FRALIB Gémenos, 500 jours de lutte

Publié le 9 Février 2012

Communiqué des syndicats CGT, CFE/ CGC

bv000004.gif

 

 

 

 

Jeudi 9 février 500 jours de luttes :


- pour le droit au travail,


- pour le droit de vivre dignement !


Jeudi 9 février 2012, cela fera, très exactement, 500 jours que les salariés de FRALIB luttent pour la sauvegarde de l’outil industriel et de leur emploi, contre la décision scandaleuse d’UNILEVER de fermer l’usine de FRALIB à Gémenos.

C’est le 28 septembre 2010 que le mercenaire du MEDEF, embauché par UNILEVER pour la mission, a entamé, ce qu’il croyait être le dernier acte du scénario écrit de longue date et commencé le jour de son arrivée sur le site et dont il semble encore croire aujourd’hui qu’il peut aboutir à la fermeture.


Malgré la mise en oeuvre de sa politique de casse menée avec dédain, et l’absence d’un réel succès du premier acte construit sur la division des salariés, puis l’échec total du deuxième acte qui consistait à isoler la CGT pour pouvoir mener à bien sa forfaiture au mépris des réalités économiques déjà démontrées, FRALIB a fait le choix de poursuivre en lançant le 3ème et, croit-elle, dernier acte avec l’annonce de la fermeture de l’usine.

Malgré une énorme équipe technique composée d’un mercenaire, de cabinets conseils, de conseils juridiques, de cabinets d’avocats, d’un huissier à plein temps, d’un régiment de gardes du corps, malgré un scénario qui voulait les faire passer pour des victimes, malgré les mensonges et les provocations, malgré la multiplication des procédures juridiques, malgré les centaines de milliers d’euros dépensés pour tuer l’emploi…..


PAR L’ORGANISATION, LA SOLIDARITE,

LA LUTTE ET LA DETERMINATION NOUS LES AVONS MIS EN ECHEC.


Au cours de ces 500 jours la multinationale UNILEVER qui se terrait derrière le squelette de FRALIB qu’elle a vampirisé, a dû rajouter deux actes supplémentaires à sa comédie (qui n’était en réalité qu’un conte pour patron).

Après l’annulation le 17 novembre 2011 par la Cour d’Appel d’Aix en Provence de sa 2ème procédure, la multinationale a dû sortir du bois et sans ne tenir aucun compte des 500 jours passés, sans aucune certitude qu’il pourrait s’agir du dernier acte, elle semble déterminée à entamer une 3ème procédure.


Après 500 jours de luttes, nous sommes debout, déterminés à gagner.

Le thé éléphant est né il y a 120 ans ici à Marseille, en Provence il va rester.


À l’occasion des 500 jours de luttes et pour faire face solidairement à l’offensive du froid et à celle des financiers, nous vous invitons à :


Une dégustation « Thé Éléphant »


jeudi 9 février 2012

de 9h30 à 11h00

sur le Vieux Port.


Nous partirons avec notre éléphant dès 8H00

 

 

 

 

 

 

CGT Fralib

 

 

 

 

 

 

 

Rédigé par caroleone

Publié dans #Travailleurs en lutte

Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article