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Peuple autochtone du Brésil vivant dans l’état du Rondônia et qui, tout comme c’est le cas pour les peuples Purubora et Wajuru, est en processus de récupération de ses terres traditionnelles et de ses droits indigènes.

Population : 267 personnes (2014)

Langue : migueleno-wanan de la famille linguistique chapakura. Langue éteinte.

Terre Indigène

T.I Migueleno- en cours d’identification, état du Rondônia. Villes : Ariquemes, Costa Marques, Guajará-Mirim, São Francisco do Guaporé.

Après les épreuves de la colonisation une grande partie de ce peuple est décédée de maladies comme la grippe, la rougeole et la varicelle et les survivants ont commencé à travailler dans l’extraction du latex, l’extraction de poaia (ipécacuanha), de noix du Brésil et vivre de l’élevage. Ils rejoignent un groupe qui vivait dans un village appelé Limoeiro, sur l’ancien emplacement de la maloca du peuple.

En 1983 lors de la création de la réserve biologique du Guaporé, l’IBAMA déplace les familles de ces terres et les Migueleno sont expulsés de leurs maisons.

La plupart va alors vivre à Porto Murtinho sur la rive droite du São Miguel et ç Guajará-Mirim, d’autres vont à Ariquemes et à Costa Marques chercher du travail.

Malgré toutes ces pressions sociales ils arrivent à s’organiser pour faire valoir leurs droits indigènes, leurs droits à l’aide sociale, aux soins de santé et à une éducation différenciée ainsi que la lutte pour la récupération de leur territoire traditionnel.