Le symbolisme de la WIPHALA

Publié le 4 Avril 2011

 

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Cet essai sur la Wiphala est sans prétention exhaustive. L'entreprise mériterait plus que ce court article, mais faute de temps, je réserve les développements plus nourris aux exposés oraux, si l'on m'y invite. Ce billet donnera tout de même un aperçu conséquent de la richesse métaphysique et symbolique du monde andin.

La Wiphala est une bannière constituée des sept couleurs de l'arc-en-ciel, répétées sept fois. C'est un damier de 49 cases colorées dont l'origine est très ancienne. Son usage fut interdit pendant toute la période des colonies et des républiques et il ne fut rétabli qu'au siècle dernier. Formidable symbole de la résistance du peuple indigène, en même temps que résumé de son art de vivre et de sa sagesse, il comporte plusieurs variantes, dont l'une est identique au "drapeau gay". Au Pérou, c'est cette version de la Wiphala que l'on trouve, la plupart du temps suspendue aux devantures des magasins. Dans le monde andin, la présence de cette bannière arc-en-ciel ne signale donc pas un établissement gay friendly. Plus traditionnelle que ce rainbow flag, la Wiphala de 49 cases est répandue dans l'ensemble des Andes, bien que son usage systématique soit plutôt le fait du monde aymara. C'est en Bolivie que le damier coloré est le plus courant, et il a même été institutionnalisé par l'article 6 de la nouvelle constitution.
 
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Il n'est guère possible de parler de la Wiphala comme d'un simple drapeau. Les boliviens la désignent simplement par son nom : Wiphala. Un drapeau, disent-ils, c'est un rectangle. Dés le départ, cela suppose une inégalité entre les différents cotés. En revanche, la wiphala est un carré qui représente une parfaite égalité et un solide équilibre entre le haut et le bas, la gauche et la droite, le vertical et l'horizontal. Le mot Wiphala est composé de deux termes aymara. Wiphay signifie "allez", c'est un cri de triomphe et d'encouragement. Le second terme est phalaj qui désigne le fait de flotter au vent. Le son de ce mot imite le bruit d'une bannière qui claque. Notons également que le préfixe Wi désigne quelque chose de sacré. C'est pourquoi le mot Wiphala commence par Wi, tout comme le nom du dieu Wiracocha, ou celui de la "cité éternelle" de Tiwanaku, Wiñay Marca. Dans l'esprit andin, la Wiphala est donc un symbole sacré.
 
 
 
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La construction de ce symbole unit deux éléments : l'arc-en-ciel et la chakana. J'ai déjà dit à d'autres occasions que la chakana était un croisement, un pont, un symbole de l'inter-relation du haut et du bas, de la gauche et de la droite, de l'homme et de la femme. La philosophie occidentale envisage la relation comme étant secondaire au regard de l'essence ; selon cette perpective, pour qu'existe une relation, il doit exister d'abord deux choses, deux substances à relier. Dans cette logique, l'essence précède toujours la relation. Mais la sagesse andine envisage exactement le contraire. Il n'y a pas d'en-soi, d'essence, de substance propre. D'abord existe la relation, et ensuite seulement, les éléments reliés se mettent à exister. En termes théistes occidentaux, cela reviendrait à dire que ni Dieu ni l'homme ne sont réels en soi, mais que seule est la relation, l'entre-deux. Pour l'homme andin, ce qui est vrai n'est ni sujet ni objet, ni observateur ni observé. Seul l'acte d'observation et la relation ont un caractère essentiel, rien d'autre. Les choses n'ont de réel que la relation, et non l'en-soi qu'elles pourraient éventuellement constituer. Toute chose, tout être n'est que croisement, chakana. C'est la raison pour laquelle, dans la représentation cosmogonique de Pachacuti Yamqui, la divinité Wiracocha - le grand vide - n'est pas représentée hors du cosmos, mais au coeur de celui-ci. De même, la chakana est un parfait symbole du caractère sacré de la relationalité. Son centre (taypi) est vide, mais il est relation et accueil du haut et du bas, de la gauche et de la droite. La cosmovision andine renvoie dos-à-dos les approches dualistes et non-dualistes qui solidifient l'une ou l'autre rive de la vie, ou bien encore les deux. Il n'y a que le courant quantique, sa fluidité, son ouverture qui rend toute chose possible, cette absence d'en-soi, cet entre-deux mal nommé échappant tant à l'essence qu'à la substance, mais origine de tout. C'est le message fondamental de la chakana.
 
