Hum! La bonne austérité !
Publié le 19 Février 2013
Emplois sacrifiés sur l’autel capital
Délocalisations c’est plus rentable fuyons
Parachutes dorés pour bourgeois affairés
Cumul des richesses toujours plus pour nos fesses
Dette qui n’en finit plus de rogner les pépettes
Tromperie sur la marchandise l’UE c’est la crise
Malbouffe de la mafia chaque jour les étouffe
Corruption des croupions truffés de millions
Fabrication de virus, arme de guerre masses perdues
Mépris des travailleurs, lacrymo sortie à toute heure
Et balles en plastiques rebondissent sur leurs iris
Reniement d’idéaux des promesses de chapeau
Etalage de carpettes devant le yankee qui trompette
Courbettes en acétone léchage de fesses teutones
Les médias carpettes soufflent le vent des tempêtes
Les curés sont les rois la laïcité on s’en bat
Va-t’en guerre fleur au fusil , les conquêtes sont fleuries
Syndicalistes préhistoriques fossiles de plastique
Dans la mémoire des luttes finiront les conciliabules
Les jeunes veulent du boulot, l’étranger leur offre un créneau
Qu’ils aillent voir ailleurs l’herbe est bien meilleure
Et surtout ne reviennent pas au pays ici-bas
Les vieux veulent des sous pour payer les après-coups
D’une vie de labeur de privations et de sueurs
Que nenni, qu’ils se contentent d’une canne à vie
Et d’un lorgnon pour compter leurs maigres picaillons
Et avec un peu de chance la dégénérescence notre complice
Les enfermera pour de bon, le profit gériatrique y’a bon
Les travailleurs n’ont qu’à se taire, la précarisation
leur pend au menton
Cette fabrication ingénieuse de chair à patron
Nous permet de dormir sur nos oreilles de matons
La laisse serre un peu plus les colliers sur leurs cous
Nous ne lâcherons rien, on serait bien trop fous
Ils veulent des logements, des week-ends, des vacances
Toutes promesses faites après la résistance
Mais ceci n’est qu’un leurre qu’on doit leur faire admettre
C’est impossible d’être social dans ce monde de tempête
Et comme le parent prend sur lui pour sévir son marmot
Nous autres larbins libéraux eurodépendants
Nous prenons sur notre cœur pour aligner les tourments
A toutes vos revendications nous opposerons le véto
A toutes vos requêtes nous dirons NON de la tête
Pas la peine de pleurer de trépigner faire les capricieux
Droite/ gauche, gauche/droite, orange, rouge, vert ou bleu
Nous signons en bas de la page qui vous trahis
Pour régler la dette capitale,
Enrichir encore plus les nantis
Nous déclarons :
L’austérité ouverte à toutes vos envies
Que la fourmilière paie pour les travers
De ceux qui détiennent les rênes de l’univers
Un bon coup de vaseline et d’encensoir
Feront passer la pilule tel un suppositoire
Tremblez moutons, pleurez dans vos girons
L’étrangleur de l’UE est déjà dans nos murs
La troïka nous tend bientôt ses bras sûrs
Les socialistes promettent et assurent la loi
Dans vos esprits délestés de leurs poids
Saignez vos quatre veines pour la bonne cause
Et surtout continuez de garder bouches closes
De courber l’échine faire confiance aux dires
Gober les mensonges politiciens qui virent
Courbez l’échine mais peu s’en faut
Une étincelle en vous veillera il le faut
D’une goutte d’eau un jour le vase débordera
Ce serait si beau qu’une révolte éclata
Carole Radureau (19/02/2013)
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