Indiens des grandes plaines : Us et coutumes
Publié le 6 Octobre 2012
Indiens des grandes plaines : Us et coutumes
"Beauty and the best" AR
beauty and the best- Alfredo Rodriguez MODE DE VIE et RELATIONS SOCIALES Chasse En dehors du bison qui constituait la base de l'alimentation des indiens, quelque petit gibier venait varier le menu ...
Une autre lecture de cet article
MODE DE VIE et RELATIONS SOCIALES
Chasse
En dehors du bison qui constituait la base de l’alimentation des indiens, quelque petit gibier venait varier le menu de temps en temps telle l’antilope.
La chasse faisait déplacer les tribus au gré des saisons. Le lieu de campement était déterminé par deux priorités liées à la chasse :
- L’eau pour la cuisine et le tannage des peaux
- Le bois des bosquets pour le feu.
Le conseil des sages désignait des chasseurs-éclaireurs qui devaient annoncer l’arrivée du troupeau à la tribu. Généralement, le bruit du martellement des sabots s’entendait à des dizaines de kilomètres à la ronde et le nuage de poussière accompagnant le troupeau se voyait de loin.
Les signaux de fumée
Couverture
Ils étaient envoyés par les chasseurs et les guerriers des plaines. En utilisant une couverture placée au-dessus du feu ils produisaient des volutes de fumée plus ou moins importantes pour signaler la présence d’un troupeau ou l’approche d’un ennemi.
LA CHASSE
"New arrows" AR
L’indien qui vit en parfaite symbiose avec la nature connait très bien les informations concernant les animaux présents sur son territoire. Il considère l’animal comme son égal et pense qu’il faut amadouer la force surnaturelle avant la chasse afin de ne pas irriter celle-ci.
« Excuse-moi de devoir te tuer, grand-père ours, mais c’est pour nourrir ma famille ».
De nombreuses cérémonies précédent les périodes de chasse : jeûne, danses, purifications, abstinences sexuelles….
Les armes utilisées à la chasse
- Lance, coute avec pointe en silex puis en fer et arc en bois (hickory) et renforcés par des bandes en nerf de bison, flèches aux pointes d’os ou de pierre
- Massue, manche en bois, tête en bois ou en pierre
- Gilets tressés avec des fibres de végétaux
- Pièges : chute de tronc d’arbre, lanières de cuir qui étrangle, collets….
- Armes à feu : les indiens commencent à acheter des fusils auprès des comptoirs coloniaux en troquant des peaux de castor, au début, c’est un véritable luxe.
- arc et flèches
Vieil arc sioux assiniboine
Mode de chasse :
- Le chasseur déguisé sous des peaux de bison ou de loup s’approche très près de la proie et décoche de nombreuses flèches en quelques minutes
- Les chasseurs effraient le troupeau, parfois en allumant des feux pour le pousser vers une falaise. Les hommes avancent dans une formation en V. Les bisons tombent se fracassant au bas de la falaise où les attendent les femmes, les vieillards et les enfants qui les dépècent rapidement.
- L’hiver, le chasseur chausse des raquettes et accompagné de chiens traque le bison qui lui s’enfonce dans la neige et peine à progresser.
"Target practice" AR
Conservation de la réserve de viande
Le séchage est la meilleure façon de faire des réserves suffisantes pour l’hiver. Pour cela, il faut découper la viande en fines lanières, la fumer, la sécher, la broyer et ensuite la mélanger avec des fruits sauvages et de la graisse pour obtenir le PEMMIKAN.
Le gibier est partagé avec la famille et la communauté.
- La peau sert confectionner les vêtements, les mocassins, les habitations, les couvertures. Elles fournissent les courroies servant à attacher les perches des tipis. Elles servent à fabriquer les ceintures, les étuis à couteaux, et recouvrent les tambours de danse et les hochets.
- Les vessies servent à faire des bacs et de récipient pour les boissons.
- Le côté rugueux des langues sert de brosse à cheveux.
- Les tripes étirées, tournées, séchées, huilées servent de fil à coudre, de pièges, de lignes…
- La dent montée sur un manche peut faire un excellent couteau
- Les os se transformeront en hameçons, pointes de flèches
Des armes pour la guerre
Le tomahawk
C’est une hache de guerre qui est une arme d’assaut fabriquée en silex puis ensuite en cuivre ou en fer. Il servait aussi bien à frapper qu’à être lancé avec force et précision.
Le couteau
Il était en pierre ou os taillé et poli et transporté dans un étui profond qui ne laissait dépasser que l’extérieur du manche.