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Au niveau symbolique aussi bien que pratique, la chakana fonctionne de façon semblable à la roue de médecine de la spiritualité lakota. Elle peut être appliquée aux divisions de l'année, aux divisions de l'espace, à toutes sortes de classifications. Elle sert également de base à la construction de temples, de portes, d'escaliers, de fontaines. Il suffit de prolonger les lignes d'une chakana à trois degrés pour obtenir un damier de 49 cases de 7 x 7, c'est-à-dire une Wiphala, ce qui lie fortement ces symboles fondamentaux de la tradition andine. Quant à l'arc-en-ciel, il s'agit aussi d'une chakana et d'un pont qui unit le ciel et la terre. Selon Garcilaso, il était l'emblème de la dynastie Inca. Pour Pachacuti Yamqui, l'arc-en-ciel apparut au moment où Manko Qapac arriva dans la vallée de Cusco et décida d'y installer le centre de l'Empire Inca, le nombril du monde. Il existe bien entendu une déité de l'arc-en-ciel (K'uychi, les serpents multicolores à deux têtes, ou encore le puma multicolore) et de nombreuses fonctions magiques le concernant. Outre le lien signalé plus haut entre la chakana et la construction de la Wiphala, notons que si l'on colle ensemble quatre Wiphalas, on obtient de nouveau une structure en forme de chakana, ce qui, une fois encore, lie ces deux symboles du monde andin de manière indéfectible.
 
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L'Empire Inca était divisé en quatre régions, d'où le nom qu'on lui donne en langue quechua (Tawantinsuyu) ou en langue aymara (Pusinsuyu), qui signifie "les quatre régions du soleil". Bien entendu, il existe un rapport entre les quatre éléments et les quatre régions du monde andin. À chacune de ces régions correspond une couleur particulière. Le Chinchay Suyu situé au nord, correspond à la couleur rouge, le Colla Suyu situé au sud, correspond au blanc, l'Anti Suyu situé à l'est correspond au vert et le Cunti Suyu situé à l'ouest, correspond à la couleur jaune. On trouve deux manières de représenter chacune de ces régions. La plus simple consiste en une bannière unie, de la couleur correspondant à la région désignée. L'autre façon consiste à représenter cette région par une Wiphala dont la diagonale centrale correspond à la couleur de la région. Formée d'une seule couleur, cette diagonale de la Wiphala porte le nom de "route de Wiracocha" ou Qhapaq Ñan, "chemin des justes", "chemin du puissant". On la retrouve également sur la chakana où elle s'avère très utile à la compréhension de la géographie sacrée du monde andin, si on la projette sur une carte. Lorsque l'on place le centre de la chakana sur la ville de Cusco, des alignements sacrés apparaissent sur ce Qhapaq Ñan, situant des villes telles que Cusco, Potosi et Tiwanaku sur un axe identique. Ceci montre que la fondation de ces lieux sacrés suit une géographie dont la chakana est la clef.
 
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Chaque couleur de la Wiphala a une signification précise. Le blanc représente le temps et la transformation permanente, le jaune symbolise la force et l'énergie, l'orange représente la culture et la sagesse patrimoniale, le rouge est à la fois couleur de la terre-mère et de l'homme. Le violet symbolise le politique, expression du pouvoir communautaire andin. Le bleu représente l'espace cosmique où s'incarnent les systèmes célestes, produisant sur terre leurs effets naturels. Le vert symbolise l'écosophie et la production andine, ses richesses naturelles.

 

