Poésie inspirée par qui de droit !!
Publié le 11 Février 2012
Les valeurs de la famille selon Sarkozy , poésie écrite avec une encre rageuse
Les valeurs de la famille
Sarkozy, qu’en connais-tu ?
Toi qui détruis des milliers de vie
qui affame les plus démunis
qui refroidit les plus faibles
qui expatrie les sans-papiers,
laisse croupir dans des centres
des bébés et leur maman apeurée
parce qu’ils n’ont pas le mérite
de posséder une nationalité
que l’on exècre de plus en plus
depuis ton arrivée.
Les valeurs de la famille,
Qu’en fais-tu quand papa est au chômage
maman au RSA ou bosse pour ramener
une misère au foyer, n’a plus le temps
de s’occuper de ses petits
qui traînent les rues, désœuvrés,
ne connaissent pas les cinq légumes
par jour recommandés pour la santé,
se gavent de boissons sucrées
et de cochonneries américaines
qui calent bien l’appétit
mais n’apportent que leur
lot de carences et de maladies.
Que sais-tu Sarkozy des fins de mois
qui commencent le 10, voire avant ?
Des découverts bancaires qui s’amoncellent
et ne font qu’enrichir les banquiers
tes copains affamés qui vivent
de la misère que tu leur sers
sur le plateau doré des familles ruinées.
Sais-tu ce que c’est Sarkozy ?
De devoir dire non à son enfant
qui a faim, qui a froid et aimerait
bien avoir aussi les jolies choses
que possèdent ses petits camarades
d’école, ceux des quartiers favorisés.
Ne parlons pas des maladies,
tu t’en fiches, toi, des check-up
on t’en fait, en veux-tu en voilà
aux frais de la princesse
Pour veiller sur ta petite personne
sans intérêt,
mais nous, les pauvres
quand on a mal aux dents
on reste avec nos caries et les trous
dans notre bouche nous font ressembler
aux malheureux qui vivent dans la brousse
et ne connaissent pas les soins.
Comment alors être heureux
dans les conditions que tu nous propose
de renforcer encore pendant 5 ans ?
Comment avoir envie de dire :
vive la famille
quand il n’y a plus d’espoir
plus aucune chance de retrouver
une dignité, la dignité qui permet
d’élever ses enfants, de rester fidèle
de ne pas souffrir en pensant
au lendemain qui sera pire encore,
de ne pas craindre que l’on nous coupe
sauvagement notre électricité, notre eau vitale
que l’on saisisse nos biens
ou alors que les gendarmes un jour
enlèvent dans la rue, notre père,
et le renvoie au pays sans espoir de retour.
Comment être heureux et parler famille
sans trembler pour l’avenir
que tu nous réserves avec tes valets
les patrons décomplexés, les ministres
brunissants et toujours plus fascisants,
tes projets de faire payer
aux malheureux les pots cassés
de ta politique de riche pour les riches.
Jouer avec les sentiments de ceux que l’on détruit
cela s’appelle du sadisme,
comme un chat, tu tiens chaque petite queue
des souris que nous sommes
en attendant de nous piquer
de ta griffe acérée et de nous dévorer
d’une bouchée.
Tu as l’intention de continuer
sur cette belle lancée,
mais nous, les pauvres, les cafards,
on te dit STOP, tu ne passeras pas
il ferait beau voir que nous donnions
crédit à notre bourreau et tous les français
qui ont un cœur et une âme
voteront pour nous, les exclus
ceux qui aiment leur famille
mais à qui on ne laisse aucune chance
de l’aimer comme il le faudrait.
La souricière se révolte,
la porte t’attend en mai et tu peux
être content de te dire que ce n’est
pas l’échafaud
que tu as en ligne de mire,
c’était le seul appareil qui pourtant
te conviendrais parfaitement,
ton mépris, tu le paieras, tu le paies déjà….
Tu n’es qu’un égoïste égocentrique
un malfaisant sans vergogne,
ton cynisme sans nom et tes insultes
nous n’en voulons pas nous n’en voulons plus,
pour que la France souffle enfin
et se libère de ses chaînes,
votez en pensant à ceux qui n’ont rien
pour qu’ils puissent enfin
se coucher sans peur
du lendemain.
Carole Radureau (11/02/2012)