Demandez le programme !! L'argent des entreprises
Publié le 29 Septembre 2011
Chers élèves,
Si l'argent vous inspire, n'hésitez pas à venir composer une poésie en prose, j'attends vos compositions avec impatience !!
A vos stylo-plumes !!
Caroleone
2 – Reprendre le pouvoir aux banques et aux marché financiers
En quelques années, la finance a conquis des pouvoirs exorbitants. Le dollar, monnaie internationale de référence, n’a plus
aucun lien avec une quelconque réalité matérielle. Les détenteurs de capitaux peuvent agir à leur guise sur des marchés boursiers méthodiquement dérégulés. Ils ont obtenu une fiscalité au bénéfice des revenus du capital, le droit d’échapper en grande partie
à l’impôt, la libre circulation du capital financier dans le monde et ils se permettent aujourd’hui de « noter » les Etats, les plaçant sous la menace des attaques des spéculateurs.
Nous mettrons fin à ces privilèges inouïs et contraires à la démocratie qui nous placent sous la menace de crises financières
incessantes et de politiques d’austérité désastreuses. Nous mettrons en place une nouvelle réglementation bloquant la spéculation et la financiarisation de toute l’économie et placerons sous contrôle social les banques privés qui la violeraient.
Nous agirons pour changer les missions de la Banque Centrale Européenne et créerons en France un pôle public bancaire et financier qui agira pour l’emploi et les salaires, contre les délocalisations et la spéculation.
Agir tout de suite :
Adoption d’une loi portant création d’un pôle public financier transformant notamment la politique et les critères du crédit.
Placement sous contrôle social des banques privées qui ne respecteraient pas la nouvelle réglementation en matière de lutte
contre la spéculation et la financiarisation de notre économie.
Blocage des échanges de capitaux avec les paradis fiscaux.
Réforme de la fiscalité : suppression du bouclier fiscal, augmentation de l’ISF et de l’impôt sur les revenus du capital,
taxation des revenus financiers des entreprises, mise en place du principe de modulation de l’impôt sur les sociétés et
du taux des cotisations sociales patronales en fonction des objectifs d’emploi, de formation et de salaires de
l’entreprise.
Suppression des exonérations de cotisations sociales patronales qui ont montré leur inefficacité.
Création d’un Fonds national et de fonds régionaux pour l’emploi et la formation.
Agir pour un changement durable :
Transformer les missions, la politique monétaire et la gouvernance de la Banque centrale européenne (BCE) et de la Banque de
France et créer un Fonds européen de développement social, écologique et solidaire pour l’expansion des services
publics, de l’emploi et des qualifications
Création de pouvoirs nouveaux pour les salariés et leurs représentants dans la gestion de leurs entreprises, ainsi que des
citoyens dans les institutions bancaires et les collectivités territoriales.
L’argent des entreprises :
Nous proposerons des mesures précises pour désintoxiquer les entreprises de la finance et pour mettre fin à la déstructuration du marché du travail et à la désindustrialisation du pays.
Nous en finirons avec les 30 milliards d’euros annuels d’exonérations de cotisations sociales patronales dont on a pu constater l’inefficacité pour l’emploi et avec les exonérations fiscales.
Nous taxerons les revenus financiers des entreprises.
Nous modulerons l’impôt sur les sociétés et le taux des cotisations sociales afin d’inciter les entreprises à
développer la valeur ajoutée, les formations, les salaires et l’emploi
en pénalisant les entreprises qui délocalisent, développent leurs placements financiers,
ou se servent des nouvelles technologies pour supprimer des emplois et dégrader les conditions de travail.
Nous créerons les conditions pour imposer aux banques le financement, à des taux
d’intérêt
faibles, de projets porteurs d’un renforcement de l’emploi, de la qualification et du
potentiel de création de valeur ajoutée dans les territoires. Ainsi, des fonds régionaux et un Fonds national pour l’emploi et la formation pourront se servir des moyens
d’intervention publique à leur disposition (bonifications d’intérêts, garanties d’emprunts) en réutilisant à cet effet les fonds aujourd’hui
gaspillés dans les cadeaux fiscaux et sociaux aux entreprises.
Toutes ces aides auront une contrepartie sociale et environnementale contraignante.
Privilèges fiscaux des grandes entreprises :
l’exemple de Total
Le groupe pétrolier Total a réalisé en 2011 plus de 10 milliards d’euros de bénéfices, distribués pour moitié à ses actionnaires. Mais il ne verse pas un sou au titre de l’impôt sur les sociétés.
C’est la conséquence du « bénéfice mondial consolidé », une niche fiscale taillée sur mesure pour 5 grands groupes désignés par le ministre de l’économie (dont Total, Vivendi et NRJ). Ce dispositif est révélateur des privilèges fiscaux concédés principalement aux grandes firmes transnationales. Les petites entreprises de moins de 9 salariés sont ainsi taxées en moyenne à 30%,
là où celles du CAC 40 le sont à seulement 8 %. Mais il ne représente qu’une petite part des 170 milliards d’euros de
niches fiscales dont bénéficient chaque année les entreprises au détriment du budget de l’Etat.
Et c'est toujours en direct duprogramme du FDG...
Critique des (é)lecteurs
La concurence libre et non faussée, qu'en faites -vous ?
S'attaquer au pouvoir de l'argent, c'est bien le moins que l'on puisse attendre d'un programme dit "de gauche".
Mais pour mettre au pas la finance, ce ne sont pas des demi-mesures qu'il faut prendre et là, on se heurte au fondement de l'UE : "la concurrence libre et non faussée".
C'est la contradiction fondamentale du programme du FG qui refuse de voir que les mesures qu'il prévoit sont inapplicables dans le cadre de l'Europe.
Cela dit, c'est à ses promoteurs de gérer leurs contradictions.
Proposition de vote des (é)lecteurs
Pour débloquer la situation de notre pays et donner espoir à ceux qui n'en ont plus
Je ne suis pas un fan du FG mais je suis arrivé à la conviction que si son candidat faisait un bon, voire un très bon score, cela créerait un véritable électrochoc. Imaginons, et c'est possible, un score aux environ de 20 % !!! Et même sa participation au second tour ... Je rêve ? Pourtant si nous nous en donnons les moyens, c'est réalisable si on se décide enfin à laisser les égo de côté et à nous servir du candidat du FG comme catalyseur de ceux qui veulent que ça change vraiment.
Appelons à ce vote, sans s'occuper de qui est le candidat, en expliquant bien que lui seul ne résoudra rien, qu'il faudra une mobilisation d'envergure pour imposer non seulement le programme du FG mais au delà, la mise en place d'une politique tournant résolument le dos à tout ce qui a été fait par la droite comme par la gauche (fut-elle plurielle !), depuis 50 ans en France.
Ce n'est donc pas un vote d'adhésion, c'est au contraire se ré approprier le droit du peuple à décider de son destin.
L'abstention, nos gouvernants s'en moquent totalement, élus avec 10 % des inscrits ne les a pas empêché de mettre en application leur néfaste politique.
Le candidat ne nous plaît pas, qu'importe, travaillons à la création du rapport de force qui le forcera à passer sous nos fourches caudines, l'élection n'étant que le passage obligé pour aller plus loin.
Le débat est ouvert !!!!