Etats-unis / Amérique latine: crise états-unienne et traité de libre-échange
Publié le 14 Janvier 2010
Umberto Mazzei
Il semble que les gouvernements latino-américains signataires de traités
de libre-échange (TLE) se soient embarqués sur un navire en plein
naufrage. Les TLE vont au-delà des échanges commerciaux et comprennent des
engagements législatifs internes qui limitent les choix politiques à
l'heure où, justement, la crise rend la liberté de manœuvre indispensable.
Les liens avec les États-Unis sont aujourd'hui d'autant plus dangereux
qu'ils sont étroits. Cette crise, c'est la crise d'une culture centrée sur
l'argent, que Max Weber attribue à l'éthique puritaine qui est arrivée sur
le continent américain à bord du "Mayflower" [2].
C'est la crise d'une philosophie où prime le profit individuel sur l'intérêt collectif et la
crise d'un système politique où la complicité entre les politiques et les
grandes entreprises fait que les intérêts particuliers prennent le pas sur
les intérêts nationaux. C'est, enfin, un système où le trafic d'influence
- le lobbying - s'est institutionnalisé et où l'on ne s'en cache même
plus.
Les marchés états-unien, européen et japonais disposent de protections,
privilèges et subventions n'ayant rien à voir avec le sacrosaint processus
de l'offre et la demande dont ils vantent la justice distributive. Les dés
sont donc pipés pour quiconque cherche le développement en s'ouvrant aux
échanges. Les barons du commerce international sont des cartels et
monopoles formels cherchant à éradiquer toute concurrence interne ou
externe. L'industrie pharmaceutique, qui use de n'importe quel prétexte
pour prolonger ses monopoles n'est qu'un exemple ; l'industrie automobile
états-unienne en banqueroute permanente en est un autre : General Motors
(GM) a décroché un emprunt pour acheter Saab (de même pour Ford avec
Volvo), une entreprise suédoise qu'elle n'arrivait pas à concurrencer.
Aujourd'hui, après sa faillite, GM est en restructuration et Saab
disparaît - transformée en une marque GM - en Suède.
Perspectives des TLE
Le principal argument de vente des TLE était la consolidation de cet accès
privilégié au marché le plus important du monde qu'offraient déjà le
Système généralisé de préférences (SGP), la Caribbean Bassin Initiative
(CBI), etc. On prétendait aussi que les TLE attireraient les investisseurs
étrangers souhaitant jouir de ce privilège.
Ce qu'on a appelé une négociation - secrète et en comité restreint -
n'avait en fait rien d'une négociation : c'était un diktat. Les réunions
ne se sont tenues que pour présenter aux différents homologues des textes
standard proposés par les États-Unis et valables pour tous les pays. Les
gouvernements n'ont fait que signer des contrats d'adhésion préparés à
l'avance, comme on le fait dans n'importe quelle banque ou société
d'assurance.
Les TLE ne sont pas dénués de paradoxes. L'opposition a germé dans les
secteurs intermédiaires et populaires. Elle s'est propagée parmi les
élites industrielles qui ont gagné en puissance grâce au protectionnisme
du système de substitution des importations. La presse les a soutenus. Le
soutien le plus bruyant fut celui des entreprises agricoles exportatrices,
des entreprises textiles et des chambres de commerce - presque toutes
financées par l'Agence des États-Unis pour le développement international
(USAID) - et, naturellement, des filiales étrangères et des "Am-Chams",
les chambres de commerce des États-Unis à l'étranger.
Perspectives et incidences en matière d'agriculture
Les exportateurs agricoles voulaient un libre accès privilégié pour leurs
produits. Aspiration illusoire, car presque tous les produits
"libéralisés" par le SGP, la CBI et l'Accord de libre-échange entre
l'Amérique centrale, la République dominicaine et les États-Unis (CAFTA ou
DR-CAFTA) [3] bénéficiaient déjà de taux zéro ou très bas dans le système
courant de droits de douane (droits de douane pour "nation plus favorisée"
- NPF). Ce fut donc une blague made in USA que de les placer sur des
listes de "traitement préférentiel unilatéral". Les exportateurs agricoles
ne semblent pas s'apercevoir, aujourd'hui pas plus qu'hier, que n'importe
quel pays non signataire d'un TLE avec les États-Unis bénéficie, en fait,
d'un accès très similaire au leur.
