Mexique : Le peuple Huichol ou Wixárica
Publié le 20 Avril 2013
LES HUICHOLES
Ces indigènes qui descendent directement des Aztèques vivaient à l'origine sur le haut plateau désertique de San Luis Potosi qu'ils ont été obligés de quitter vers l'an 1200 pour trouver refuge dans la sierra madre. Ils se dénomment WIXARICA qui signifie dans leur langue uto-aztèque " les "gens".
ils vivent actuellement dans la Sierra madre septentrionale de Jalisco et dans la Sierra madre occidentale de Nayarit. Ils sont environ 19.000 répartis dans 3 communautés sur une superficie d'environ 4200 m2 :
Santa Catarina, San Andrés et San Sebastián
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Ils vivent en harmonie au sein de ces communautés qui pourraient servir de modèles à notre civilisation moderne. Leur vie communautaire est issue d'une profonde spiritualité reflétée dans leurs habits colorés, leurs différentes formes d'art, les pratiques chamaniques ancestrales et les cérémonies mystiques.
Ils se sont adaptés à un environnement hostile et établi un mode de vie avec un système de valeurs, des relations avec la nature qui ont permis aux Huichols de maintenir leur culture traditionnelle. L'isolement dû au territoire inhospitalier qu'ils habitent a contribué à maintenir ses traditions vivantes.
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RITE
Cette partie concernant les rites religieux de cette tribu est écrite en parfaite neutralité et respect par une libre penseuse athée.
Les indigènes Huicholes se considèrent comme "le miroir des dieux" et tentent de refléter cette vision sacrée du monde par le recueillement et des actions de haute discipline représentée par des divinités comme le feu qui est le père du soleil et de l'aigle WIRRARIKA.
Les techniques chamaniques fonctionnent depuis des siècles donnant à l'homme médecine la connaissance nécessaire pour maintenir le fragile équilibre entre santé et maladie, abondance, pénurie, vie et mort.
La religion guide la vie des Huichols, elle est organisée autour d'une trilogie sacrée :
cerf (VENADO)
maïs ( TATE)
peyotl (HIKULI en langue sacrée)
qui signifie :
chasse ( nourriture de l'homme sédentaire), agriculture ( culture de l'homme sédentaire), cueillette ( nourriture de l'esprit utilisée à des fins curatives ou rituelles)
Ces 3 éléments déterminent leur cycle de vie annuel célébré autour de cérémonies en juillet, août, septembre et octobre.
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Le peyotl
image Frank Vincentz
Ce cactus qui ne possède pas d'épines fait partie du rituel chamanique qui permet d'entrer en contact avec les esprits. La sommité des fleurs du cactus renferme les alcaloïdes dont la mescaline qui possède des effets hallucinogènes permettant le "passage" dans le monde des ancêtres. Les lieux de culte sont tenus secrets et ils parcourent quelquefois 500 km pour se rendre sur les lieux de récolte. Le peyotl pris à petite dose donne de l'énergie, ôte la soif et la faim et diminue l'énergie sexuelle. A plus fortes doses, il ouvre les portes de la conscience.
Toute la famille consomme le peyotl, même les enfants.
Le cerf
C'est un animal sacré pour les indiens Huichols, ils disent que ce dernier voit à 180 ° et très loin, il est le symbole d'une nourriture toujours abondante car il se sacrifie pour les hommes.
Autres caractéristiques rituelles:
- l'indien a une conscience très développée de l'univers qui l'entoure: lorsque l'enfant est en âge de marcher, les parents l'emmène dans la montagne en lui bandant les yeux. Il marche ainsi sans rien voir ce qui lui permettra de développer sa conscience afin qu'elle devienne accrue. Ils peuvent se déplacer dans la nuit en étant attentif comme l'animal.
