Tisser une toile *

Publié le 23 Avril 2013

 

 

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De fils en fils tendre les liens

puis les sceller un à un,

s’ils ne s’attachent correctement

pris dans le remous du temps,

ils cèderont aux tentations,

navigueront sur les flots

menant vers un autre horizon.

De fils en fils faire un dessin,

comme si l’on traçait le destin,

si l’on souhaite l’harmonie,

de jolies volutes signeront sa vie,

si l’on tisse avec brouillon,

impossible que les fils s’embrassent

les jours de confusion.

Je tisserais l’un après l’autre

les fils d’une toile si solide,

que même le mistral n’en viendra à bout.

Je tisserais une toile qui d’un tableau

de Guayasamin aura les beaux mots,

son filet de soie sera douceur,

son tracé prendra le chemin ravi

des chemins de traverses ébahis,

sa fibre solide rebondira,

propulsant les idées,

secouant les liens de sang,

les liens de vie,

les liens amis

dans la toile de l’espérance,

d’un monde toujours plus beau.

Je tisserais demain la toile,

d’un filet attrapeur d’étoiles,

d’un filet attrapeur de rêves,

que les unes et les autres

en nos cœurs qui s’éveillent,

distillent leurs propos,

leurs mots couleur de ciel.

 

Carole Radureau (23/04/2013)

 

 

Ce texte est libre de droit et diffusé sous licence creative commons

 

 

 

 

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110728 Tisser les liens, cela ne revient-il pas à enfiler les perles de Construire un monde meilleur ?

 

ICI, toutes les autres perles vous tendent leurs bras multicolores, à saisir sans appréhension, à happer avec toujours plus d'espoir qui hisse les consciences, leur fait voir les apparences de ce qui pourrait être si.......

 

 

 

 

 

 

 

Rédigé par caroleone

Publié dans #Mes anar-poèmes

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