Couteau et étui lakota
Trois apports des blancs aux indiens
- Le cheval
1598 : Les premiers chevaux montés par des espagnols arrivent en Amérique du nord et au Nouveau-Mexique.
1680/1692 : Révolte des indiens qui s’emparent des chevaux des colons espagnols. Certains chevaux s’échappent et arrivent dans les plaines où le terrain est idéal pour favoriser leur reproduction. Les premiers troupeaux de chevaux sauvages sont nés !
Les indiens apprennent à capturer ces chevaux sauvages qui leur faciliteront considérablement leurs conditions de vie.
- Le cheval sert de monnaie d’échange
- Il peut enrichir une personne en augmentant le nombre de chevaux qu’elle réussit à rassembler
- Les indiens deviennent d’habiles dresseurs et cavaliers
- Pour la chasse au bison, cela devient plus aisé de sélectionner sa proie
- Le cheval sert à traîner des travois
"The stolen horses" AR
2. L’alcool
Il est échangé au départ dans les trocs contre des peaux. Les indiens deviennent vite dépendants et l’alcool les incite à voler du bétail, des chevaux, à prostituer leurs femmes, à refuser les règles de morale….
Désespérés par la colonisation forcée, ils sont noyés progressivement, désœuvrés, enfermés dans des réserves et deviennent de plus en plus dépendants de ce poison.
« L’alcool fournit une échappatoire à l’humiliation de la défaite ».
3. Les épidémies
Avec l’arrivée de l’homme blanc, de nouvelles maladies et épidémies s’introduisent dans ces populations dépourvues d’anticorps et les déciment en masse ; typhus, variole, choléra provoqueront des millions de morts et aideront par là-même les colons.
LES CROYANCES
Couverture
"A prayer for the buffalo" AR
Les indiens pratiquent une religion de type chamanique et attribuent des pouvoirs aux forces et éléments terrestres ainsi qu’aux esprits.
Pour appréhender la religion des indiens, il faut avoir connaissance du pouvoir de chaque chose et pour se faire partir à la recherche de visions.
Les visions sont ressenties à certains endroits riches en énergie, quelquefois dans les cabanes à suer, également en jeûnant et en ne dormant pas pendant plusieurs nuits.
Les shamans
Rituel shamanique précédant la danse de la pluie
Le shaman connait les plantes, sait où les cueillir, comment les préparer et les administrer mais souvent il peut guérir le malade en se servant de sa force de persuasion et en lui faisant comprendre qu’il peut guérir. Ces moyens de persuasion peuvent être le chant, la danse, les déguisements. Pour cela il doit se préparer physiquement en jeûnant quelques jours, en se purifiant dans la cabane à suer, en fumant du tabac avec le calumet, en se baignant dans l’eau glacée. Tout ceci doit lui permettre d’entrer en transes et que sa force de persuasion provoque ou apporte la guérison avec l’aide des esprits tutélaires.
Dans le shamanisme, la maladie n’est pas perçue comme chez les occidentaux : lorsqu’une personne est malade, ils pensent que la maladie représente 25% de la maladie et que les 75 % restants correspondent à la peur.
Les plantes soignent les 25% de la maladie, la force suggestive fait le reste.
"Les indiens vivent dans une atmosphère de spiritualité, une religion sans hiérarchie ayant pour temple la nature".
Depuis la colonisation, les indiens ont été imprégnés par les religions des blancs. Dans les réserves, il y a des églises catholiques, anglicanes, protestantes, mormones, baptistes, réformistes….
Malgré tout, les indiens gardent assez intactes leurs traditions chamaniques et continuent pour certains à utiliser le peyotl, cactus qui provoque des visions hallucinogènes qui permettent d’entrer en contact avec les esprits.
Les leaders religieux traditionnels sont bien souvent de nos jours les leaders politiques.
Symboles religieux
Le calumet
Avant de partir en expéditions, les indiens fument le calumet. C’est une grande pipe sacrée, décorée avec soin. Les indiens fument un mélange de tabac et d’herbes aromatiques qui permettent de créer une harmonie avec les esprits. La fumée symbolise la prière, le cadeau ou l’aide du grand esprit.
Un « Calumet de la paix » Lakota (Sioux) sans le fourneau conservé à la Bibliothèque du Congrès des États-Unis
L’animal totem
Couverture
Les braves se mettaient sous la protection de leur animal-totem (fétiche), ou des forces de la nature ou du grand esprit.
Les symboles étaient peints ou gravés sur les vêtements, les fourrures, les armes, les chevaux ou parfois peints sur le corps du guerrier.
