist portfolio? Dean Heron Kaska, Tlingit. 20 items.,

http://www.spiritwrestler.com/catalog/index.php?q=Kaska