La seule amélioration réelle d'accès des produits agricoles dans le cadre
du DR-CAFTA aura été l'augmentation des quotas de sucre, qui passeront de
99 000 tonnes à 140 000 tonnes d'ici 15 ans. Cela aurait pu être mieux -
finalement, on ne parle que de 1,1 % du marché états-unien. C'est un quota
petit, certes, mais costaud dans la mesure où les droits hors quotas sont
confiscatoires [4]. C'est une politique protectionniste efficace, car sans
avantage comparatif, les États-Unis produisent 8,1 millions de tonnes.
En échange de cet avantage pour le sucrier exportateur, on a ouvert les
vannes aux flux de produits agricoles subventionnés états-uniens et
renoncé à recourir aux tarifs douaniers compensatoires accordés par l'OMC
[5].
Un échange qui pénalise la vie rurale en Amérique centrale et en
République dominicaine car la caractéristique la plus notable de tout TLE
est l'augmentation en flèche des importations agricoles.
Le futur du DR-CAFTA a déjà été écrit par l'ALÉNA (Accord de libre-échange
nord-américain), à cause duquel deux millions de paysans mexicains ont
émigré vers le chômage urbain ou les États-Unis.
Perspectives et incidences en matière de services
En matière de services, les États-Unis n'ont rien concédé. Ils s'en
tiennent aux prescriptions de l'OMC et ne s'en cachent pas. Le texte
établit également que les contreparties acceptent toutes les mesures non
conformes à l'accord que pourraient avoir chaque État états-unien, Puerto
Rico [6]) ou le District de Columbia [7].
En échange de rien, donc, on a libéralisé, pour les États-Unis, tous les
services des pays partenaires. Lors de la négociation, leurs
propagandistes ont clamé que les TLE autoriseraient le mouvement
saisonnier de personnes - le "mode 4" [8] - pour la main d'œuvre et les
autres services professionnels. Or il n'en est rien.
Plutôt que de
permettre l'immigration des prestataires de services, aujourd'hui, on
criminalise et on expulse des milliers de ressortissants des pays
partenaires des TLE. Cerise sur le gâteau, les services publics comme le
chemin de fer, la téléphonie, les assurances, etc. sont autant de
monopoles tombant aux mains de sociétés transnationales apatrides.
Perspectives et répercussions en matière d'investissements
Quant aux investissements... On n'a cessé de nous rabâcher que l'accès
privilégié au marché états-unien rapporterait des millions en
investissements étrangers. On n'a cessé aussi d'en douter : pourquoi les
TLE attireraient-ils les investissements qui ne sont jamais arrivés avec
la CBI si les avantages douaniers sont les mêmes ?
On a pensé que les investissements créeraient de nouvelles industries et
apporteraient de nouvelles technologies. Un rêve qui a permis de nous
vendre les clauses les plus dangereuses des TLE, celles qui soustraient
les investisseurs étrangers aux juridictions nationales, celles qui
autorisent les entreprises possédant le moindre capital étranger à
soumettre leurs conflits avec l'État d'accueil à des juridictions
d'arbitres internationaux. Des arbitres comme le CIRDI [9] de la Banque
mondiale, dont la jurisprudence témoigne d'une forte inclinaison en faveur
des entreprises.
Les investissements qui ont débarqué en même temps que les TLE ne sont pas
des capitaux neufs pour de nouvelles activités productives ou de nouveaux
emplois. Ils ont servi à racheter les entreprises nationales
monopolistiques existantes qui, désormais, avec leurs actionnaires
étrangers, jouissent d'une juridiction extraterritoriale et de la garantie
d'un statu quo normatif qui soutient ses bénéfices.
Le pire, c'est que n'importe quelle entreprise étrangère peut débarquer
sur un territoire national et jouir d'une juridiction extraterritoriale
sans que les gouvernements ne puissent rien y faire. Ces clauses ont déjà
permis d'intenter des actions contre des pays partenaires : le Guatemala
en sait quelque chose, avec deux cas abusifs sur son territoire. Il s'agit
de deux entreprises nationales de services publics qui existaient déjà
mais dans lesquelles une entreprise étrangère a pris une participation
[10].
