L'aigle dépité - Abdallah reste en prison
Publié le 7 Avril 2013
Parfois les tires d’ailes sont impuissants
ils ne suffisent pas à contrer l’injustice,
l’aigle s’envole lourdement
il repart dans son aire d’un air triste.
Ses messages d’espoir n’ont pas su
tremper les barreaux dans l’acide,
inverser la tendance des vicieux
qui d’un pouvoir avide
reçoivent les ordres impérieux.
Les barreaux des prisons de la honte
ne s’écarteront pas devant toi,
les volontés de cette terre défunte,
n’y changeront rien.
Pour autant la vie mérite le combat.
L’aigle surpris va se reprendre,
et de ses envolées là-bas
dans son ciel généreux dégagé,
il volera de nouveau pour l’amitié
diffuser dans des messages de soie.
Car l’espoir est graine du futur
il doit germer dans nos esprits en émoi,
armer nos bouches de mots si purs,
armer nos mains de roses mûres,
pour qu’un jour la liberté
triomphe contre les mauvaises lois.
J’allume une étoile dans le ciel tendre d'azur
pour toi Georges du haut de mon échelle,
elle veillera sur la paix colombe,
plongera ton cœur dans un cocon joli,
et ravivera la flamme d'une embellie ;
qu’enfin les barreaux s’effacent,
que les bras qui t’aiment t’enserrent,
comme les messages dans les serres
d’un aigle revenu
porteur d’un monde plus beau.
Carole Radureau (07/04/2013)
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La liberté de Georges Ibrahim Abdallah jugée irrecevable ICI