Wagonnable
Publié le 12 Septembre 2016
Ecoutez-moi avant de lire...important.
L’alphabet des vagabonds – W comme Wagonnable
Tu es bien aimable
Wagonnable
De m’ouvrir ainsi les bras.
J’avais le blues des wagons bleus
J’avais les larmes aux yeux
Et je t’ai rencontré.
C’était par une nuit de pleine lune
Au loin un soleil surréaliste emplissait l’horizon
Des phares au milieu du néant
Au loin j’entendais le Train whistle blues
Et au son de l’harmonica
Je tombais dans tes bras.
Oh certes ton plancher était un peu rude
Oh certes déserte était la couche
Mais la tête dans les étoiles
La porte entr’ouverte
Mes rêves pouvaient entrer en catimini.
Tu es bien aimable
Wagonnable
De n’être pas blindé.
J’avais le blues des portes de prison
J’avais un gros bleu à l’âme
Couleur de bitume
Puis je t’ai rencontré.
C’était par une nuit où dame Lune
Avait revêtu sa parure de sang
C’était par une nuit sans vent
Où la hulotte chantait lissant ses plumes
Où le hibou fêtait ses vingt ans.
Je t’ai suivi
Wagonnable
Je ne sais où
J’ai attendu que le jour se lève
Qu’au loin ni bitume ni trace de vie.
Et je me lançais
Pareil qu’un lièvre
Roulant dans l’herbe en train de vieillir.
Je te dis adieu
Wagonnable
Peut-être à une autre fois
Dans un ailleurs sans grisaille
Dans un lendemain de blues attitude
Je serre tes deux bras de wagon accueillant
Et dis merci à ta couche de planches si polies.
Carole Radureau (12/09/2016)
L'alphabet des vagabonds - coco Magnanville
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