- Ils parlent avec les éléments avec lesquels ils sont en connexion permanente
- le feu (TATEWARI) est très important pour prendre une décision, faire des offrandes, des cérémonies, on lui parle, on le respecte, on le remercie
- Ils représentent en permanence ce qu'ils croient, ce qu'ils vivent, ce qu'ils demandent aux dieux
- les élans et les loups parlent aux hommes
- les pumas sont les messagers des dieux
- les flèches transportent des prières
- les serpents amènent la pluie et transmettent les connaissances
Une culture artistique très riche et colorée
Les Huichols sont dépourvus de culture écrite. C'est leur art qui transcrit leurs connaissances spirituelles, à travers lui, ils expriment leurs sentiments religieux, leurs croyances acquises au travers des rites et cérémonies.
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Peintures sacrées
Elles sont le reflet de la culture huichole à travers les traditions chamaniques. Comme les icônes, ce sont de véritables témoignages historiques. Cette peinture à débuté il y a environ une trentaine d'année au sein de communautés parties s'intaller en ville et elle a atteint sa maturité actuellement.
Le support appelé le NIERIKA est une offrande magique et sacrée. C'est une petite tablette ronde ou carrée percée en son milieu. Elle est enduite sur les 2 faces d'un mélange de cire d'abeille et de résine de pin sur laquelle sont collés des fils colorés. On les trouve dans les lieux sacrés ( temples, fontaines).
Les NIERIKAS représentent un visage, celui du soleil, de la terre, d'un élan, du vent, du peyotl. Ils facilitent l'accès au monde spirituel, l'orifice central est souvent assorti d'un petit miroir considéré comme un oeil magique par lequel l'homme et les dieux peuvent se voir.
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Les BOLES PERLES ( RAKURE)
Le travail des perles trouve son origine avant la conquête espagnole. Les indiens utilisaient alors l'argile, les os du corail, du jade, de la pyrite, des coquillages, de la turquoise et des graines à la place des billes de verre actuelles. Les colorants provenaient d'insectes ou de teintures végétales. Les billes permettent de représenter des visages au fond des bols utilisés comme offrandes aux dieux. Les Huichols considèrent que lorsque l'on boit dans ces bols, les dieux boivent en même temps la requête du croyant et assimilent mieux la prière. La couleur est en fonction du dieu sollicité : le bleu signifie RARAWIYEME ( rapa, l'arbre de la pluie), le rouge indique WIRIKUTA ( lieu d'apparition du peyotl), le noir, l'océan pacifique, lieu du grand serpent de la pluie.
Avec les billes synthétiques plus fines et diverses, le travail est de plus en plus fin et recherché.
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D'autres objets sont réalisés également tels que bracelets, sacs, ceintures, bijoux qui reprennent les motifs similaires aux peintures sacrées.
Cet article est évolutif, si vous souhaitez y apporter des compléments, n'hésitez pas à m'écrire un commentaire sur le blog.
caroleone
huichol foundation
Mise à jour du 16/06/2011
Voici un site très riche ( en espagnol) sur les Huichols : http://webpages.ull.es/users/fradive/practica/huich/p4a.html
Mise à jour du 17/04/2012
Des articles intéressants et riches pour compléter cette page :
HUICHOLES
Par Eneas De Troya from Mexico City, México — Representantes de Wirikuta. Los Huicholes en riesgo de perder su principal centro ceremonial., CC BY 2.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=24676885
Traduction carolita de l'article de l'INPI
Autodénomination et tronc linguistique
Le nom par lequel ils se désignent est wixaritari, au pluriel, et wixarika, au singulier. Leur langue est apparentée à d'autres langues telles que le nahuatl et le cora et le tepehuano du sud, qui font partie de la famille Uto-Nahuatl.
Langue
Le groupe linguistique Huichol appartient à la famille Uto-Aztèque. Il existe quatre variantes, qui sont parlées dans les États de Nayarit, Durango et Jalisco. Son groupe frère est cora, et un total de 47 625 locuteurs de huichol ont été enregistrés au Mexique :
1. Huichol du nord/wixárika
2. Huichol du sud/ wixárika
3. Huichol de l'est/ wixárika
4. Huichol de l'ouest/ wixárika
Localisation et zone écologique
Les Huicholes vivent dans les municipalités de Mezquitic et Bolaños, Jalisco ; La Yesca, El Nayar et Tepic, Nayarit ; et il existe des groupes minoritaires à Zacatecas et Durango.