Le premier cas est celui de la Railroad Development Corporation (RDC), une
entreprise très modeste aux États-Unis mais qui opère dans d'autres pays
comme l'Argentine, l'Estonie, le Pérou, le Malawi ou le Mozambique et qui
a des antécédents dans ce type d'actions.
Le second cas est celui de Teco Energy Inc., l'un des trois actionnaires
de la Empresa Eléctrica de Guatemala (EEGSA) [11] avec Iberdrola (Espagne)
et Electricidad de Portugal. Teco Energy et Iberdrola arguent que la
régulation des tarifs "limite leurs profits". Nous apprécierons le fait
qu'elles ne parlent même pas de pertes.
L'ALÉNA comporte des failles scandaleuses favorisant les activités
criminelles et exploitées par la Metalclad Corporation au Mexique. Les
autorités mexicaines ont voulu empêcher Metalclad d'enfouir des déchets
toxiques au dessus d'un aquifère alimentant un aqueduc à San Luis Potosí.
Metalclad a intenté un recours contre le Mexique en vertu du chapitre 11
de l'ALÉNA [12], faisant valoir que cette protection de l'aquifère violait
ses droits à la propriété. Les juges ont délibéré à huis clos et donné
raison Metalclad. Le Mexique a dû verser 16,7 millions de dollars en
dommages et intérêts compensatoires à Metalclad.
Perspectives et répercussions en matière de textiles
Les TLE ont été présentés comme l'unique opportunité de pouvoir
concurrencer les entreprises textiles asiatiques, principalement
chinoises. Une aspiration qui ignorait l'expérience de la CBI. Avant le
CAFTA, les statistiques mettaient déjà en évidence la baisse du nombre
d'entreprises textiles brandissant les règles d'origine de la CBI pour
obtenir la préférence douanière et la hausse du nombre de celles qui
exportaient sans utiliser la préférence. Les règles d'origine imposent le
recours aux matières premières de la région (made in USA) qui ne sont pas
compétitives. Avec des conditions identiques dans la CBI et le CAFTA,
inutile d'espérer un changement des comportements.
Les exportations d'El
Salvador et du Guatemala chutent depuis 2003. Celles du Nicaragua
augmentent car il a obtenu d'appliquer les règles d'origines avec une
certaine flexibilité et qu'il utilise des matières premières importées
depuis l'extérieur de la région.
Perspectives et répercussions en matière de propriété intellectuelle
Les accords sur la propriété intellectuelle les plus connus sont la
Convention de Berne sur les droits d'auteur et la Convention de Paris sur
la propriété industrielle. La première concerne la propriété personnelle
et s'applique principalement aux arts. La seconde part du postulat selon
lequel l'invention industrielle exige d'importants investissements et que
les récupérer nécessite des monopoles temporaires.
N'y a-t-il rien d'ironique à ce que les pays soutenant la liberté des flux
de biens et de services soient les mêmes que ceux qui demandent une
protection contre la liberté des flux de connaissances ?
La Ronde d'Uruguay [13] a intégré la notion de propriété intellectuelle à
celle du commerce grâce à l'Accord sur les aspects des droits de propriété
intellectuelle qui touchent au commerce (ADPIC). Les abus monopolistiques
ont été mis en évidence en 2001, quand 39 entreprises pharmaceutiques
parmi les plus importantes au monde ont demandé la convocation d'un panel
de l'OMC pour condamner l'Afrique du Sud
. Le délit concernait sa Loi sur
les médicaments de 1997 qui autorise les "importations parallèles" [14].
Comme l'Afrique du Sud compte 4,5 millions de personnes infectées par le
SIDA, le différend a déclenché un scandale international. L'OMC a fini par
trancher en faveur de l'Afrique du Sud. Par suite, la Conférence
ministérielle de Doha a abouti à une déclaration concernant l'ADPIC et la
santé publique où est réaffirmé de façon explicite le droit des
gouvernements à protéger la santé publique en dépit des accords
commerciaux.
L'ADPIC fait aujourd'hui jurisprudence en matière de
propriété intellectuelle touchant au commerce, mais cela ne suffit pas.
Les TLE prolongent le monopole des connaissances. Ceux des États-Unis et
ceux que propose l'Union européenne prolongent de 5 et 10 ans le monopole
et l'utilisation des données d'essai de fabrication des médicaments et
produits agrochimiques génériques, qui sont moins cher. Ainsi les brevets
tombés dans le domaine public dans le reste du monde peuvent-ils rester
valides dans les pays des TLE.