Voici l’exemple de mon animal-totem symbolique puisque je ne part pas en guerre ( enfin pas encore)
La Loutre :
Détient une série de leçons sur la Féminité, celle qui enseigne que la jalousie et la méchanceté n'ont pas leur place. Quand cette énergie s'exprime sans manipulations et sans contrôle, l'expérience est pleine de fertilité et source de vie. C'est la liberté de l'amour sans jalousie. La Loutre nous demande de redevenir enfant et de laisser notre vie se dérouler tout simplement.
Le cercle
Il est toujours présent, dans les danses rituelles, la forme et la disposition des tipis, dans le soleil et les roues de médecines. Il symbolise l’unité et l’équilibre du monde, son renouveau sous forme de cycle.
Le langage des signes
Le langage des signes n'a cours que chez les Indiens des plaines. Ceux-ci commercent beaucoup ensemble et doivent trouver un moyen commode pour se comprendre, négocier, acheter et vendre. Au début du siècle, le développement de l'anglais chez tous les peuples autochtones d'Amérique du Nord fait tomber la barrière de la langue et rend complètement caduque ce mode de communication.
"Sign talk" AR
Les causes de la quasi disparition des nations indiennes :
- Epidémies
- Alcool
- Guerres
- Marches forcées
- Suppression des moyens de subsistance
- Désintégration sociale et morale (toutes les cultures mises en pièces)
"Retourn of the old hunter" AR
L’extermination du bison
Couverture
« Un des plus lamentables chapitres de la conquête du monde par l’homme « .
1730 : amorce de l’hécatombe
1830 : début de l’hécatombe
1874 : le grand troupeau du nord compte 4 millions de bêtes
1883/1884 : le troupeau n’existe plus
1889 : il ne reste plus que 540 bisons sur les 60 millions qui paissaient avant l’arrivée de l’homme blanc
Les colons trouvent un intérêt au départ à chasser le bison pour utiliser sa peau afin de fabriquer des courroies nécessaires à l’industrie, ainsi que les os qui servent d’engrais.
Puis, afin de décimer plus rapidement les indiens rebelles, on décide de les affamer en détruisant leur source de subsistance.
Les milliers de cadavres jonchaient la prairie, ordre était donné d’exterminer complètement la race des bisons pour exterminer la race des indiens.
Pyramide de crânes de bisons
LES CHEFS
"Profile of a chief" AR
Qui peut être chef ?
- Un chasseur remarqué pour ses aptitudes particulières
- Le descendant d’un chef
- Un bon orateur
- Un ancien
- Une femme aussi peut-être chef
Les pouvoirs du chef :
- Redistribuer les biens
- Partager la nourriture
- Organiser les guerriers pour un conflit
- Préparer et mener à bien une chasse une pêche
- Répartir les tâches
- Maintenir l’ordre
- Représenter le groupe
LE CONSEIL
Son rôle :
- Décider l’emplacement d’un camp
- Déterminer la période des semailles, des récoltes, du départ à la chasse
- Choisir d’attaquer un groupe
- Régler les conflits dans les couples ou dans le groupe
- Exclure un membre
"When grandfather speaks" AR
Qui fait partie du conseil :
- Les anciens
- Des représentantes des femmes
- Les chefs de clans
- Les chefs de chasse
- Les chefs de guerre
- Les shamans
"Legend of the past" AR
L’habitat
LE TIPI
Du lakota Tepee = habitat, maison
En savoir plus sur les tipis sur cocomagnanville ICI
C’est un abri léger et résistant facilement démontable et transportable qui représentait un habitat spacieux et propre, qui protégeait du froid grâce à une isolation adaptée et de la chaleur grâce à un système de ventilation.
Chaque année, il fallait le réparer et le remonter, la peau s’amincissant avec le temps.
Le tipi est la propriété de la femme, il peut être orné de trophées de chasse ou de scalps.
Au centre, un petit feu sur le sol sert à chauffer et faire la cuisine.
Pour construire un tipi de taille moyenne sur un cercle de 5.50 à 6.10 de diamètre, il faut 20/25 perches appuyées sur 3 ou 4 perches de base. Les perches sont souvent peintes en rouge. Pour recouvrir, il faudra 10/12 peaux de bisons.
"Three generations" AR
/idata%2F1434124%2F2012-A%2F2012-6%2F455px-Oglala_girl_in_front_of_a_tipi.jpg)
Le tipi des amérindiens - coco Magnanville
Le tipi Peuples à l'honneur : Indiens des grandes plaines sioux comanches (les autres peuples suivront) Le mot tipi vient de l'anglais tepee En sioux lakota, tipi veut dire maison ou habitat, mot ...
http://cocomagnanville.over-blog.com/article-le-tipi-des-amerindiens-113422136.html
LES TRANSPORTS
Les canoës
Fabriqués en peau de bison, ils servaient à la navigation en rivière et nécessitaient peu de bois pour leur construction. Pour fabriquer un canoë, il fallait utiliser les haches de pierre et d’os, les herminettes, les gouges pour évider le tronc. Le bois était assoupli avec de l’eau et des pierres brulantes et le feu servait aux finitions.