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Il est également question d'une Wiphala de 8 x 8 cases, considérée comme un symbole planétaire, mais représentant plus probablement l'ensemble du continent américain ou Abya Yala. L'Abya Yala inclut la totalité du monde indigène américain, du nord au sud. Il réalise la fameuse prophétie d'union continentale des peuples indigènes, symbolisée par la rencontre de l'aigle et du condor. Actuellement, des rencontres continentales ont lieu chaque année en Amérique. J'ai assisté à la plus récente qui a eu lieu à Tiwanaku. Elle regroupait quelques 450 chamans et hommes-médecines de diverses traditions et fut clôturée par Evo Morales, le président de la république bolivien. Notons qu'à cette occasion, et contrairement aux récupérations pseudo-chamaniques occidentales de la rencontre de l'aigle et du condor, l'assemblée continentale ne donne lieu à aucun syncrétisme rituélique ni métaphysique. Elle respecte parfaitement l'idiosyncrasie de chaque tradition représentée, sans les confondre aucunement. On n'y trouve pas de hutte de sudation lakota mélangée à la mesa andine et à la prise de plantes maîtresses amazoniennes. On n'y propose aucun mixage de symboles disant, par exemple, que le condor correspond au cerveau droit de l'homme et l'aigle à son cerveau gauche. La rencontre de l'aigle et du condor ne cautionne pas ce genre d'inepties et s'attache plutôt à réaliser une célébration interculturelle et spirituelle respectueuse de toutes ses composantes. Quoiqu'il en soit, la Wiphala continentale est un carré de 8 x 8 cases, autrement dit un damier de 64 éléments. Je choisis cette variante de la Wiphala pour montrer comment les Incas pouvaient utiliser ce symbole comme table de calcul. Ainsi, si l'on attribue un nombre à chaque couleur et que l'on considère le Qhapaq Ñan, la diagonale blanche, comme zéro (ou 9. J'expliquerai peut-être un autre jour cette équivalence du 0 et du 9 dans la symbolique andine), l'ensemble de la Wiphala peut servir de table de multiplication. Utilisons par exemple les nombres situés au sommet en partant de la gauche et ceux situés à gauche en partant du sommet. Première case, en haut à gauche, 1 x 9 = 9(0). Descendons à la deuxième case et prenons le résultat sur les cotés de la Wiphala : 2 x 9 = 18. Décalons à la troisième case et prenons le résultat : 3 x 9 = 27. Descendons encore à la quatrième case et voyons le résultat : 4 x 9 = 36, etc.

 

 

 

 

 

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  Je ne peux pas développer tous les calculs qu'autorise la Wiphala et le lecteur devra pour l'instant se contenter de ce petit exemple, que je n'ai pas choisi au hasard, car pour le monde andin, le nombre 9 a une grande importance symbolique. Il représente la structure symétrique du cosmos et la porte d'accès à ce qu'en occident, les Rose+Croix d'autrefois appelaient "l'autre moitié du monde que le monde ne connaît pas". Dans l'esprit de l'homme andin, le cosmos est double. Il comporte non seulement la partie visible que tous connaissent, mais aussi une autre moitié, invisible, qui constitue la source et l'origine du monde visible. A ce titre, le principe de symétrie peut symboliser cette structure double du cosmos, et c'est pourquoi les cultures andines adoptèrent le nombre 9 pour la représenter. La table de multiplication par 9 que les aymara appellent llatunka est en effet structurée symétriquement, comme pour évoquer le miroir cosmique. Le site de la communauté Sariri montre quelques exemples de ces symétries, reconnaissables jusque dans l'art textile, puisque le célèbre poncho andin est conçu à partir de deux pièces symétriques cousues l'une à l'autre.

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La sagesse ancestrale des Andes enseigne que la plupart des hommes et des femmes ne s'en tient qu'à la surface des choses et des êtres. On pense aux effets sans réfléchir vraiment à leur origine, située à l'intérieur, et donc, relevant de l'invisible. Les deux faces interne et externe de la réalité sont complémentaires et il s'agit donc de percevoir l'univers dans son intégralité, aussi bien dans sa matérialité que dans son immatérialité. Dépourvus de cette vision intégrale, notre situation devient difficile. Nous n'avons plus les clefs qui sont dans l'ombre des choses, dans leur intériorité.

Le message du miroir cosmique qu'est le Llatunka s'exprime dans notre capacité à remonter jusqu'à l'origine, à passer à l'autre coté de nous-même pour lire dans le miroir. On peut avoir une meilleur compréhension de ce qui se produit dans notre vie lorsqu'on génère périodiquement une première condition : Le silence intérieur (en aymara Amuki). Ce silence peut permettre d'appréhender le niveau de causalité qui est enfoui en nous. Dans le monde andin, l'intérieur est lié au monde souterrain ou monde d'en-bas (Uku-Pacha). C'est là que se trouve l'invisible, l'intériorité, l'origine. Le monde extérieur du visible et des effets est quant à lui signifié par le monde d'ici ou Kay-Pacha. Pour percevoir en nous notre propre Uku-Pacha, en lien avec notre Kay-Pacha, pour appréhender ce lien entre invisible et visible, origine et manifestation, nous autres, les chamans andins, célébrons la cérémonie de l'Amuki, qui induit et nourrit ce silence intérieur. Cette cérémonie cultive deux attitudes. En premier lieu, nous cessons de parler pendant un certain temps. Cet acte permet de revenir au calme et à la clarté. Les faits se manifestent à notre conscience tels qu'ils sont, plutôt que tels que nous les arrangeons et voulons les voir. Ensuite, nous nous engageons à ne pas émettre de jugement, ce qui veut dire que nous allons seulement regarder et observer ce qui se passe vraiment. De cette façon, nous nous libérons de l'intérêt personnel pour entrer dans le bien vivre commun (Sumaq Kawsay).

