Les compañeros Juventino et Noel Garcia Cruz du CODEDI sont libres
Publié le 21 Mars 2010
NOS COMPAÑEROS JUVENTINO ET NOEL GARCÍA CRUZ, DU CODEDI - AMZ, SONT LIBRES
L'Alliance magoniste zapatiste (AMZ) se félicite de la libération de nos
frères et compañeros du Comité de défense des droits indigènes de Santiago
Xanica (CODEDI) Juventino et Noel García Cruz, aujourd'hui, mercredi 17
mars à 8 heures, du pénitencier de Pochutla (Oaxaca) ; depuis le 15
janvier 2005, ils étaient prisonniers du gouvernement d'Ulises Ruiz Ortiz,
pour le fait de défendre leur terre et leur autonomie.
De même, nous remercions pour leur solidarité et leur fraternité toutes
les personnes, compañeras et compañeros, et toutes les organisations du
Mexique et du monde, puisque cette grande réussite est le résultat de la
lutte et de la solidarité de toutes et de tous.
Il manque encore la libération de notre compañero Abraham Ramírez Vázquez,
du CODEDI, actuellement détenu au centre de réclusion régional de
Miahuatlán de Porfirio Díaz (Oaxaca), qui a été injustement emprisonné
avec nos compañeros le 15 janvier 2005 ; nous continuons à lutter pour sa
libération.
Liberté pour Abraham Ramírez Vázquez !
Libération des prisonniers politiques !
À bas les murs des prisons !
Bien à vous.
Comité de défense des droits indigènes, Santiago Xanica, Oaxaca (CODEDI)
Organisations indiennes pour les droits humains à Oaxaca (OIDHO)
Collectif autonome magoniste (CAMA)
Alliance magoniste zapatiste (AMZ)
DEUX PRISONNIERS POLITIQUES DE SANTIAGO XANICA LIBÉRÉS
17 mars 2010.
C'est une grande joie que d'avoir obtenu la liberté des compañeros Noel
García Cruz et Juventino García Cruz aujourd'hui à 9 h 15. Enfin libres !
Les compañeros, tous deux de la communauté de Santiago Xanica et
appartenant au CODEDI-Xanica, étaient détenus au pénitencier de Pochutla.
Ils ont été les premiers prisonniers politiques emprisonnés par
l'administration d'Ulises Ruiz Ortiz dès janvier 2005. Ils ont ainsi passé
en prison presque tout le gouvernement de l'assassin et répresseur Ulises.
Le compañero Abraham Ramírez Vázquez reste, lui, injustement incarcéré.
Nous continuons à lutter pour la liberté de tou-te-s.
Personne n'est libre tant que nous ne sommes pas tou-te-s libres.
Jusqu'à ce que sorte le dernier prisonnier, n'arrête jamais de lutter.
VOCAL (Voix d'Oaxaca construisant l'autonomie et la liberté)
Traduit par el Viejo.