Pour le maintien de l'emploi industriel et de l'activité à Fralib Gémenos

Publié le 30 Décembre 2010

mis en ligne le
29/12/2010
id_article=16086
FORUM EN LIGNE
Pour le maintien de l’emploi industriel
et de l’activité à Fralib Géménos
La lutte continue entre noël et le jour de l’an.
Signez la pétition
N’oubliez pas le boycott de Lipton.

Pétition
http://www.lapetition.be/en-ligne/P...

 


http://cgt.fralibvivra.over-blog.com/

 

Adresse Mail : cgt.elephantvivra@orange.fr

 

Mardi 28 décembre 2010

 

La lutte continue entre noël et le jour de l’an.

Aujourd’hui mardi 28 décembre 2010.
Lancement officiel de la campagne d’affichage pour le
Boycott de LIPTON, par les salariés de FRALIB en lutte
contre la fermeture du site de Gémenos.

 

Pas de trêve de noël pour la lutte.

 

N’OUBLIEZ PAS LE BOYCOTT DE LIPTON

 

Hasta la victoria siempre

 

SACHEZ QUE NOUS SOMMES DÉTERMINÉS

 

ET QUE NOUS ALLONS CONTINUER À LUTTER

 

POUR LE MAINTIEN DE NOTRE SITE ET DE SON ACTIVITÉ INDUSTRIELLE.

ON NE LAISSERA PAS PARTIR LE THE DE L’ELEPHANT DE PROVENCE.

 

Par cgt.fralibvivra.over-blog.com

 


LA DÉTERMINATION S’AFFICHE AU GRAND JOUR

 

Les salariés de Fralib, l’usine de thé de Gémenos menacée de fermeture, viennent de franchir un nouveau pas dans leur mobilisation pour la sauvegarde de l’emploi. Ils appellent en effet au boycott d’une des marques de leur groupe, à savoir le thé Lipton et notamment les sachets « pyramides ».

 

« Une nouvelle phase dans notre mobilisation »

 

Le lancement officiel de la campagne de boycott a été effectué hier aux alentours de l’usine mais également dans les zones industrielles de Gémenos et d’Aubagne par une quarantaine de salariés reconvertis pour l’occasion en colleurs d’affiches. « Nous entrons dans une phase de dénonciation de notre situation auprès des consommateurs » explique Olivier Leberquier, délégué syndical (CGT) de l’usine. «  Notre mobilisation va aller de manière croissante ».

 

L’action a été ciblée. Pas question d’appeler au boycott de l’ensemble des marques de la multinationale. « Nous nous concentrons sur les sachets pyramide » précise Olivier Leberquier. « Nous voulons faire mal au chiffre d’affaires » annonce d’emblée Gérard Cazorla, le secrétaire (CGT) du comité d’entreprise.

 

Les sachets « pyramides » comme principale cible

 

Depuis plusieurs années, les salariés de Fralib estiment que leur usine a été délibérément écartée des plans d’investissement du groupe. Unilever mise actuellement sur la production de sachets de thé de format «  pyramide ». Une catégorie que la direction du groupe ne souhaite pas faire produire à Gémenos.

« Nous avons été sacrifiés pour que la direction fasse encore plus de fric » résume un ouvrier de l’usine, balai et saut de colle à la main. Et des sacrifices ils estiment en avoir déjà faits assez. « Pour une boîte de thé vendue entre 1,60 et 2,60 euros dans le commerce, la part de la totalité des salaires (des 182 employés, cadres et dirigeants) représente à peine 15 centimes. Toutes cotisations salariales et patronales comprises » précise le délégué syndical. « Ils veulent quoi ? Qu’on vienne travailler pour encore moins ? Qu’on leur coûte 6 centimes comme en Pologne ? »

 

« Nous envisageons d’autres actions à l’avenir »

 

Ce que les salariés dénoncent ce sont « les marges faites sur chaque boîte vendue ». Unilever France a versé plus d’un milliard à ses actionnaires en deux ans.

Les Fralib annoncent « d’autres actions fortes dans les jours à venir » mais espèrent déjà que « le boycott marquera les esprits ».

Plus de 10.000 affiches entendent y contribuer, dans tout le pays. 182 emplois et l’avenir industriel du site sont à la clé.

 

 

 

 

 

 

http://www.millebabords.org/spip.php?article16086

 

 

 

 

 

 

 

 

Rédigé par caroleone

Publié dans #PolitiqueS

Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article