Par la pratique de l'Amuki, nous commençons à écouter davantage les sons du corps-esprit. Nous découvrons, nous nous resouvenons, et nous parvenons à comprendre bien des choses. La pratique de l'Amuki permet, à l'étape suivante, de percevoir un autre silence magique, celui de l'entourage et de l'espace. En aymara, cet autre silence porte le nom de Chuju. Il est fortement lié à l'irruption du monde d'en-haut (Hanan-pacha) et il s'aventure plus loin que la seule causalité. C'est comme si l'on entrait dans un temple et que tout s'éclairait d'un seul coup, instantanément. On n'écoute plus seulement l'intériorité et son propre esprit, mais c'est tout l'environnement qui devient pure écoute et miroir. Il se produit une union intime et indivisible entre le visible et l'invisible, le matériel et l'immatériel, le conscient et l'inconscient. Le Chuju apporte une autre perception de la vie. Libre de la localisation sur soi, nous faisons l'expérience de la communauté (le Chuju). Même les problèmes les plus grands - que l'on perçoit ainsi à partir de la perspective individuelle - perdent de leur importance en étant vus à partir de la perception communautaire ou panoramique.

  

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Il se produit à Tiwanaku un phénomène sur lequel, à ce jour, je n'ai rien lu ni entendu. Les constructeurs de la cité sainte avaient, nous le savons, une connaissance très approfondie des technologies acoustiques. J'ai dû me rendre au moins une dizaine de fois sur les lieux. Comme tout le monde, je me suis amusé à murmurer des paroles dans le temple de kalasasaya, pendant qu'une personne, placée de l'autre coté du mur nord, à environ 50 mètres de moi, pouvait à son grand étonnement, entendre tout ce que je disais, en écoutant à travers un trou dans le mur, percé en forme de conduit auditif. Mais ce qui est plus étonnant encore et que personne ne remarque, tant on est peu enclin à l'écoute de l'environnement, c'est qu'il règne sur l'ensemble du site une sorte de silence palpable et matériel, que même les cris des écoliers ne parviennent pas à effacer. Simplement, les bruits se superposent à ce silence palpable qui ne disparaît pas. Si un jour vous visitez cet endroit, soyez attentif à ce silence étonnant, à cette vibration muette et permanente de l'air. C'est le Chuju, que le génie technologique indigène de Tiwanaku est parvenu à rendre palpable de façon surprenante.
 
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Pour conclure ce billet qui a déjà largement dévié de son objet initial, je souhaiterais revenir sur la question des deux moitiés du monde et du miroir cosmique. Son rôle est extrêmement important dans la médecine kallawaya. On ne se contente pas seulement de soigner des symptômes ou des effets, mais on tente toujours de remonter de cause en cause, jusqu'à l'origine du mal dont souffre le sujet traité. L'une de mes premières patientes occidentales s'appelle Emmy. Elle se trouvait depuis plusieurs mois en Bolivie et souffrait constamment de problèmes physiques. Cheville foulée, vomissements, diarrhée, fièvre, maux de tête, etc. Les symptômes avaient peu de rapport entre eux et ne suffisaient pas à expliquer les synchronies malheureuses qui la frappaient souvent. Nous supputions des causes autres que physiques à son mal. Grover et moi aurions pu nous contenter de soigner un à un les problèmes de diarrhée et autres, car il existe des plantes très efficaces pour cela. Toutefois, lorsque nous l'interrogeâmes, Mama Coca conseilla de pratiquer un recouvrement d'âme et donc, de soigner tous ces maux à partir de l'autre coté du monde, sur le terrain de l'invisible. Les feuilles sacrées indiquaient que la patiente souffrait d'une perte d'âme, à cause du décès de sa grand-mère, survenu au début de son voyage en Bolivie. Venait se greffer sur ce décès une autre perte d'âme, occasionnée par une chute lors d'un voyage à Machu Picchu. Mon esprit occidental était quelque peu sceptique sur l'efficacité de l'opération. Si je la sentais nécessaire, j'imaginais qu'elle ne suffirait pas et devrait être complètée par une prise de médecines kallawaya. Je n'envisageais pas de pouvoir soigner une maladie à partir d'un rituel seulement et j'aurais plutôt penché pour une solution mixte, associant rituel et remède à base d'herbes. J'avais aussi à l'esprit la restriction posée par Ina Rösing quant à l'efficacité de ce qu'elle appelle "la guérison symbolique". Pour opérer une guérison symbolique efficace, le thérapeute et le patient doivent, selon cette auteure, partager le même univers symbolique. Or, ce n'était pas du tout le cas pour Emmy et les kallawaya. J'ai pourtant assisté à la guérison symbolique la plus rapide et la plus efficace de toute mon existence, sans autre remède que le rituel. Non seulement le recouvrement d'âme fonctionna parfaitement, mais dés la fin du rituel, tous les symptômes spectaculaires dont souffrait Emmy cessèrent, alors même que nous redescendions en courant et en riant de la montagne sacrée. Plus de diarrhée, plus de maux de tête, rien. Ceci montre que dans des situations particulières, les rituels peuvent à eux seuls, guérir certaines maladies. Cela souligne également l'importance que peut avoir dans le monde andin, l'exploration de la partie invisible et souterraine des choses.

