Les voiles de l’avenir

Publié le 24 Avril 2015

Pour naviguer loin
Il faut embellir sa voilure
Que sa transparence soit si pure
Que le cristal qui lui donna sa vertu.

Un bateau aux dix mille voiles
Ailes d’albatros, d’aigles marins
Puisant dans l’air ambiant
La force de voler au plus haut.

Un bateau à la coque de pierre calcaire
Et aux rideaux si développés
Que nul moteur suffit à le faire avancer.

Il voguera telle l’âme en peine des citoyens du monde
Errant sur des flots d’argent et d’aigue-marine
Agité parfois par les vagues de l’infortune
Sur le cours de la vie qui s’enfuit
Loin très loin de ce qui la blesse.

Pour naviguer bien
Il faut puiser dans le cœur de la terre
Sa matière de voile première
Se mirer dans sa glace au teint pur
Glisser sa main sur sa froidure
Froidure minérale à souhait
Pour garder au chaud le cœur
Et son tendre halo.

Carole Radureau (08/04/2015)

Les voiles de l’avenir

"6158M-barite2" by Carlesmillan - Own work. Licensed under CC BY-SA 3.0 via Wikimedia Commons -

Rédigé par caroleone

Publié dans #Mes anar-poèmes, #La pierre

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D
La belle poésie d'une bien belle âme, la tienne
C
Merci.
A
Absolument, pour naviguer bien et loin, il faut retourner aux sources et aux valeurs fondamentale. Très beau choix de thème pour illustrer cette pureté cristalline. Encore une fois... bravo!
C
Tu sais, mon esprit semble trouver chaque jour au détour de mes recherches pour d'autres thèmes une inspiration minérale et végétale toute imprégnée des maux des hommes pour y trouver des réponses. Je sais ou bien je sens que la terre-mère a laissé sur cette terre les remèdes. Suffit de les trouver.