Les pagaies étaient en bois, des pierres servaient d’ancre.
Le travois
Avant l’introduction du cheval les indiens se déplaçaient à pieds et transportaient les affaires indispensables à la famille sur des travois tirés par les femmes ou des chiens. Après l’arrivée du cheval, la vie des indiens des plaines se transforme et ces derniers peuvent facilement tirer les travois, ce qui permettait à la tribu de se déplacer de 50 kilomètres par jour. C’étaient les femmes qui les fabriquaient et elles en étaient fières.
L’ARTISANAT
Suivant les régions qu’il habite, l’indien possède ce que la nature lui offre pour exprimer son talent et ainsi décorer ses habits, son tipi, ses armes.
"Red wolf" AR
Les teintures
- L’ocre = jaune vif
- Le safran = jaune clair
- Peau d’oignon = jaune foncé
- Myrtilles = mauve
- Oxyde de fer = rouge brun
- Carbonate de cuivre = bleu
- Craie ou gypse= blanc
- Sulfure de mercure = rouge
- Graphite = noir
-
Tout peut servir de décoration : poils d’animaux, dents, plumes, fibres végétales, enveloppe de maïs, piquants de porc-épic, perles fabriquées à partir de coquillages (wampoums)
L’art était très symbolique, il servait aussi à remercier les dieux. Les textiles étaient tissés sur des métiers très simples à un seul cadre fixe. Le symbolisme représenté sur les peintures des indiens des plaines étaient des motifs géométriques. Chaque couleur représentait également un symbole, par exemple le rouge, la guerre et le sang, le bleu la femelle et la lune
Le costume traditionnel
Couverture
Pour monter à cheval , le guerrier des plaines enfile des jambières décorées parfois avec des mèches de scalp. La veste de guerre est sortie au moment des batailles.
Pour les cérémonies ils se déguisent avec des vêtements imitant les animaux.
Les cheveux sont portés tressés chez les sioux.
En général, lors des danses, les hommes portent des mocassins et des jambières richement décorés, au-dessus de pantalons recouverts d’une jupe ou d’un kilt. Les ceintures sont larges et somptueuses, les gilets sont brodés ou recouverts de franges, de pendeloques de métal ou de corne. Pour certaines danses, ils portent sur les reins une énorme parure de plumes colorées, un peu à la manière d’un paon faisant la roue.
Selon les tribus, elles portent des robes très simples, droites, fendues sur les côtés pour faciliter les mouvements et retenues par de riches ceintures. En fonction du climat et de la saison, elles chaussent des sandales de cuir ou des mocassins brodés surmontés de jambières de peau ou de fourrure. Elles peuvent aussi conjuguer une longue jupe, un corsage et un gilet, brodés ou décorés de pendeloques diverses. Les cheveux sont tressés et ornés de plumes, perles ou coquillages. L’hiver, elles se drapent dans une ou deux couvertures traditionnelles.
"A sioux gentleman" AR
Les indiens s’enroulent souvent dans des couvertures.
Les femmes portent de jolies robes frangées en peaux, elles tressent leurs cheveux et apprécient beaucoup les bijoux de perles ou autres dents et petits trophées.
Les mocassins en peau sont portés par tous.
La coiffe de guerre chez les indiens des plaines :
Lorsque l’on parle de cette coiffe nous devons aborder le sujet des coups comptés. Ceux-ci donnaient le droit a des plumes, taillés de façon différente suivant la nature des coups, qui formaient des coiffes une fois le nombre de plumes assez suffisent.
Les coups comptés consistaient à toucher l’ennemi sans être soi même touché. Cet exploit donnait droit à des plumes lesquelles provenaient toujours de la queue d’un aigle mâle.
Les chefs de guerre de chaque tribu sont choisis parmi les guerriers arborant la coiffe la plus prestigieuse puisqu’elles symbolisent la valeur de celui qui la porte. Chez certains indiens elles pouvaient descendre jusqu’aux pieds.
"Eagle feathers" AR
Chez les sioux :
Les guerriers qui portaient ces coiffes étaient membres d’un groupe. La coiffe était investie de pouvoirs surnaturels qui protégeaient son porteur lors des combats.
