Une rose en prison, Poème en soutien à Rosa López Díaz
Publié le 19 Mars 2013
De Rosa corleone à Rosa du Chiapas
Des barreaux de fer n’arrêtent le transfert
Une rose se fane dans l’enfer de cette nasse
Ses pétales d’opale pleurent des gouttes de terre
Mon cœur saigne d’une encre de justice
Quand on enferme dans des pièces indignes
Des êtres qui se battent pour seul édifice
La liberté sur un drapeau tâché de rouge insigne
Ma chair de femme frémit quand on viole une amie
Mon sang de mère bouillonne si son enfant meurt
A l’autre bout du monde la rage m’envahit
Je hurle avec les loups je hais ces immondes porcs
Ton combat ma Rosa est celui d’un peuple autonome
Il ne veut pas des chaînes qu’on lui inflige aux pieds
Ta digne race maya parle au loin, sa voix tonne
Fière tu peux être du sacrifice par les tiens généré
Je pleure quand tu pleures je crie quand tu cries
Je t’envoie un message d’espoir d’amour et de paix
Dans les serres de mon aigle il vole à toi, sourit
Ses quelques mots écrits les barreaux font voler
Carole Radureau (19/03/2013)
Ce texte est libre de droit et diffusé sous licence creative commons