Poème en soutien aux salariés de Florange

Publié le 4 Décembre 2012

 

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Mensonges d’état et tromperies de patronat             

les ouvriers en sont las,

ils n’en peuvent plus de voir

que l’on joue leurs vies

à la roulette russe.

Un jour on leur fait des promesses

mais des promesses d’élu on sait

ce que ça vaut !

Un autre jour on leur dit de préparer

les valises et qu’il ferait beau

qu’une reprise soit affichée sur le tableau.                                      xmjnCHfukBtozk8sdt2w.jpeg

Et puis de nouveau les pantins

se promènent avec leur bouche en cœur,

des promesses en voulez-vous

amis de Florange,

il en pleut comme des oranges,

celles que l’on apporte

aux prisonniers les soirs de Noël.

Mais à force d’être las on déclare

que c’est le branle-bas de combat !

 

A l’assaut des hauts-fourneaux

Et pas de quartier !

 

S’il faut en accrocher aux lanternes

on leur trouvera des cordes,

s’il faut en chauffer au chalumeau

on leur tiendra la tête !

 

A l’assaut des hauts-fourneaux

Et pas de quartier !

 

Nationalisons et pérennisons

l’outil de travail des français

La ré industrialisation de notre territoire

passe par Florange.

Pas de quartier, les oranges

on les apportera aux patrons

derrière leurs barreaux qui tels

des croupions regarderont fumer

les belles cheminées alimentées

à la sueur du front des ouvriers.

Et le pain et la soupe dans les assiettes

le soir,

auront un goût de victoire.

 

Carole Radureau (04/12/2012)

 

 

Ce texte est libre de droit et diffusé sous licence creative commons

 

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LA PETITION pour la nationalisation

 

 

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Rédigé par caroleone

Publié dans #Mes anar-poèmes

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