Cette région fait partie de la Sierra Madre Occidental. Elle a une altitude allant de 1 000 à 3 000 mètres au-dessus du niveau de la mer. Le climat de la région dans les plaines peut être très chaud, alors que dans les hautes terres, il neige généralement en hiver. Les précipitations sont caractérisées par des pluies fortes et soudaines de juin à novembre.
Histoire
Il existe des hypothèses basées sur des sources archéologiques, linguistiques et mythologiques selon lesquelles les Huicholes descendraient de différents groupes de la famille Uto-Nahua qui se sont installés dans la sierra. Par exemple, différentes sources font référence au fait qu'il est probable que parmi leurs ancêtres il y avait quelques tribus Chichimèques du nord.
Dans leur mythologie, il y a des histoires qui expliquent comment les dieux sont sortis de la mer lors d'un pèlerinage à l'est de la sierra et comment ils ont fondé plusieurs des colonies connues aujourd'hui le long du chemin. Des sources du XVIe siècle montrent que le territoire du peuple Huichol occupait des proportions plus importantes.
Dans une grande partie du territoire huichol, les activités d'évangélisation ont commencé après 1722, après la guerre de Mesa del Nayar. À la fin du XVIIIe siècle, les huicholes ont reçu des titres agricoles, qui ont défini les limites des communautés actuelles. Vers 1850, les évangélisateurs culminent avec la construction de temples catholiques en certains points de la sierra et la destruction de leurs principaux callihuey, centres cérémoniels de tradition préhispanique, qui, sous le règne de Manuel Lozada, ont été reconstruits.
Pendant la guerre de Cristera, les communautés ont été divisées en différents camps, se battant les uns contre les autres. Certaines familles ont donc migré vers les terres de Nayarit et Durango où elles se sont installées dans de nouvelles communautés et ejidos, dans certains cas parmi des personnes non indigènes.
Organisation sociale
L'organisation sociale est basée sur l'intégration de rancherias dispersées, qui constituent le modèle d'établissement dominant dans la région. Chaque rancheria est habitée par une famille élargie, où l'on distingue la présence d'une cour d'honneur, autour de laquelle se trouvent des pièces séparées les unes des autres et le xiriki, un temple dédié aux ancêtres du groupe de parenté. Certains ranchos sont composés d'une unité principale, où réside l'ancien, chef du groupe familial, et d'autres ranchos dépendants, dirigés par les enfants de l'ancien. Certaines familles possèdent également plusieurs rancherias situées à différentes altitudes. Dans ce système, il y a la polygynie, une coutume socialement acceptée.
A un niveau supérieur, les xirikite, sont subordonnés aux tukipas, un centre politico-religieux qui a des fonctions d'unité territoriale qui regroupe un ensemble de rancherias, où les sites cérémoniels ou les temples sont identifiés comme calihuey. Au bout de cette structure hiérarchique se trouve le chef de communauté, qui comprend un troisième type de centre cérémoniel.
Autorités
Le système des autorités traditionnelles huicholes est un mélange de l'organisation préhispanique du groupe et de celle imposée par les missionnaires. Leur organe représentatif le plus important est l'assemblée communale ; la présence est obligatoire tant pour les chefs de ranch que pour les hommes et les femmes adultes célibataires.
A la tête du système de charges se trouve le Conseil des Anciens (kawiterutsixi), composé des plus éminents d'entre eux ; il s'agit généralement de mara'akate, des chamans qui ont occupé d'autres postes importants ; ils connaissent la mythologie et sont capables de consulter les ancêtres déifiés lors d'expériences de rêve.
Dans le cours supérieur communal se trouvent des bâtiments publics appelés la Casa Real, qui sont le siège d'une hiérarchie civique et religieuse dirigée par le gouverneur traditionnel (tatuwani). Les membres de ce gouvernement traditionnel portent des bâtons de commandement, des objets dont le pouvoir vient du père Soleil. Leurs fonctions consistent à s'occuper des problèmes des villageois lors de réunions tenues au siège du gouvernement, ainsi qu'à remplir des responsabilités religieuses telles que le jeûne lors de certaines cérémonies. Ces positions sont modifiées chaque année lors de la célébration du Cambio de Varas, qui a lieu les premiers jours de l'année.
