Fragment de Che Guevara (46 ans déjà)

Publié le 9 Octobre 2013

Fragment de Che Guevara (46 ans déjà)
La léproserie de San Pablo accueille la bonté combattante

Un choc

Un gouffre

Un bond dans le cœur

Une émotion intense :

un jour tu découvris l’exclusion,

le retranchement,

la souffrance au ban de la société.

Et dans ses plaies,

ses moignons fragiles,

ses visages rongés,

tu découvris l’âme humaine.

Tu leur offris

la fleur pure de l’amour

sans condition,

le partage d’une essence humaine,

l’amitié dans son enfantine expression

puis,

le sourire qui deviendra célèbre.

La plus tendre partie de ton cœur

signa à jamais le registre

de la léproserie de San Pablo.

Ils prirent tout sans rechigner :

cette présence attentive,

ce dévouement chaleureux,

cette joie de vivre,

cette conscience politique

qui a leur pied se découvrait

cette belle âme combattante,

et la pensée du révolutionnaire

que tu te prêtais à devenir.

Ils prirent tout et le gardèrent :

la fleur de Che l’humaniste,

la rose de Che le justicier,

les épines de Che le guérillero,

qui au mépris de sa vie

mis au ban de la société

le méprisant capitalisme

et ses yankees assoiffés.

Un jour Che découvrit en son cœur

les ailes de l’humanisme :

elles le guidèrent sans faux pas

sur les chemins de la liberté,

avec en ligne de mire

un bonheur instillé sans compte-goutte

aux petits lépreux de l’espérance

avec qui en toute confiance

il dessina sa ligne de vie.

Carole Radureau (09/10/2013)

Ce texte est libre de droit et diffusé sous licence creative commons

Ce poème bien léger complète parfaitement le dernier article de papy Mouzeot du blog Che4ever sur lequel on peut voir l'excellent film "Carnets de voyage" de Walter Salles :

Fragment de Che Guevara (46 ans déjà)

Rédigé par caroleone

Publié dans #Mes anar-poèmes

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