Quatre ans d'austérité en Grèce résumé en 40 photos

Publié le 12 Avril 2014

En mai prochain, cela fera quatre ans que la Commission européenne, la Banque centrale européenne et le Fonds Monétaire International ont pris le contrôle économique de la Grèce. Malgré son importance, ce n'est pas vraiment un événement que les Grecs ont envie de célébrer.

Le photographe Dimitris Michalakis a compilé une sélection de 40 photographies prises au cours de ces quatre dernières années. Cette série dépeint l'impact social de l'austérité en Grèce, et résume quatre ans de crise financière.

C'est ce qui nous attend probablement à plus ou moins long terme : Le gouvernement Hollande à signé en bas de la page de l'austérité française à la grecque, soyons-en conscients !!

Quelques images choisies (Toutes les images sont signées Dimitris Michalakis)

La Grèce a vécu une situation similaire à celle des États-Unis dans les années 1930, lors de la Grande Dépression. Cette crise économique a mené à une restructuration des modes de production et de consommation.

La Grèce a vécu une situation similaire à celle des États-Unis dans les années 1930, lors de la Grande Dépression. Cette crise économique a mené à une restructuration des modes de production et de consommation.

De nombreuses manifestations ont provoqué des conflits violents, au détriment de plusieurs immeubles historiques.

De nombreuses manifestations ont provoqué des conflits violents, au détriment de plusieurs immeubles historiques.

De nombreux citoyens s'opposent aux mesures d'austérité et continuent de manifester à Athènes et dans les grandes villes du pays. À cause d'une utilisation massive de gaz lacrymogènes, ces villes sont devenues particulièrement étouffantes.

De nombreux citoyens s'opposent aux mesures d'austérité et continuent de manifester à Athènes et dans les grandes villes du pays. À cause d'une utilisation massive de gaz lacrymogènes, ces villes sont devenues particulièrement étouffantes.

430 000 enfants vivent sous le seuil de pauvreté, dans des conditions déplorables.

430 000 enfants vivent sous le seuil de pauvreté, dans des conditions déplorables.

Les immigrés travaillent dans des conditions terribles. Ils sont payés de 8 à 12 euros pour cueillir une tonne d'oranges. Très souvent, ils ne sont pas rémunérés et menacés de déportation. S'ils font l'erreur de demander un salaire, des fermiers locaux n'hésitent pas à leur tirer dessus. C'est ce qu'il s'est passé dans la ville de Manolada en avril 2013, lorsque 28 immigrés bangladais ont dû être amenés à l'hôpital.

Les immigrés travaillent dans des conditions terribles. Ils sont payés de 8 à 12 euros pour cueillir une tonne d'oranges. Très souvent, ils ne sont pas rémunérés et menacés de déportation. S'ils font l'erreur de demander un salaire, des fermiers locaux n'hésitent pas à leur tirer dessus. C'est ce qu'il s'est passé dans la ville de Manolada en avril 2013, lorsque 28 immigrés bangladais ont dû être amenés à l'hôpital.

Rien qu'à Athènes, on dénombre 25 000 SDF. Ils dorment sur des bancs ou dans des boîtes en carton. Bien qu'ils existent des milliers de maisons vides qui pourraient les accueillir, la municipalité d'Athènes n'a pris aucune initiative pour les aider.

Rien qu'à Athènes, on dénombre 25 000 SDF. Ils dorment sur des bancs ou dans des boîtes en carton. Bien qu'ils existent des milliers de maisons vides qui pourraient les accueillir, la municipalité d'Athènes n'a pris aucune initiative pour les aider.

13,1% des étudiants grecs ont abandonné leurs études pour trouver un boulot qui leur permettrait d'aider leur famille. 2/3 des jeunes grecs sont au chômage – on dit qu'ils appartiennent à une « génération perdue ».

13,1% des étudiants grecs ont abandonné leurs études pour trouver un boulot qui leur permettrait d'aider leur famille. 2/3 des jeunes grecs sont au chômage – on dit qu'ils appartiennent à une « génération perdue ».

Rédigé par caroleone

Publié dans #Europe, #Grèce

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