mes anar-poemes

Elle Dominait De toute sa masse, De sa couleur de feu Tel un volcan fugace et précieux L’erg au doux crépuscule A la patience indue Et au souvenir des pierres ancestrales. C’était une dune parfois mobile, Parfois figée, Une belle dune de sédiments Déposés...

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Je croque ton rivage de farine Et de semoule aux grains fins J’insère le marque-page de ma mission Dans ta matière-réceptacle Je me glisse telle une anguille Sous ta couverture de paille Je m’insinue dans ton intimité Pour territoire conquérir Pour grandir...

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Elle s’est imprégnée de rouleaux de givre A coiffé ses pétales des flocons naissants Elle a ébouriffé ses mèches folles Avec un gel au pouvoir puissant A brossé ses cils Avec la baguette de l’hiver Son sourire est celui de la pluie Qui s’est figée en...

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Donnez-moi l’horizon Son bleu profond Sa cape de nuage d’amertume Et son volumineux gonflant Donnez-moi la dune Son sable confiant Amassé sans bosse ni coupure Sa ligne droite Sa fière pente à dégringoler Donnez-moi le végétal Avec sa parure de branches...

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Dans le cœur d’une fleur Combien de doses de bonheur ? Combien de places à gagner ? Combien de rêves à trouver ? Le trésor se cache Il est profondément enfoui Il ne veut pas que l’on sache De quoi sa nature l’ennoblit. Il est un poisson dans le fruit...

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Roselune s’endormant de son sommeil De farine et diamant Le fier pur-sang de Sourire-du-jour Prenait son pas cadencé pour emmener Ferme et décidé le fond d’écran du jour levant. La belle lumière qui faisait sourire Ceux qui déchiffraient son message de...

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Helleborus lividus, Helleborus niger, Trollius europeus » par Unknown artist — The Ladies’ Keepsake, and Home Library, 186- (https://archive.org/stream/ladieskeepsakeho00newyrich#page/n7/mode/2up). Sous licence Domaine public via Wikimedia Commons. *****...

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Sur la peau sèche et boutonneuse De la planète La pelade a écrit son nom. Tant d’espace chaque jour sur la plaie Tant de clarté Tant de lumière Sur ce qui était autrefois pénombre Verdure et mystère. Les pierres coulent toutes seules Sur un chemin qui...

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Sous sa chevelure rase et grise Se tient la mère-banquise Dans sa douce mansuétude Et son inquiétude infinie. Elle aimerait coiffer sa rose D’un chapeau de doux pétales Puiser dans sa chair de glace pleine Un poli et lumineux métal Pour combler son teint...

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Ils ont sortis leurs grands ciseaux Pour les aiguiser sur la pierre de l’humanité En donner le tranchant de l’opinion bâillonnée Et le piquant de la liberté en bretelles Ils ont sorti les ciseaux Pour couper en deux ce qui rend l’air léger Et l’eau généreuse...

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