L'objectif des TLE en matière de propriété intellectuelle est d'augmenter
les gains monopolistiques, de freiner le développement des industries
chimiques et pharmaceutiques locales et de retarder le développement
technologique. En résulte une perte de compétitivité agricole et une
augmentation du coût des soins de santé publique. Duncan Green,
spécialiste du développement social [15], affirme que "chaque année, plus
de 10 millions de personnes meurent inutilement dans les pays en
développement… et le prix trop élevé des médicaments en est la principale
cause". Or c'est exactement l'effet que produit le chapitre 15 du CAFTA
dans tous les pays d'Amérique centrale.
Analyse du commerce régi par les TLE avec les États-Unis (Amérique latine)
Cette analyse ne tient pas compte du TLE avec le Pérou dont les résultats
ne sont pas encore mesurables. Elle n'inclut pas non plus le Costa Rica
car le TLE y est en cours de mise en œuvre. Nous nous cantonnerons donc à
la présentation des effets des accords entre les États-Unis et le Mexique,
le Chili et l'Amérique centrale/République dominicaine, pour lesquels
l'historique des données est disponible.
Caractéristiques des exportations états-uniennes et évolution
Les exportations d'Amérique centrale et de République dominicaine
concernent les biens : biens agricoles, textiles et matières premières.
Les exportations chiliennes sont principalement des matières premières,
des produits agricoles à valeur ajoutée et quelques services. Le Mexique,
outre des produits agricoles, des matières premières et des textiles
exporte des biens et des services industriels, notamment dans le secteur
automobile.
Les TLE ont permis aux exportations états-uniennes de progresser jusqu'à
inverser les équilibres qui avaient toujours été favorables aux
Latino-Américains. Les produits états-uniens enregistrant la plus forte
progression à l'exportation sont les produits agricoles, notamment les
céréales et la volaille, progression prévisible étant donné les
importantes subventions dont ils bénéficient et avec lesquelles les
producteurs nationaux ne peuvent rivaliser. C'est ce qu'avaient
pronostiqué les opposants aux TLE. Et c'est ce qui s'est produit.
(...)
Conclusion
L'influence des grandes entreprises sur Washington a toujours été
importante et depuis qu'elles disposent d'une dimension internationale,
elles font pression pour que soient supprimés les contrôles et les
obstacles à leurs activités. Les gouvernements nord-américains et
européens, ainsi que quelques autres, ne sont plus que des faire-valoir
publics au service de ces entreprises transnationales. En tant qu'agents
de ces dernières, ils négocient des accords de vassalité - nommés "Accords
de libre-échange" - qui garantissent le contrôle de ces pays au bénéfice
des entreprises.
Ironie du sort, si l'on analyse les règles d'origine et autres normes des
TLE, on se rend compte qu'elles imposent une répartition des rôles
productifs semblable à ce qu'instaurait le Conseil d'assistance économique
mutuelle soviétique (CAEM ou COMECON), sauf que là, l'axe, c'est
Washington.
La mise en œuvre des TLE des États-Unis tend à transformer les balances
commerciales favorables en balances commerciales défavorables. Cela a été
le cas de tous les pays du DR-CAFTA - sauf le Nicaragua - et c'est
désormais le cas du Chili. Le commerce avec le Mexique reste favorable à
ce dernier mais décroît. L'impact de la crise aux États-Unis sera
différent selon le degré de dépendance aux exportations vers ce pays et la
capacité de récupération des infrastructures agricoles nationales après
les dégâts causés par l'importation de produits états-uniens
subventionnés.
Dans le cas de l'Amérique centrale et de la République dominicaine, la
chute de la consommation états-unienne aura de graves répercussions sur
les exportations censées être le principal moteur des TLE. La situation
dans ces pays est très tendue. En El Salvador, au Nicaragua et en
République dominicaine, l'électorat a voté pour des gouvernements plus
sensibles aux questions sociales.
Au Guatemala et au Honduras, les
gouvernements plus conservateurs ont lâché du lest sur le plan social pour
apaiser les tensions, ce qui s'est traduit par une tentative de
déstabilisation au Guatemala et par un coup d'état militaire au Honduras.
