Le nombre de disparus au Mexique dépasse 30.000 personnes

Publié le 14 Août 2017

Ville de México | Desinformémonos. Au Mexique, le chiffre des disparus a dépassé plus de 30 mille personnes dans les dernières années, “plus ceux qui ne sont pas comptés par les statistiques, nous parlons de beaucoup d'autres", a remarqué le représentant au Mexique du Bureau du Haut Commissariat des Nations Unies pour les Droits de l'homme (ONU-DH), Jan Jarab.

Pendant sa participation au forum sur la disparition forcée dans le Guerrero, il a assuré que les sujets les “plus graves” sont la découverte récente de fosses clandestines, “pour lesquelles n'existent pas de registres sûrs”, et les conditions d'insécurité et d'impunité au Mexique.

Il a souligné que l'entité du Guerrero est une de celles qui as une ingérence marquée dans ces sujets et a rappelé  le cas des 43 étudiants normalistes  disparus d'Ayotzinapa il y a presque trois ans, cas qui se maintient encore dans une impunité totale et sans l'accès à la vérité.

De sa part, l'ex-membre du Groupe de Travail des Disparitions Forcées des Nations Unies, Ariel Dulitzky, a expliqué que l'état du Guerrero a été choisi pour réaliser le forum parce que “il représente la continuité" du délit de disparition au Mexique. "Le Guerrero est une source d'inspiration, non seulement pour le Mexique, mais pour toute l'Amérique Latine. Les luttes se sont initiées à Atoyac, représentées par Tita Radilla, et après avec les pères et mères des étudiants d'Ayotzinapa, y compris pour les autres disparus dans cette entité”, a-t-il ajouté.

L'ex-président du Comité contre les Disparitions Forcées de l'ONU, Santiago Corcuera, a détaché que, bien que dès 2002 le Mexique a ratifié la disparition à la Cour Interaméricaine des Droits de l'homme (Coridh), “le chemin a été lent et avec de faux pas, puisque la typificación de 2001 – comme la Coridh nous l'a fait remarquer dans la sentence de Rosendo Radilla Pacheco contre le Mexique, en 2009 – est mauvaise, - puisque - les législateurs n'ont même pas pu convenablement copier la définition contenue dans la déclaration de l'ONU de 1992 des disparitions forcées”.

Conformément aux chiffres de la Commission Nationale des Droits de l'homme (CNDH), le Guerrero est l'entité avec le plus grand nombre de fosses clandestines enregistrées, suivies du Nouveau Léon, du Veracruz, du Zacatecas, du Coahuila, de Colima, de San Luis Potosí, du Durango, du Jalisco et du Sonora.

Traduction carolita d'un article paru dans Desinformémonos le 9 août 2017 : 

Rédigé par caroleone

Publié dans #ABYA YALA, #Mexique, #Los desaparecidos

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