mes anar-poemes

Or des fous Trompe l’œil de pierre Lorgnon éborgné Clone inversé Tu trompes les avides Tu nargues les opulences Tu éclabousses la face De ceux qui espèrent Et c’est bien. Tu n’es pas fou, Or, Mais tu exaspères les éconduits Tu fais courir des lièvres...

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Laissez-moi rêver Garder un pied dans la flaque d’eau de l’enfance Un bras en écharpe autour du cou d’un ours Ma tête dans le creux d’un tronc d’arbre accueillant Ma pensée errante tel le mustang des nécessités. Laissez-moi rejoindre ma muse Elle s’est...

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Un jour de grande clarté Quand les bergeronnettes chanteront Se hisser jusqu’au ciel Là où la mer est morte Un jour de grande lumière Quand le houx s’épanouit Et que reste lettre morte L’absence et puis son fruit. Je rencontrerais la digitale La rare...

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Si j’étais un arbre Ce serait merveilleux Du haut de mon étage Je verrais tant et mieux Au loin le paysage Confit et permanent Serait comme un corsage Ouvert impudemment Si j’étais un arbre La pierre comme un casque Un cube pour habiter Une grotte inversée...

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Grès bigarré Geai déguisé Baie digérée Beige déliquescence Grèbe bourlingué Grève interrompue Bizarre grésillement Gabegie dégoûtée Grès délicatement déteint Geai doucement érudit Baie turpitude évanouie Beiges rotules démantibulées Grèbe sans sa huppe...

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Nul besoin de chercher Les œuvres des hommes sont ce qu’elles sont La nature Dans sa grande témérité A décliné tous les talents Joue-t-elle en amateur A-t-elle pour elle des millions d’années D’une expérience à toute épreuve Improvise-t-elle Se laisse...

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La grosse colère noire Sombre, monte et tonne : Ni une de moins ! Ya basta ! Patriarcat ! L’orangé du ciel d’automne Oppose sa pierre pure Au rouge sang du féminicide La grosse colère noire Sombre, monte et tonne : Anti-patriarcat ! Ni une de moins Ni...

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A cœur vaillant Rien d’impossible Fumée ardente Moteur débridé A cœur vaillant Rougeur saillante Nerf développé Zèle affirmé Aussi rouge Que son idéal Il sort tel un geyser Éduqué. La vie Du haut de son arbre De pierre Autant de mains tendues Pour y décocher...

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J’ai pris la poésie à bras le cœur Et sur son aile J’y ai déposé une plume Douce est la plume de la poésie Qui a oublié dans un cachot Ses vers de froid et de misère Pour ne garder que la beauté Tendre est la plume de la poésie Qui a glissé sur sa bouche...

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La pierre rencontre le feu La lave glisse son désir de conquête La terre est matière qui s’apprête A fusionner. Le serpent ardent De la destruction Dessine Ses anneaux de volupté Il est vain de résister A la bouilloire intermittente. Le volcan a dessiné...

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