Demandez le programme !! Abolir la précarité

Publié le 20 Septembre 2011

Continuons de disserter sur la précarité, à vos souris.....

 

 

 

 

Nous voulons éradiquer la pauvreté ! Aucun revenu ne pourra être fixé sous le
seuil de pauvreté (environ 800 euros par mois pour une personne seule, soit 50 % du
revenu médian : il concerne 13 % de la population) en tenant compte de la composition familiale. Les minima sociaux seront fixés en référence au SMIC et indexés sur celui-ci.

 

 

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Abolir la précarité :



La deuxième caractéristique du capitalisme de notre époque est la généralisation de
la précarité. Nous combattrons ce fléau qui ronge à petit feu les forces vives du pays.
Nous agirons pour éradiquer le chômage et prendrons des mesures contre la
précarisation de toute la vie sociale, et en particulier en faveur de celles et ceux
qui en sont les premières victimes : les jeunes, les travailleurs précaires (exploités
par le détournement des lois), les chômeurs (mis à l’écart et stigmatisés), les femmes…


Pour sortir les jeunes de la précarité, de la dépendance familiale et du recours au
salariat pendant leurs études, nous créerons un statut social pour tous les jeunes permettant leur autonomie. Nous mettrons en place un système d’allocations financées, pour les jeunes en formation, par la solidarité nationale, et pour ceux en recherche d’un premier emploi, par la sécurité sociale professionnelle.
Ces contrats sécurisés de formation et d’emploi ouvriront droit à la prise en charge des cotisations sociales afin entre autres d’inclure les années de formation dans la durée de cotisation pour la retraite. Ainsi, l’entrée sur le marché de l’emploi ne sera plus cette période blanche où le jeune travaille autant, sinon plus qu’un autre salarié, pour un revenu et des droits moindres.
 
Le CDI à plein temps sera réaffirmé comme norme du contrat de travail, le recours aux intérimaires et contrats à durée déterminée strictement encadré. Un quota maximal d’intérimaires et de contrats à durée déterminée égal à 5 % des effectifs dans les grandes entreprises et 10 % dans les PME sera instauré sauf dérogation justifiée. Afin de lutter contre la perpétuation à l’infini de la galère, nous créerons un droit automatique au passage à temps plein pour les temps partiels. Les droits des salariés des entreprises sous-traitantes seront alignés vers le haut sur ceux des donneurs d’ordre. Les stages seront encadrés : obligation de rémunération à 50% du SMIC dès le premier mois de stage, limitation de la durée des stages à 6 mois, délai de carence de 3 mois entre deux stages, quota de stagiaire par entreprise, cotisation sociale sur les indemnités de stages et accès des stagiaires à la protection sociale. Une sécurité sociale professionnelle pour l’ensemble des
salariés sera créée (voir page 29).
En plus des nouveaux droits donnés aux salariés et aux comités d’entreprise en cas
de licenciement et de délocalisation, nous rétablirons l’autorisation administrative de
licenciement. Nous interdirons les licenciements boursiers ainsi que la distribution de dividendes pour les entreprises qui licencient. En cas de délocalisation ou de dépôt de bilan, nous instaurerons un droit des salariés à la reprise de leur entreprise sous forme de coopérative.
Nous abrogerons la RGPP (voir encadré p. 13) et renforcerons la Fonction publique, notamment par les embauches nécessaires à la satisfaction des services rendus à la population. Parce que l’État doit être exemplaire, nous titulariserons les 800 000 précaires de la Fonction publique.


Nous abrogerons toutes les lois antisociales qui ont cassé le Code du travail et engagerons sa refonte pour introduire de nouveaux droits et des garanties élevés pour les salariés, ainsi qu’une nouvelle convention de l’UNEDIC (visant la fin des radiations, l’arrêt des dispositifs de contrôle social des chômeurs mis en place à Pôle Emploi, l’ouverture des droits à la protection chômage dès le premier mois de travail).
La hiérarchie des normes et le principe de faveur seront notamment rétablis : aucun accord d’entreprise ne pourra être moins favorable aux travailleurs qu’un accord de branche ou que le droit commun (cf. p. 39). Nous réintroduirons l’obligation de réintégrer les travailleurs abusivement licenciés s’ils le souhaitent et nous supprimerons la loi Maillé* d’extension du travail du dimanche.
Le respect de ces droits et de ces protections sera, au quotidien, le meilleur garant du recul de la souffrance au travail. Le nouveau Code du travail assurera l’abolition de la précarité et l’égalité femmes-hommes dans l’entreprise en prévoyant de lourdes pénalités pour les entreprises qui ne respecteront pas cette égalité. Les effectifs de l’Inspection du travail seront doublés pour faire respecter les droits sociaux du travail. Nous ferons de la protection sociale un bien commun et un droit de base pour tous en renforçant le principe de solidarité entre les générations.
 