Religion et cosmovision
L'une des principales caractéristiques de leur religion est l'association que l'on croit exister entre le maïs, le cerf et le peyotl. Leur mythologie en général se réfère à ces éléments, c'est pourquoi les rituels, les festivals, leur art et l'organisation matérielle et temporelle de la vie tournent souvent autour d'eux. Le maïs et le cerf représentent la subsistance vitale, tandis que le peyotl est le moyen le plus important pour transcender le monde profane et établir la communication avec les dieux, considérés comme des ancêtres.
Dans la culture Wixarika, la mythologie joue un rôle essentiel dans la vie quotidienne, la politique et les cérémonies. A travers les histoires mythiques racontées par le chanteur lors des cérémonies, un dialogue s'établit avec les dieux et ce qui s'est passé en temps sacré est revécu. De cette façon, les Huicholes se souviennent et participent aux mêmes cérémonies que leurs ancêtres, attribuant au monde une dimension sacrée, qui est manipulée par le Mara'akate, dont les chants établissent un modèle de normes sociales à suivre, incluant diverses responsabilités rituelles et l'explication symbolique des phénomènes naturels et de tout ce qui se passe dans le monde terrestre.
Activités productives
En raison de la topographie accidentée, la région connaît une grande variété de climats. Les surfaces cultivables sont rares et dépendent de la physiographie de la région. Malgré ces conditions, leur principale activité productive est la culture du coamil, principalement sur les coteaux où ils sèment dans la milpa avec un bâton à fouir ou coa ; ils sèment aussi la courge, l'amarante, les haricots et le chili.
Une autre activité productive est l'élevage de bovins laissés en liberté et uniquement gardés en enclos pendant la saison de croissance. Certains élèvent des chèvres et des moutons qui, dans certains cas, sont destinés à l'abattage rituel.
Une partie de la population a également recours au travail salarié pendant les saisons saisonnières dans les plantations agricoles de tabac, de tomates et d'autres produits, dans les municipalités côtières de Nayarit. L'artisanat est également une activité économique importante.
Actuellement, il y a plusieurs professionnels de ce peuple qui se sont insérés dans des activités professionnelles dans leur région dans les principales villes du pays.
Fêtes
Les cérémonies les plus importantes des Huicholes sont étroitement liées au cycle agricole, à la vie politique ou au sanctuaire catholique.
Les principales fêtes de type mitote - Hikuri Neixa, Namawita Neixa et Tatei Neixa - se déroulent dans les centres cérémoniels xiriki et tukipa, en relation avec trois moments critiques du cycle de culture du maïs : la préparation du coamil, le semis et l'obtention des premiers fruits, respectivement. Les éléments caractéristiques d'un mythe sont une ou plusieurs nuits de chants de mara'akate et de danse circulaire et à claquettes. Au cours des chansons, les mara'akate dialoguent avec les différentes divinités, divers épisodes de la création des choses existant dans le monde et de la vie des divinités ancestrales sont racontés et des voyages symboliques sont entrepris.
Dans presque toutes les fêtes, celle-ci culmine à l'aube avec le sacrifice d'animaux, dont le sang est étalé sur des offrandes telles que des jícaras, du maïs et des flèches. Une fois la fête terminée, ceux-ci sont déposés dans les différents lieux de culte du paysage, où habitent les divinités.
Dans le cours supérieur communal, il y a aussi des festivals liés à la religion catholique, comme la Semaine Sainte et les mayordomías des saints, qui peuvent être la Vierge de Guadalupe et Saint Joseph, selon le site.
Gastronomie
Leur alimentation est principalement composée de maïs, de haricots et de courges, ainsi que d'autres légumes et fruits, dont certains sont obtenus par la récolte, notamment les nopales, les champignons, les quelites, les pitayas, les myrtilles et les nopales. Ils recueillent également du miel et pêchent des poissons dans les rivières pour des espèces telles que le poisson-chat qu'ils préparent en bouillon.
