José Marti
Publié le 23 Janvier 2013
José Marti
160 ans de la naissance de José Marti, une petite chrono puis des liens vers tous les articles épatants que cache ce modeste blog inspiré par la pensée martienne.
José Julian Marti y Pérez né le 28 janvier 1853 à La Havane, mort le 19 mai 1895 à Dos rios (Cuba)
Homme politique, philosophe, penseur, journaliste, poète cubain
Fondateur du parti révolutionnaire cubain
Héros national cubain et martyr de la lutte pour l’indépendance
" L’âme émane, égale et éternelle, des corps divers en formes et en couleurs. Il pèche contre l’Humanité quiconque fomente et propage l’opposition et la haine des races."
Chronologie
- 28 janvier 1853 : naissance à La Havane dans une famille pauvre. Ses parents sont Mariano Marti ( De Valence) et Leonor Pérez Carbrera ( de Ténériffe) Sa conscience révolutionnaire et éducatrice sera éveillée au contact de Rafael Maria de Mendive, le directeur du collège San Pablo.
- 1868 : « Cri de Yara », début de la guerre de 10 ans à Cuba
" Les avortons, il ne leur manquera jamais que le courage. Ceux qui n’ont pas foi en leur terre sont des avortons. Parce que le courage leur manque à eux, ils le nient aux autres."
- 1869 : Il entrera en contact avec des ouvriers socialistes et anarchistes. Il publie dans un journal le drame Abdala (réquisitoire contre l’Espagne)
- 1870 : Un tribunal le condamne à 6 ans de travaux forcés
- 1871 : Il est envoyé à l’île des pins puis déporté à Cadix. Il s’inscrit à l’université de Madrid, il restera 4 ans en Espagne deviendra licencié en lettres et philosophie, droit civil et canon à Saragosse. Publication d’une brochure La république espagnole devant la révolution cubaine.
" Nulle proue n’est capable de fendre un nuage d’idées. Une idée énergique, que l’on fait flamboyer à temps à la face du monde, stoppe, telle la bannière mystique du jugement dernier, une escadre de cuirassés."
- 1873 : Il revient au pays en passant par Paris (il y rencontre Victor Hugo), Londres (il y donne des conférences), le Mexique puis le Guatemala. Il y réside 4 ans. Il écrit des textes révolutionnaires qui arriveront jusqu’à Cuba et feront sa popularité.
- 1877 : Au Guatemala, il est professeur de littérature française, anglaise, allemande, italienne, d’histoire et philosophie à l’école centrale
" Nous ne pouvons plus être ce peuple de feuilles qui vit au gré de l’air, la cime couverte de fleurs, claquant ou bourdonnant selon que le caprice de la lumière la caresse ou que les tempêtes la fouettent et la ravagent : les arbres doivent se mettre en rang pour que le géant aux sept lieues ne passe pas ! C’est l’heure du dénombrement et de la marche unie, et nous devons aller en carré serré, comme l’argent à la racine des Andes."
- 1878 : Retour à Cuba qui est colonie de la couronne d’Espagne, début du combat révolutionnaire par un discours enflammé sur la tombe du poète Torcello.
- 1879 : Guera chiquita, il est conspirant et déporté de nouveau en Espagne dont il s’évade rapidement. Il rejoint New York et s’établit ensuite au Venezuela. Publication de la revue Revista Venezolana.
" L’incapacité n’est pas le fait du pays naissant, qui demande des formes qui s’y accommodent et une grandeur utile, mais de ceux qui veulent régir des peuples originaux, à la composition singulière et violente, au moyen de lois héritées de quatre siècles de libre-pratique aux Etats-Unis, de dix-neuf siècles de monarchie en France".
- 1880 à 1890 : Il est à New York et publie le 3 avril 1892 les statuts du parti révolutionnaire. Il expose ses idées d’avant-garde dans le journal La patria. Il met en garde les pays d’Amérique latine contre tout compromis politique et économique avec les EU dans Nuestra America. Il fonde la Liga, une association destinée à la protection et l’éducation des cubains et portoricains pauvres de couleur. Le général Antonio Maceo organise un mouvement d’insurrection à Cuba.
- 1884 : Devient Directeur de la revue "La América" de New York
- 1891 : Il publie "Versos Sencillos"
" L’homme naturel est bon, et respecte et récompense l’intelligence supérieure tant que celle-ci ne se prévaut pas de sa soumission pour le blesser, ou ne l’offense pas en se passant de lui, ce qui est là quelque chose que l’homme naturel ne pardonne pas, disposé comme il l’est à récupérer par la force le respect de celui qui le blesse dans sa susceptibilité ou porte préjudice à son intérêt."
- Janvier 1895 : il rejoint le général Maximo Gomez à St Domingue pour préparer un retour armé à Cuba, il est proclamé major général de l’armée de libération. Il écrit et publie le Manifeste de Monte-Cristo.
- Février 1895 : Débarquement à Cuba, ils sont rejoints par le général Antonio Maceo et forment l’armée manbise.
- 19 mai 1895 : Marti est tué lors de la bataille de Dos Rios, il est âgé de 42 ans.
- 1898 : L’Espagne vaincue quitte Cuba. Elle sera remplacée par les Etats-Unis.
" Le dédain du voisin formidable qui ne la connaît pas est le plus grand danger que court notre Amérique ; et il est urgent, parce que le jour de la visite est proche, que le voisin la connaisse, la connaisse vite pour qu’il ne la dédaigne pas. La convoitise risquerait peut-être de s’y infiltrer par convoitise. Par respect, après l’avoir connue, elle en ôterait les mains. Il faut avoir foi dans le meilleur de l’homme et se méfier du pire. Il faut donner l’occasion au meilleur, afin qu’il se révèle et prime sur le pire. Sinon, le pire primera."
Ses écrits :
- 1882 : Ismaelillo dédié à son fils
- 1891 : Versos sencillos, inspiré par les transcendantalistes américaisn ( Ralph waldo Emerson et Walt Whitman entre autres)
Essais :
- 1871 :El presidio politico en Cuba
- 1891 : Nuestra America
- Versos libres
Les paroles de la chanson Guajira Guantanamera sont extraites de son poème Versos sencillos.
Tous les extraits cités sont tirés de Notre Amérique, texte dont la lecture me semble indispensable à connaître pour qui aime ce continent.
Notre Amérique sur cocomagnanville ICI
Retrouvez un autre de mes articles, José Marti l'éducateur ICI, qui complète cette chronologie.
Puis Ma race de José Marti sur cocomagnanville ICI
Puis Marti et moi de Juan Gualberto Gomez ICI
Caroleone : " Un grain de poésie suffit à parfumer tout un siècle" José Marti, l'un de ceux qui m'inspirent.
Sources : Wikipédia, miroirs cuba, notre amérique, cocomagnanville