Le Chili est, parmi les signataires d'un TLE avec les États-Unis, le moins
affecté par la contraction de la consommation états-unienne car ses
exportations sont mieux équilibrées et les pays de destination, plus
nombreux. Le cuivre est l'un des principaux produits d'exportation vers le
marché états-unien et c'est, en outre, un produit facile à placer dans des
pays comme la Chine où la croissance est toujours forte. Le secteur le
plus affecté reste celui des produits agricoles et agroindustriels.
L'impact de la crise au Mexique sera bien plus dévastateur que pour les
autres partenaires des TLE car l'économie mexicaine s'est employée à
démanteler - 15 années d'ALÉNA durant - sa souveraineté alimentaire et son
indépendance industrielle. La militarisation du pays sous prétexte de
combattre le narcotrafic et le terrorisme laisse présager de la façon dont
le gouvernement envisage l'avenir.
Nous estimons que, de manière générale, la détérioration de la situation
économique provoquée par la crise états-unienne et la disgrâce de la
classe politique et des entreprises d'Amérique latine va accélérer un
processus déjà en marche de changement radical des politiques et du
personnel politique.
Dial – Diffusion d'information sur l'Amérique latine.
Traduction de Jérémie Kaiser pour Dial.
Source (espagnol) : ALAI, 7 septembre 2009.
Dial - http://enligne.dial-infos.org
http://www.alterinfos.org/spip.php?article3956
Umberto Mazzei, directeur de l'Institut de relations économiques
internationales de Genève (IREI) est un analyste régulier des effets des
accords de "libre-échange" conclus entre les États-Unis et divers pays
d'Amérique latine. Nous avions ainsi publié dans le numéro de novembre
2007 l'article qu'il avait rédigé un an après l'entrée en vigueur au
Guatemala (1er juillet 2006) de l'accord de libre-échange entre les
États-Unis, les pays d'Amérique centrale et la République dominicaine
(DR-CAFTA) [1]. Nous traduisons ici l'article publié le 7 septembre 2009
par ALAI.
Notes
[1] Voir DIAL 2964 – "GUATEMALA - Année caftaïenne, année kafkaienne".
[2] Max Weber, L'Éthique protestante et l'esprit du capitalisme, 1904 et
1905. Les Puritains/Calvinistes considèrent l'épargne et l'accumulation de
capital comme une marque de vertu.
[3] "CAFTA" pour Central American Free Trade Agreement ou DR-CAFTA pour
Dominican Republic-Central American Free Trade Agreement – note du
traducteur.
[4] Un tarif douanier spécifique de 1,4606 cents/kg x degrés Brix.
(L'échelle de Brix mesure en degrés Brix le pourcentage de matière sèche
soluble que représente le saccharose présent dans un produit – note DIAL).
[5] Organisation mondiale du commerce – note DIAL.
[6] Puerto Rico est un État libre associé aux États-Unis.
[7] Washington D.C.
[8] "Le mouvement des personnes physiques est l'une des quatre façons dont
les services peuvent être fournis au niveau international. Connu aussi
sous le nom de 'mode 4', il s'applique aux personnes physiques qui sont
des fournisseurs de services (comme celles qui exercent des professions
indépendantes) ou qui travaillent pour un fournisseur de services et sont
présentes sur le territoire d'un autre membre de l'OMC pour fournir un
service." (Source OMC : http://www.wto.org/french/tratop_f/...) – note du
traducteur.
[9] Centre international de règlement des différends, instance d'arbitrage
dans les litiges entre gouvernements et investisseurs privés
(http://www.worldbank.org/icsid) – note du traducteur.
[10] L'article 10.16 1b du CAFTA rétrocède ses privilèges aux
investissements étrangers faits avant son application, y compris dans le
cas d'entreprises nationales établies.
[11] Entreprise électrique du Guatemala – note DIAL.
[12] Consultable à cette adresse : http://www.nafta-sec-alena.org/fr/v...
– note du traducteur.
[13] Ronde de négociations de l'OMC – note DIAL.
[14] Importation de médicaments de marques déposées moins chers que ceux
du distributeur détenteur de l'exclusivité locale pour ladite marque. Les
prix appliqués par ce dernier ne sont pas les mêmes dans tous les pays.
[15] Duncan Green, From Poverty to Power, Oxfam International, 2008, p. 327.