Paix, amour et fantaisie
Publié le 21 Décembre 2011
Mes amis, vous m’avez redonné avec vos commentaires emplis de gentillesse et d’amour, l’envie de m’en sortir et de trouver à nouveau le courage d’y croire encore.
Je ne sais pas si c’est mon état d’esprit actuel qui a tendance à tout noircir mais je ressens de méchantes sensations en ce qui concerne l’avenir du monde, j’ai comme l’impression qu’une chape de plomb recouvre l’univers. Peut-être est-ce tout simplement le ciel gris de l’hiver que je noircis encore plus.
Ce sentiment de morosité est pourtant ambiant, je le sens et le vois partout, exacerbé en cette fin d’année car les périodes de fêtes nous font réaliser comme beaucoup d’entre nous sont malheureux et dans la misère et nous font culpabiliser.
Mes utopies me reprennent alors à rêver d’un monde de paix, où chacun partagerait et s’entraiderait, dans lequel les êtres éduqués croiraient aux valeurs universelles et humanistes, se donnant la main tout autour du monde.
L’utopie est vaine je le sais mais elle nourrit son homme du mot espoir. L’espoir c’est la vie ou bien est-ce
la vie qui est l'espoir ?
L’espoir fait vivre et s’en passer c’est un peu comme se mettre à soi-même un collet autour du cou.
Le capitalisme nous ronge c’est évident, il a réussit son coup en faisant de nous des êtres formatés, qui ont peur de l’avenir qui sera forcément incertain, il a fait de nous des êtres nourris d’individualisme, des robots fonctionnant comme de la chair à patron, à pognon, à consommation…..
Nous en oublions forcément nos fondamentaux, car notre malaise nous entraine inexorablement vers cette morosité et ce formatage, alors, ressaisissons-nous en regardons par le petit trou de la lorgnette les jolies choses que nous laissons passer, que nous ne voyons plus, que nous n’avons plus envie de voir et de croire, dont nous n’avons plus la force d’essayer de comprendre.
Tout d’abord, abattre régulièrement les barrières conformistes lorsque l’on se rend compte qu’elles se sont à nouveau érigées autour de nous :
Penser que les choses simples, on s’y habitue et on les néglige : respirer, regarder, avoir faim, sourire, écouter, ne sont-elles pas des fonctions exceptionnelles données par la vie et dont ceux qui en sont privés manquent horriblement ?
Lorsque vous dites au revoir aux gens que vous aimez, pensez-vous parfois que c’est la dernière fois que vous le faites ?
En y pensant, vous remettez les sentiments à leur égard à leur juste place.
La vie n’est-elle pas le plus beau cadeau que l’on nous a offert ?
Qu’en faisons-nous, utilisons-nous notre potentiel d’amour et de création à son maximum, donnons-nous aux autres sans contrepartie, avançons-nous sur les chemins de la vie en fonction de nos convictions et de nos valeurs ?
Profiter de la vie, c’est simple et tous ceux qui ont un jour été dans le « couloir de la mort » me comprendrons : c’est se dire que demain sera notre dernier jour, donc, demain est un jour merveilleux et plein d’espoir.
La société nous formate et nous habitue à fixer notre attention sur l’acquisition de biens matériels, source probable de bonheur parfait : c’est la course aux "courses", l’euphorie de possession, du toujours plus mais pour quoi faire ?
Ne sommes-nous pas très seuls derrière nos écrans plats, nos PC portables dernier cri à qui il manque une chose précieuse : la chaleur humaine ?
Ne sommes-nous pas seuls derrière nos téléphones portables derniers cri auxquels il manque l’essentiel : la présence humaine ?
Ne sommes-nous pas seuls derrière nos écrans de télé qui certes nous occupent mais nous éloignent chaque jour davantage du commun des mortels ?
Le capital n’est pas fou de fabriquer des êtres matérialistes, pour ma part, je m’en fiche de posséder du matériel, une maison, une voiture, je veux posséder des choses immatérielles et invisibles nécessaires à ma vie et mon bien-être : des sentiments.
Remettons les valeurs humaines au goût du jour camarades, nous autres militants progressistes en avons les moyens et ces valeurs sont dans nos valises, elles nous encombrent souvent certes mais elles sont là, on peut les sortir au besoin.
La fantaisie, elle vient de choses simples, des petits moments de la vie que l’on ne voit pas par habitude, elle est liée à l’innocence, à la spontanéité, à la timidité, à l’affection pour ses proches , à l’éveil à la nature, savoir s’émerveiller devant les couleurs d’un oiseau, rigoler des facéties d’un animal, écouter les petits bruits inconnus de nos quotidiens, le gazouillis des oiseaux, au printemps, s’arrêter pour admirer les jolies couleurs des fleurs, leur forme, leur parfum......
En cette période de fêtes, j’ai peu d’espoir de mon côté pour ce qui est de la gaieté et de la joie, mais je vais me forcerà me motiver afin de ne pas vous avoir écrit de bêtises et donner l’exemple.
Je me projette donc en ce printemps pour partager de bons moments d’amitié et d’affection auprès de mes amis qui savent si bien profiter des moments de la vie, des choses simples que nous offre la nature, de bons repas confectionnés avec plaisir et amitié. Tout ceci qui m’est offert , je le demande pour vous.
Je vous souhaite de finir cette année dans la gaieté, le bonheur partagé, la joie de vivre, l’amour des autres et avec aussi plein d’espoir pour l’avenir car seuls nous, les êtres humains pourront changer l’ordre des choses.
Amicalement
caroleone