Le Chili demande l'aide internationale
Publié le 1 Mars 2010
SEISME - Un couvre-feu a été instauré dimanche soir à Concepcion, tandis que les violentes répliques perturbent les secours...
15h25: Une personne a été tuée par balles dans la nuit à Concepcion
«quelques tirs" des forces de l'ordre ont eu lieu pendant la première nuit de couvre-feu. «Il y a eu quelques tirs, les forces de police ont pris le contrôle de la zone», a déclaré le
vice-ministre de l'Intérieur Patricio Rosende à la presse. «Il y a eu une personne tuée, mais pas de pillages d'installations commerciales ni de résidences particulières», a-t-il
précisé.
14h59: Le bilan officiel passe à 711 morts
14h48: Le Chili a sollicité officiellement l'aide internationale
Une réplique de magnitude 6,2 a été enregistrée dans la nuit de dimanche à lundi au centre du Chili, au lendemain du tremblement de terre de magnitude 8,8 qui a fait plus de 700 morts, a annoncé
l'Institut gouvernemental de géophysique américain (USGS).
Des dizaines de répliques de magnitude supérieure à 5 se sont produites depuis le séisme. La plus puissante, de magnitude 6,9, a été enregistrée à peine une heure
après le tremblement de terre. Elles perturbent du coup l'organisation des secours.
Couvre-feu
Un couvre-feu a été instauré dimanche soir à Concepcion, deuxième agglomération du Chili, l'une des plus touchées par le séisme de samedi, et théâtre dans la journée de scènes de pillage.
Le couvre-feu, décrété par les autorités militaires locales, est entré en vigueur dimanche à 21h locales (1h, heure française) jusqu'à 6h locales (10h, heure française) lundi, précédé d'annonces par hauts-parleurs à la population.
Des personnes interpellées
Au cours de ce cuovre-feu, au moins 160 personnes ont été interpellées dans la nuit de dimanche à lundi à Concepcion.
Des militaires, aux côtés de la police, ont patrouillé dans la nuit les rues de Concecpion, la deuxième ville du pays, toujours privée d'électricité et plongée dans l'obscurité totale, deux jours après le séisme qui a fait au moins 708 morts, et de nombreux disparus.
Symboliquement, il s'agit du premier couvre-feu décrété au Chili depuis la dictature militaire d'Augusto Pinochet, de 1973 à 1990.
B.D. avec agence ( 20 minutes)