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/image%2F0566266%2F20250325%2Fob_2f9919_panorama-playa-de-los-frailejones-pa.jpg "Cocomagnanville a été créé en hommage à Pierre Kerhervé, mon grand-père coco qui m'a permis de devenir l'adulte que je suis. Ce blog évolue au fil du temps, des connaissances et de la maturité de son auteure. Il est à présent presque essentiellement dédié aux peuples originaires de l’Abya Yala (les Amériques) et je me suis appliquée à documenter chaque peuple et culture qui la composent. A présent, les lecteurs qui le souhaitent pourront retrouver cette base de donnée sur un site que je leur ai dédié : Peuples autochtones d'Abya Yala.")
La mosaïculture
Publié le 29 Mars 2013
Le jardin du Québec, la légende de la Terre mère ( on voit ici Aataensic, jeune fille huronne wendat ) Canada
La mosaïculture est une forme d’horticulture qui s’apparente aux mosaïques selon un terme inventé en 1867 par le jardinier lyonnais J. Chrétien qui travaillait au parc de la Tête d’or.
C’est l’art de composer des massifs fleuris qui associent les couleurs des floraisons aux formes des feuillages pour créer des motifs, voire des textes selon des dessins préétablis.
Les cobras protecteurs de Boudha, Inde
Les plantes utilisées le plus souvent représentent un intérêt par leur couleur, la forme de leurs fleurs, l’homogénéité de leur croissance.
Par exemple on trouve dans les plantes à feuillage :
Cinéraire, irésine, alternanthera, santoline, joubarbe, fétique, sedum
Dans les plantes à fleurs :
Begonia, ageratum, lobelia, œillet d’inde, alyssum, scaevola.
La mosaïculture était très en vogue sous le second empire et des jardiniers dès lors se spécialiseront puis cette mode décline au début du XXe siècle.
Alternanthera ficoida
festuca glauca
scaevola
Chaque œuvre est soutenue par une structure en acier recouverte de treillis métallique représentant le modèle voulu. La structure est ensuite enrobée d’un filet rempli de terreau dans lequel ont été plantés, manuellement, les végétaux spécialement cultivés pour la mosaïculture. La végétalisation des structures se réalise en serre au printemps. Les structures florales sont ensuite transportées et montées sur le site choisi lorsqu’elles ont atteint le degré de croissance souhaité. L’œuvre végétale revêt alors sa robe de couleurs pour le grand plaisir de nos yeux !
L’œuvre inspirée du film de Frédéric Back « L’homme qui plantait des arbres » a requis pas moins de 800 000 plants.
L'homme qui plantait des arbres
De nos jours, cette pratique refleurit d’un renouveau très créatif qui s’épanouit lors les mosaïcultures internationales qui sont sensées se produire tous les 3 ans, produites par le comité international de mosaïculture.
Les deux premières éditions eurent lieu à Montréal (Québec) en 2000 et 2003.
L’édition de 2003 dont j’illustre cet article avec les superbes photos sont celles de l’édition de 2003 dont le thème était Mythes et légendes du monde. 51 villes de 32 pays y participèrent.
Cette année, après dix ans d’interruption, les mosaïcultures internationales se dérouleront à Montréal toujours sur le thème de L’arbre aux oiseaux du 22 juin au 29 septembre 2013 au jardin botanique de Montréal.
Les couleurs de la paix, Angers France ( les 2 images)
Rêverie dans un jardin du grand siècle Paris, France, prix d'honneur
Matriochkas, symboles de la fertilité, Moscou Russie
La fête de Gion Matsuri, Kyoto, Japon
Festivités de la ducaste de Mons, le méchant dragon, province du Hainaut, Belgique
La fantastique grande muraille Pékin Beijing, Chine
Les géants (moaïs) assoupis sur le flanc du volcan, Ile de Pâques, Chili
La légende des pierres multicolores, Shanghaï, Chine, prix d'honneur
Janus, celui qui sait, Gênes, Italie
La légende de Dabovita, Bucarest, Roumanie
Le site des mosaïcultures internationales ICI
Sources : wikipédia, mosaiques internationales, les images ainsi que d'autres sur ce site ICI