Certains des aliments qu'ils cuisinent habituellement sont des tamales de citrouille. Au temps des eaux, les femmes fabriquent du fromage à partir de lait de vache. La viande est rarement consommée, sauf dans les espaces rituels et cérémoniels, où la boisson est également l'atole de tejuino, préparée par les femmes à partir de maïs fermenté.
Vêtements traditionnels
L'habillement des Huicholes chez les hommes se compose de costumes faits d'une couverture de coton décorée de broderies multicolores ; ils portent également des chapeaux à larges bords faits de solla, qui sont presque toujours décorés de plumes, de fleurs ou de queues d'écureuil ; et des sacs à dos, qui sont généralement tissés sur un métier à tisser de ceinture, dans lesquels sont représentées des plantes ou des animaux sacrés.
De nombreuses femmes portent des vêtements fabriqués à partir de tissus industriels avec des motifs imprimés.
Activité artisanale
Les Huicholes ont diverses formes d'expression artistique basées sur leur cosmovision qui est capturée dans divers objets d'usage rituel, mais certains d'entre eux ont été convertis en artisanat.
Parmi les objets d'artisanat, on trouve des peintures de fil, qui sont réalisées sur des planches de bois dans lesquelles est placée une base de cire ; des objets en perles de rocaille comme des bules, des violons, des jícaras, des tambours, et des pièces de bois avec différentes figures. Dans ces pièces, les motifs les plus courants sont des plantes et des animaux sacrés, des dieux et des scènes mythologiques. Il y a aussi des sacs à dos et des ceintures faites sur le métier à tisser à la taille, ainsi que diverses broderies de différents styles. Les colliers, les pectoraux, les boucles d'oreilles, les bracelets et autres pièces fabriquées à partir de perles de rocaille sont d'autres objets d'artisanat populaires, tant à l'usage du peuple huichol qu'à la vente.
Musique ou danse
Pour le peuple Huichol, les danses sont étroitement liées à leurcosmovision. Un exemple est la danse du peyotl exécutée à la fin de la saison sèche, qui représente l'arrivée du serpent de pluie du désert de Wirikuta. Dans le cadre de la fête de Namawita Neixa, un groupe de cinq hommes représente les déesses mères de la pluie, parmi d'autres personnages comme la déesse Takutsi Nakawé, notre grand-mère.
Leur musique est très variée. Habituellement associée à la pratique cérémoniale et en conjonction avec le chant, elle est une forme de communication avec les dieux et les hommes eux-mêmes. Parmi les types de chants, on trouve les chants kawitu, qui expriment le savoir mythique des anciens ; les chants de guérison ; les chants d'adieu de l'âme d'une personne décédée ; la musique pour le changement d'autorités ; la musique de xaweri (petit violon) et de kanari (petite guitare), qui consiste en des vers improvisés de passages mythiques ou d'expériences du voyage à Wirikuta ; ainsi que les chants de divertissement ou d'expériences personnelles de la vie quotidienne des musiciens Huicholes.
Médecine traditionnelle
Pour les Huicholes, la maladie peut être causée par la non-observance des dieux ou la mauvaise orientation de l'âme. Dans ce cas, des offrandes doivent être faites et les exigences requises par les dieux doivent être satisfaites par l'intermédiaire du mara'akame ou chaman. Pour les guérisons, les mara'akate sont des intermédiaires entre les hommes et les dieux, pour rétablir l'équilibre.
Parmi les guérisseurs, il y a différents spécialistes tels que le tiyu'uayemave, qui ne connaît que l'herboristerie, et d'autres, les chamans, qui exécutent des chants et des nettoyages avec leurs muwierite (flèches à plumes), qui servent de moyen de communication, accompagnés de prières ou de sifflements. D'autres pratiquent la succion pour éliminer la maladie, et pour effectuer la guérison, il faut jeûner. Parfois, les Mara'akame utilisent l'eau sacrée recueillie sur des sites sacrés comme moyen de guérison. Dans certains cas, les guérisons se font pendant la nuit en présence du groupe familial.
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