mes anar-poemes

Le poète cherchait sa voie (C’est le chat de la mère Michel qui l’a prise) Dans le miroir de pierre Au fond sans tain jonché de petits cailloux Le poète cherchait sa voie Elle n’est pas ici Lui répondit l’écho minéral L’écho qui tinte et rebondit Sur...

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image Laissez-nous notre Terre-mère Celle qui sous nos pieds Fait crisser tendrement sa matière Fait germer les graines de volonté Laissez-nous l’air pur, l’oxygène Celui qui fait planer les condors Emporte les semences dans ses veines Rafraîchit les...

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Elle n’est pas une voleuse la mer, non. Toujours ce qu’elle prend elle le rend. Ils dorment bercés par l’écume des eaux sur la plage de la terre d’asile espérée. Sur la plage ils dorment à jamais. Ils avaient un rêve, oui, ils étaient si nombreux à faire...

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La terre-orange, dans ses cheveux a accroché de longs rubans de vigne-vierge, à ses oreilles, des grappes de raisin muscat. Elle a maquillé ses yeux d’un rimmel Amazone aux eaux-limon, aux eaux rouillées, puis sur sa bouche généreuse, elle a glissé le...

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Ils ont laissé tomber dans les sables mouvants la rose qu’ils arboraient un temps. Trop pure trop fraîche trop naïve, elle était dépassée pour traduire leurs projets, funestes, fumeux et putrides. Ils ont sorti les chenillettes, les mâchoires crantées,...

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La mort signe la reconnaissance Et la naissance reconnaît l’innocence La mort enveloppe en l’essence Les habits d’une vie d’inconscience La conscience de la vie qui commence Se fait rose-blanche et impatience La mort de sa sombre sanction récompense L’ensemble...

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La léproserie de San Pablo accueille la bonté combattante Un choc Un gouffre Un bond dans le cœur Une émotion intense : un jour tu découvris l’exclusion, le retranchement, la souffrance au ban de la société. Et dans ses plaies, ses moignons fragiles,...

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Ils sont fous de laisser traîner des images pareilles sur le net ! Source image (sur wiki) Neptune s’est fait piégé. Ses doigts gourds pris dans le sac marin sont raides comme des gressins. Il ne pourra plus tâter les croupes des sirènes, puis celles...

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Quand le soir ferme ses volets Sur la table aux maigres reliefs D’un repas qui s’annonça fort bref Yeux dans les yeux, le noir figé Quand le froid mord de son givre Le pas de la porte qui résiste On ne veut pas de lui. Il insiste L’âtre se mue en bateau...

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J’ai noyé mes mots dans l’encre de citron. Ils étaient trop doux Ils étaient trop tendres, courant après les comètes dans le ciel, s’accrochant à la queue d’étoiles filantes et délirantes, tressant des colliers de perles infinis comme autant de petites...

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