Stop au blocus de Gaza !
Publié le 21 Octobre 2012
Nous apprenons aujourd'hui même l'attaque de la flottille « Estelle » partie de Naples en ce début de mois afin de livrer des manuels et des fournitures scolaires ainsi que des médicaments à la population de la bande de Gaza. Cette nouvelle attaque (la 1ere flottille de la liberté avait elle aussi été la cible des autorités militaires israéliennes en 2010) est une nouvelle démonstration de force de la part de l'Etat israélien.
Composée de six députés européens et de militants pro-palestiniens issus d'organisations suédoises, la flottille « Estelle » avait fait escale dans plusieurs pays de l'Union Européenne et avait ainsi alerté les autorités du tout nouveau détenteur du prix Nobel de la paix des dangers encourus par eux, demandant que l'Union Européenne en son nom propre face pression sur le gouvernement israélien pour que puissent être livrées les cargaisons contenues dans les cales du bateau.
L'Union Européenne a refusé de relayer la demande des membres de la flottille de la paix, permettant ainsi aux autorités israéliennes de se livrer à un nouvel abordage en toute impunité. Cette attaque a une nouvelle fois eu lieu hors des eaux territoriales israéliennes et est par conséquent contraire au droit international. Illégal donc, mais accepté par toutes les puissances occidentales alliées d'Israël, aucun gouvernement n'ayant pour l'instant dénoncé cette entorse au droit international commise par Israël.
Nous, jeunes communistes, dénonçons le blocus dont est victime la population gazaouie depuis 2007. Nous appelons le gouvernement français et les autorités européennes à cesser les accords de partenariat établis avec l’Etat israélien qui viole quotidiennement les droits fondamentaux du peuple palestinien, notamment dans la bande de Gaza meurtrie par les incursions de l’armée israélienne et la misère. Si l’Union européenne veut réellement agir en faveur de la paix, elle doit contribuer à la reconnaissance d’un Etat palestinien viable.
Palestine libre, libres palestiniens !
Source : Henri jeune
coco devant l'éternel