mes anar-poemes

L'actualité mouvementée ne doit pas nous faire oublier celle de nos chères bourdonneuses. Je remercie JL qui me tient toujours au courant et même si je n'édite pas toujours les liens des articles, j'en prends connaissance. Ici je vous ai regroupé deux...

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Verte est sa membrane- mère Et ses chemins de traverse Ont le goût de roses mûres. Connais-tu mon cœur ? Connais-tu son chemin parcouru D’éclats Nés d’un fracas d’étoiles Elles ont semé leurs petits morceaux Dans la terre verte De mon cœur jardinier....

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image : 'Etienne Druon Barge d'orpaillage illégales sur le Maroni (Guyane française). Acrylique/Aquarelle, format A3. Planche de carnet de voyage. Orpaillage Ça suffit ! Nous, autochtones de la Guyane française Wayanas et Apalaï Teko et Wayãpi Nous disons...

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Je suis le guide mais Ne me suivez pas Mes pas sont lents Mes mouvements confus Et ma voix a du mal à porter Je suis le guide mais Passez votre chemin Je regarde à l’est Je regarde à l’ouest Je tourne la tête Et pourtant : rien à l’horizon Je suis le...

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N’oublie pas les fleurs de l’enfance Quand les anges blonds Soufflent sur la liberté Celle-ci s’envole Légère et fluide comme Un petit nuage d’été Chaque liberté est un poème Porteur d’espoir Porteur d’eau pure Porteur de sa graine De sa capacité de création...

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Par William Bouguereau, Domaine public, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=74682 ****** N’oublie pas les fleurs de l’enfance L’enfance cultive des perles De générosité de partage d’innocence L’enfance est pur pétale de vie Dans son offrande...

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Noir de jais J’ai décidé de noircir Cette feuille de chêne D’en faire un brouillon Rempli de pattes de mouches Et de pâtés détrempés. Une aile de corbeau ? Une chevelure aux reflets bleus ? Une figurine de deuil ? Un cœur de volcan en feu ? J’ai plongé...

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Le soleil s'est fondu De fleurs Couleurs d'or Du bon or Comme coulant d'un pis Percé Pour irriguer la terre Du bon or Comme le miel qui dégouline Beurre chaud Arrosé de pépites croustillantes Le soleil Ne souhaite pas distribuer Sur la tête des hommes...

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Nous deux. C’était bleu contre bleu Le pervenche de tes yeux Contre le lin des miens Nous deux. C’était l’amour tendre La complice caresse du temps Comme un voile d’azur aimant Nous deux. Le violon épris d’une amulette Le cordon qui se lâche Un pétale...

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Les cailloux ne sourient pas Ils sont tristes gris et froids Les cailloux jamais ne rient Ils ont en cela des soucis.... Et pourquoi les cailloux Seraient-ils tristes ? Au contraire Ils sont sourires Entièrement Consacrés à la joie de vivre A la gaieté...

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