traduction d'un article de juillet 2017

Les communautés des hauts plateaux équatoriens mettent en œuvre des projets visant à promouvoir la souveraineté alimentaire et la consommation de produits sains.

La Fondation Kawsay travaille depuis 16 ans à la formation des producteurs de nationalité Kayambi. Pendant ce temps, ils ont créé différents projets de recherche et de développement pour les communautés.

En 2017, deux projets fixent l'agenda de la Fondation. Le premier est l'école de formation de leaders Sumak Kawsay et le second est le renforcement de la production agro-écologique. Soledad Inlago, présidente de la Fondation Kawsay, explique qu'elle travaille dans deux centres de formation à Cayambe et Caranqui.

Les formations ont commencé en juin et dureront six mois. Inlago souligne qu'il s'agit d'un programme qui n'a pas de coût, mais c'est une condition. Les participants effectueront des recherches sur ce qu'ils ont appris et les reproduiront dans leurs communautés. Les sujets abordés à l'école sont variés mais cherchent à renforcer l'identité du peuple Kayambi. Inlago explique que des cours seront donnés sur l'histoire de la confédération Kayambi, les droits des peuples indigènes, la jurisprudence indigène, l'exercice de l'autorité communautaire, les mécanismes de coordination et de coopération avec le système de justice ordinaire, la plurinationalité et la décolonisation, l'interculturalité et l'autonomie indigène.

L'approche agroécologique est en place depuis 2011, année où 65 familles d'agriculteurs ont été formées. Maintenant, Inlago dit qu'ils sont dans un nouveau processus avec environ 70 familles.

Selon Inlago, la Fondation cherche à renforcer la souveraineté alimentaire et à promouvoir la consommation de produits sains. L'une de ses motivations pour cette approche, dit-elle, a été la contamination des toxines par les floriculteurs, les monocultures et la pollution du sol et de l'eau.

A travers les ateliers, ils font la promotion de l'agroécologie pour le soin de la terre et de l'alimentation. Les formations comprennent l'élaboration d'intrants biologiques. "Nous n'utilisons plus de produits chimiques ou de fongicides. Nous travaillons avec les produits de la ferme ", dit Inlago. Par exemple, ils utilisent la rue, l'ortie et l'aji comme bioinsecticides. Une autre condition latente dans ces formations est la condition que les participants reproduisent les connaissances dans leurs communautés.

Avec cette production, ils se sont consacrés à la vente d'aliments excédentaires. Une fois les besoins de la population couverts, ils vendent des fruits, des légumes, des légumineuses et des tubercules lors de foires comme La Carretilla à Quito et la Foire des producteurs agro-écologiques de Cayambe. Ils travaillent même avec des produits à valeur ajoutée comme les confitures.

Actuellement, il y a cinq familles qui fabriquent de la gelée avec des fruits de saison, et d'ici la fin juin, elles produiront des versions fraise et pamplemousse. Inlago souligne que ces préparations sont différentes des aliments agro-écologiques. "Le goût est plus pur parce qu'on n'utilise pas de produits chimiques ou de conservateurs." Les produits sont vendus dans les foires locales et pour leur propre consommation.

traduction carolita d'un article paru dans Elorejiverde le 08/07/2017

Kayambis fortalecen su identidad a través de la agroecología

Kayambis fortalecen su identidad a través de la agroecología

Comunidades de la sierra del Ecuador implementan proyectos que promueven la soberanía alimentaria y el consumo de productos sanos Desde hace 16 años la Fundación Kawsay trabaja en la capacitaci...

http://www.elorejiverde.com/buen-vivir/2859-kayambis-fortalecen-su-identidad-a-traves-de-la-agroecologia

Andes : Les quechuas - coco Magnanville

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