 

 

 

 

 

http://kallawayancani.blogspot.com/

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 























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P
<br /> Tu penses vraiment qu'il faille dire malheureusement ?<br /> De grands penseurs de l'histoire ont figuré parmi les mathématiciens et économistes tels que Thalès, Pythagore, De Vinci, Descartes, Blaise Pascal, Newton, Arago, Enstein, Lemonier... et même Karl<br /> Marx considéré comme un grand économiste de son temps.<br /> <br /> Je ne pense sincèrement pas qu'il soit nécessaire non plus de passer par les mathématiques pour être philosophe voire penseur. Mais les maths apportent cette logique implacable dans toutes les<br /> démonstrations théoriques de ce qui nous entoure.<br /> <br /> Bises,<br /> Le Papy<br /> <br /> <br />
C
<br /> Oui, c'est vrai que l'on ne peut échapper aux maths mais j'essaie par tous les moyens de m'éloigner le plus possible des chiffres qui me contrarient.....j'aime tellement meiux les lettres!<br /> C'est évident que l'on vit dans un monde de chiffres....malheureusement!<br /> bises<br /> caroleone<br /> <br /> <br />
P
<br /> Bonsoir Caroleone,<br /> <br /> Je ne pense pas être aussi calé que tu le dis mais c'est vrai que tout m'intéresse. Je suis loin d'être un matheux ! Il faut reconnaître que les Mayas étaient vraiment en avance sur leur temps et<br /> ils maîtrisaient parfaitement les mathématiques. Leurs pyramides en sont une preuve.<br /> On ne peut échapper aux mathématiques, elles sont tout ce qui nous entoure. Le nombre d'or explique énormément de choses en ce qui concerne les sciences de la nature et de la vie, les proportions<br /> du corps humain (Léonard) ou la peinture, l'architecture et même la musique.<br /> <br /> http://fr.wikipedia.org/wiki/Nombre_d'or<br /> <br /> Bises,<br /> Le Papy is back<br /> <br /> <br />
C
<br /> Papy,<br /> Tu es vraiment calé et tout t'intéresse, moi dans ce truc, c'est ce que je ne comprends pas à cause des chiffres qui ne sont pas du tout "mes amis". Mais si je t'ai appris quelque chose, je suis<br /> bien contente car tu as de nombreuses cordes à ton arc dans tous les domaines....<br /> Bises<br /> caroleone<br /> <br /> <br />
C
<br /> Bonsoir Selma<br /> <br /> Tu as raison de t'inspirer de ce modèle pour le répliquer, c'est pour ma part ce que je vais faire pour mon prochain bulletin de vote des présidentielles....on vote pour ses convictions,n'est-ce<br /> pas, c'est ce qui me motive lorsque je me déplace.<br /> Amicalement<br /> caroleone<br /> <br /> <br />
P
<br /> Tudjûuuu ! J'étais méchamment à côté de la plaque !<br /> Par déduction je n'étais pas trop loin de l'interprétation calendaire, mais avec la wiphala à 49 cases j'étais loin d'imaginer qu'il y avait des variantes à 81 cases qui pouvaient servir de<br /> calculatrices ! C'est vraiment une science très intéressante. Je t'avoue qu'il me faudra revenir plusieurs fois sur ce sujet pour mieux comprendre tout ce qui est expliqué.<br /> <br /> Bises,<br /> Le Papy sans neurone !<br /> <br /> <br />
S
<br /> je trouve ces "assemblages" de couleurs magnifiques, je me suis permise d'en copier un, afin de le reproduire en "tapis miniature". Je ne sais pas quelle est sa symbolique mais j'aime bien.<br /> selma<br /> <br /> <br />