Publié : 28/10/2024

L'événement ouvre un espace important pour négocier et profiter du mécanisme multilatéral pour la distribution des avantages de l'information séquentielle numérique sur les ressources génétiques (DSI).

Servindi, 28 octobre 2024.- Lors de la COP16, l'un des débats les plus importants tourne autour du mécanisme multilatéral pour la répartition juste et équitable des bénéfices dérivés de l'utilisation des séquences de ressources génétiques (DSI).

La ministre colombienne de l'Environnement, Susana Muhamad, a précisé qu'il existe une grande utilisation des ressources génétiques animales et végétales séquencées et stockées dans des bases de données numériques, mais que les entreprises qui les utilisent ne paient pas les bénéfices correspondants.

Ce débat s’est posé depuis 2016 lors de la COP13 où sont devenues visibles les inégalités entre les entreprises et les laboratoires qui génèrent des profits grâce à la recherche DSI, et les pays en développement qui disposent d’une grande variété de ressources biologiques.

L’Amérique latine, ainsi que d’autres pays dotés d’une mégadiversité sur leur territoire, se sont alignés pour exiger la traçabilité des informations numériques sur les ressources génétiques et leurs avantages possibles.

Les séquences numériques sur les ressources génétiques ont un champ d'application très large allant de l'industrie pharmaceutique aux produits agricoles.

Daniela Reyes, analyste à la Direction de l'innovation de l'Institut national équatorien de la biodiversité (Inabio), explique que « les séquences sont des manuels d'instructions que tous les êtres vivants possèdent dans nos cellules ».

L’un des exemples dans lesquels le séquençage génétique a été utilisé est le développement du vaccin contre le virus SARS-CoV-2.

À cet égard, l’un des points clés a été le partage du code génétique du coronavirus pour développer des solutions efficaces dans différentes parties du monde.

Un mécanisme multilatéral pour la DSI

L'objectif de cette conférence est de lancer le mécanisme multilatéral de la DSI, qui s'aligne sur la cible 13 du Cadre mondial de Montréal sur la diversité biologique.

Cet objectif soulève la nécessité « d’accroître la participation aux avantages des ressources génétiques, des informations sur les séquences numériques et des connaissances traditionnelles ».

Malgré cela, pour l’instant, seuls quatre pays d’Amérique latine ont mis en œuvre leurs stratégies et plans nationaux complets, parmi lesquels Cuba, le Suriname, le Mexique et la Colombie.

La répartition des avantages monétaires était un autre des sujets développés par le groupe de travail. Premièrement, aux secteurs de la recherche pharmaceutique, biopharmaceutique et des sciences de la vie.

Sont également inclus les cosmétiques ; amélioration animale et végétale; biotechnologie; biotechnologie industrielle; équipement de laboratoire associé au séquençage et à l'utilisation du DSI ; services d'information, scientifiques et techniques liés à la DSI.

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Cet article fait partie de la couverture de la COP16 sur la biodiversité, préparée avec le soutien de Climate Tracker en collaboration avec FES Transformation.

traduction caro d'un article de Servindi.org du 28/10/2024

COP16: El debate sobre los recursos genéticos

COP16: El debate sobre los recursos genéticos

Para negociar el mecanismo multilateral de distribución de beneficios de información digital sobre secuencias genéticas (DSI).

https://www.servindi.org/seccion-ambiente-actualidad-noticias/28/10/2024/cop16-el-debate-sobre-los-recursos-geneticos

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