Les plus braves de tous les guerriers pouvaient y ajouter des cornes de bison. De telles coiffes étaient cependant très rares. Par ailleurs on pouvait retirer la coiffe au guerrier qui avait fait preuve de lâcheté.
Coiffe sioux lakota
/idata%2F1434124%2F2012-A%2F2012-5%2F220px-Bad.Wound.Sioux.1899.ws.jpg)
Parures de plumes chez les amérindiens du nord - coco Magnanville
Parure de plumes Bad Wound, chef sioux Des peuples à l'honneur sur cocomagnanville Les sioux Les indiens des grandes plaines ICI Les indiens du grand bassin ICI Les indiens du sud-est (avec les ...
http://cocomagnanville.over-blog.com/article-parures-de-plumes-chez-les-amerindiens-d-113087385.html
LES DANSES
Couverture
C’est un moyen de communication entre les hommes et les esprits, une façon de les remercier ainsi qu’une façon de leur faire des reproches. Chaque évènement important de la vie de l’indien est propice à une danse :
- Retour de chasse : il raconte comment il a tué le bison
- Danse autour du feu ou d’un poteau qui est l’axe du monde, trait d’union entre la terre et le ciel
- La danse remplace la discussion
- Danse en regardant le soleil : c’est le plus important et le plus impressionnant spectacle des indiens des plaines. Une fois par an, au solstice d’été, durant la pleine lune ; la célébration dure 4 à 8 jours. Elle représente la continuité entre la vie et la mort, affirme que le mort n’est pas une fin mais le début d’un nouveau cycle. La cérémonie donne lieu à des danses, des prières, des visions, des jeûnes, des automutilations.
- Danse des fantômes ou des esprits : énergie qui a le pouvoir de ranimer les morts
"Autumn song" AR
LA FEMME INDIENNE
"Shining light" AR
Chez les indiens, les jeunes filles sont libres de choisir leur époux. C’est un partage de présents de même valeur qui scelle l’alliance entre les deux familles.
Malgré un grand esprit de liberté dans le couple, l’infidélité est plus ou moins bien acceptée suivant les tribus.
Chez les chasseurs comme les sioux, l’homme peut prendre autant de femmes qu’il peut en nourrir, la polygamie s’imposant pour maintenir souvent l’existence des tribus qui subissent de nombreuses pertes lors des chasses. Une femme veuve ne reste pas seule, le frère du défunt est tenu de l’épouser afin de lui fournir ainsi qu’à ses enfants appui et protection.
Des moyens de contraception existaient à base de plantes et de racines.
Les femmes allaitaient longtemps leurs enfants , 3 ou 4 ans ce qui leur permettait d’en avoir seulement 3 ou 4 dans leur vie. La sélection naturelle faisait que seuls les enfants les plus robustes vivaient.
Les tâches de la femme
- Ramassage du bois
- Fabrication du mobilier
- Tannage des peaux
- Cuisine
- S’occuper des enfants
- Met à jour le calendrier de la chasse, de la pêche et des cultures
- Pratique la cueillette en prenant soin de ne prélever que le strict nécessaire
- Allumer le feu
Malgré cet emploi du temps bien chargé, elles arrivaient néanmoins à être coquettes et allaient prendre des bains dans la rivière et s’enduisaient le corps et les cheveux de graisse d’ours.
"Home school" AR
LE PETIT INDIEN
"Preserving tradition" AR
L’enfant est considéré comme un individu à part entière et il a droit à des égards particuliers du fait de sa petite taille et de son ignorance.
A la naissance, le nom qui est donné à l’enfant peut changer plusieurs fois par la suite au cours de sa vie selon les évènements de celle-ci.
L’enfant indien mange à sa faim, vit sans contrainte et apprend à respecter les tabous, les choses qu’il ne faut pas faire sous peine de contrarier les esprits.
"Little blossom" AR
Les apprentissages
Le tir à l’arc s’apprend très tôt, vers l’âge de 5 ans ainsi que la chasse au petit gibier. L’apprentissage se fait par un adulte, pas spécialement le père de l’enfant et cet apprentissage comporte des cours de géographie, des sciences naturelles, d’histoire en écoutant les anciens.
La punition s’impose uniquement en cas de faute très grave.
La résistance physique du petit indien sera mise très tôt à l’épreuve ainsi que la méditation.
"Daughters of nature" AR
Les nations indiennes des grandes plaines sur cocomagnanville :
- Les Iowa
SOURCES : livres perso, un peu partout sur le net
PEINTURES : Alfredo Rodriguez
Merci de votre visite
Caroleone
Article édité la première fois le 15/12/2011