La perte d’autonomie (que la droite nomme « dépendance ») sera couverte dans le cadre de la protection sociale sans recours aux assureurs privés. Et nous favoriserons, au niveau départemental, la création de pôles publics de« l’autonomie ».

La lutte pour la santé au travail sera décrétée cause nationale dès la première année de mandat, et nous engagerons immédiatement, en concertation avec les personnels de la santé et les représentants des salariés, le réinvestissement massif de l’État dans la médecine du travail.

 

 

Expressions d' (é)lecteurs

 

 

C'est bien gentil tout ça... combien ça va coûter ? 

On nous parle de CDI, ça fait bien longtemps que les employeurs n'en proposent plus !

Et ce programme ne parle pas de cette nouvelle forme d'esclavage qui pousse les travailleurs à devoir s'installer à leur compte pour pouvoir simplement travailler comme des salariés, toujours par la même et unique boîte, avec une astreinte d'horaires fixée par l'entreprise. Cet esclavage se développe de plus en plus en France (Freelance, auto-entrepreneurs, VRP...) avec les aménagements de la micro-entreprise rebaptisée "auto-entrepreneur" par Sarkozy!


Personne n'en parle de ça, aucun politique, et pourtant les seuls qui se gavent avec cette exploitation des travailleurs sont toujours les patrons ! De fait les employeurs sont exonérés des charges patronales et l'URSSAF l'a profondément dans le fion ! Les pauvres types qui sont piégés par ce système ne peuvent même pas s'arrêter de travailler lorsqu'ils sont malades et il leur est interdit d'avoir un accident sinon c'est le bouillon assuré ! C'est aussi une forme de travail à la tâche qui, je crois, avait été abolie par le Code du Travail et j'en connais beaucoup dans ce cas.


Qu'est-ce que Mélenchon compte faire contre l'esclavage moderne ?


Rédigé par caroleone

Publié dans #Elections piège à.....

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C
<br /> <br /> Bonsoir papy,<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Je vais te dire une bonne chose, tu es de loin mon meilleur élève, ou toujours le plus assidu !!<br /> <br /> <br /> Pour le coup, tu as gagné un bon point que voici :<br /> <br /> <br /> Recto<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> verso<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Et tu poses bien sûr une bonne question sur l'esclavage moderne. J'en sais quelque chose, tiens !<br /> <br /> <br /> Tu sais, que pole emploi fait des formations pour devenir auto-entrepreneur ?<br /> <br /> <br /> Il y en a pas mal qui s'y sont brûlé les ailes à ce que j'entends ! Et puis, pour les CDI, tu as parfaitement raison, c'est devenu très rare de nos jours. Mon fils âiné à la chance d'en avoir un,<br /> je doute que mes autres enfants aient un jour cette chance !!<br /> <br /> <br /> Merci de me confier tes questions et tes attentes, je mets tout ceci au propre dès demain.<br /> <br /> <br /> Bonne nuit et ne te couches pas trop tard pour être en forme demain pour les dissertations !!<br /> <br /> <br /> Bises<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> caroleone<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br />
P
<br /> <br /> C'est bien gentil tout ça... combien ça va coûter ? <br /> <br /> <br /> On nous parle de CDI, ça fait bien longtemps que les employeurs n'en proposent plus !<br /> <br /> <br /> Et ce programme ne parle pas de cette nouvelle forme d'esclavage qui pousse les travailleurs à devoir s'installer à leur compte pour pouvoir simplement travailler comme des salariés, toujours par<br /> la même et unique boîte, avec une astreinte d'horaires fixée par l'entreprise. Cet esclavage se développe de plus en plus en France (Freelance, auto-entrepreneurs, VRP...) avec les aménagements<br /> de la micro-entreprise rebaptisée "auto-entrepreneur" par Sarkozy!<br /> <br /> <br /> Personne n'en parle de ça, aucun politique, et pourtant les seuls qui se gavent avec cette exploitation des travailleurs sont toujours les patrons ! De fait les employeurs sont exonérés des<br /> charges patronales et l'URSSAF l'a profondément dans le fion ! Les pauvres types qui sont piégés par ce système ne peuvent même pas s'arrêter de travailler lorsqu'ils sont malades et il leur est<br /> interdit d'avoir un accident sinon c'est le bouillon assuré ! C'est aussi une forme de travail à la tâche qui, je crois, avait été abolie par le Code du Travail et j'en connais beaucoup dans ce<br /> cas.<br /> <br /> <br /> Qu'est-ce que Mélenchon compte faire contre l'esclavage moderne ?<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Fraternellement,<br /> Le Papy<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br />