Manouches /gitans : Ecoutons-les au lieu de les expulser
Publié le 28 Août 2012
Le film
Voyage aux sources de la culture rom, où Tony Gatlif passe en revue toutes les déclinaisons et toutes les instrumentations possibles de la musique tzigane à travers du Nord-Ouest de l’Inde, en passant par l’Egypte, la Turquie, la Roumanie, la Hongrie, la Slovaquie et la France. Mille ans d’histoire marquée par la haine et le rejet de ces peuples qui jouent leur vie et expriment leurs sentiments jusqu’à la folie. "Latcho Drom" signifie "bonne route".
Les prix du film :
Prix Gervais au Festival de Cannes 1993
Prix Un Certain Regard - Cannes 1993
Prix de La Mémoire France Libre Danielle Mitterrand
Prix Oecuménique du Festival de Munich 1993
Grand Prix Rimini Cinéma 1993
Grand Prix du MIDEM 1994
Prix du Meilleur "Film Experimental" de la Critique Américaine 1996
Musiciens
Manouches :
Tchavolo Schmitt : guitare
Dorado Schmitt : violon, guitare
Hono Winterstein : guitare
Grerta Weiss : guitare
Gogo Schmitt (frère de Tchavolo) : guitare ...
Dorado Schmitt
Un extrait avec Dorado Schmitt
Musique tzigane
Taraf de Haïdouks est un ensemble musical de Rroms de Roumanie, originaire de Clejani. Il est le plus célèbre groupe du genre dans l'ère post-communiste.
Un extrait avec Taraf de Haïdouk
Le réalisateur
Tony Gatlif (de son vrai nom Michel Dahmani), né le 10 septembre 1948 dans la banlieue d’Alger d’une famille de gitans andalous. Il est illétré et apprenti voyou mais les souvenirs de cinéma, qu’il a vu lors de ses courts passages à l’école, ne le quittent plus. A l’âge de douze ans, et afin d’éviter un mariage arrangé, il part pour Alger. Il donne des lettres de noblesse au cinéma gitan depuis "La Tête en mine (1975) jusqu’à "Exils", Prix de la mise en scène à Cannes 2004.
Une critique du journal le monde
LE MONDE - Jean-Luc Macia : Cent minutes de chants, magiques,émouvants. Pas une comédie musicale mais peut- être le premier pamphlet
cinématographique uniquement en musique. Les héros ? : des anonymes bien typés. Oh, ne voyez aucun racisme dans cette épithète car Latcho Drom est sans doute le plaidoyer antiraciste jamais
réalisé.
...Rien n'est affirmé, tout est suggéré. La musique est toujours belle, parfois envoûtante... Comme par magie et avecun vrai talent de cinéaste, Tony Gatlif a
réussi son pari.
Le film, bande de petits veinards