mes anar-poemes

J’ai appris ma langue maternelle Avec dans la bouche Un bonbon à la sève de pin Et un autre de coquelicot Puis le bâton de réglisse M’a appris l’orthographe Complice de mes jeux de mots. Je parle la langue de pierre Mes mots sont matière première Ils...

Lire la suite

Sur ma peau Ta peau de pierre Ta douce créature polie Sur ma peau Ta couleur vert pastel Vert est l’espoir qui luit. Sur ta peau Mon sang qui bat fort et vite Ma veine qui cherche un souffle Mon cœur qui cherche un écho. La pierre m’a fait un signe Je...

Lire la suite

Il est parti sur la route des vagabonds Ses lumières en avant Eclairant le temps qui Sur ses pas Eteint sa poudre effervescente. Il ne peut se perdre Les petites torches Tels des lampadaires Que l’on souffle le soir quand la nuit Vient s’asseoir Brillent...

Lire la suite

Le temps d’une image Furtive Elaborée par un cerveau avide Le vert de ce propos de pierre Sa forme développée Me plonge dans les étendues herbeuses De ce qui est devenu la Pologne. Il est là cet herbivore, ce silesaurus Il grignote sa verte fortune Qui...

Lire la suite

Où pars-tu ainsi Courbé Comme éreinté Harassé Désespéré Emportant sous ton bras Le V de la victoire Dans ses beaux habits de miel et d’or ? Il avait bien servi Calé entre deux voitures Ils l’avaient pris pour un cône de Signalisation. Comme de fait Il...

Lire la suite

Je suis la pierre-apparence Celle qui en toute conscience Imite la fibre d’une vie En forge un soupçon d’envie Je suis la pierre-conformiste Celle qui sans gêne et complice Mime pour ceux qui y sont formatés Une certaine vérité Je suis la pierre-perfection...

Lire la suite

Il ne faut pas se perdre Le froid nous dit de trouver Rapidement Le bout du tunnel. Le fil s’est brisé sur les tranchants De bordures vives telles des arêtes éconduites. A l’ouest le labyrinthe mène Au ravin de l’inconstance Au sud il longe la plage où...

Lire la suite

Ma rose, Tu es couchée, là Sur le sable chaud Doux et blond Tu attends Patiemment Que la délivrance vienne Et que très vite Entre tes pattes de petites vies Couinent, se traînent Jusqu’à ta providentielle source. Ma rose, Si la pierre a déguisé de son...

Lire la suite

....... Les pyramides......... Elle étire Sa silhouette Parfaite Sa ligne haricot vert Sans aucun grumeau Ni caillou de trop Telle la pyramide à pente droite Qu’elle est devenue. Le sable de sa sœur égyptienne Est remplacé par de la glace pilée C’est...

Lire la suite

Mon pays s’appelle Nulle part Mon destin S’appelle fumée Mon rôle sur cette terre : La pérennité Si je meurs avant mon œuvre La terre tournera moins bien Moins bien chaque année. Mon but S’appelle butiner Mon espace C’est un réceptacle de tendre pollen...

Lire la suite