Crèche BABY LOUP à Chanteloup les vignes, Une crèche et des nounous pas comme les autres !!

Publié le 6 Septembre 2011

 Un extrait de l'article que je diffusais le 22 décembre 2010 :

 

Crèche baby loup : Le Courrier de Mantes questionne l'Alpy

Dans quelles circonstances êtes-vous entrés en contact avec l'association Baby-Loup ?


Quelle rôle cette crèche joue-t-elle dans le quartier de la Noé ?


Quel rôle les libres penseurs de l'Alpy ont-ils joué dans la défense de la crèche ?

Baby-loup est un projet ambitieux et d'un intérêt majeur puisqu'il porte et défend la laïcité au cœur d'une cité multiculturelle en effectuant une mission de service public. Un engagement républicain, à l'heure ou l'État abandonne les quartiers au communautarisme, qui mériterait les honneurs de la presse pour cette action plutôt que pour une affaire de voile.

Association des libres penseurs des Yvelines (ALPY), affiliée à l'Association des Libres Penseurs de France (ADLPF)et à l'Union Mondiale des Libres Penseurs (UMLP), défendre la laïcité et dénoncer toute atteinte constatée est l'une des missions inscrites dans nos statuts. Nous avons donc rencontré Mme Baléato et son équipe, puis rejoint le comité de soutien.

Nous sommes engagés aux côtés de cette équipe hors du commun même passé ce jugement, qu'il y ait appel ou non, pour veiller à la sérénité de leur travail comme nous avons veillé à la sérénité de ce procès, évitant toute récupération en ces temps ou les postures dites laïques amènent à des extrémismes qui pour le coup concernent la Halde.

Présents sur tout le territoire, nous répondrons partout et toujours aux atteintes de ce type, et principalement dans les quartiers qui sont et resteront territoire de la République et ce n'est pas Madame Bougrab, aujourd'hui secrétaire d'État à la jeunesse et à la vie associative qui nous contredira ...

 

 

Le procès en appel aura lieu le 12 septembre 2011

 

 

La question de la neutralité confessionnelle dans les services petits enfance … Une histoire de laïcité.

 

 

Dans l’histoire de la crèche Baby-Loup, la question de la laïcité s’est posée avant même l’ouverture du service. Nous avons travaillé sur la notion d’accueil des enfants et de leurs parents dans leur diversité et, pour ce faire, nous nous sommes toutes imposées de mettre nos convictions à part pour assurer une totale neutralité face au public accueilli.

« Pas de différence de traitement », disaient Aziza et Kadidja cofondatrices du projet avec moi-même. Dans les années 1987-1989, le voile n’était pas encore apparu dans les quartiers, à Chanteloup non plus. L’association s’appliquait à faire un travail de prévention précoce à l’égard de la petite enfance et à promouvoir la place des femmes dans les quartiers les plus déshérités.


Depuis notre ouverture, nos énergies se sont donc déployées autour de ces deux objectifs :

  1. Créer un bon accueil pour les enfants des parents les plus en difficulté et en particulier des femmes seules en voie d’insertion,

  2. Œuvrer pour l’autonomie des femmes, d’une part grâce au maintien dans l’emploi quels que soient leurs horaires de travail et, d’autre part, au travers de la formation des femmes travaillant à Baby-Loup.

Baby-Loup tente de répondre à ces deux objectifs , à l'écoute des besoins des parents, en respectant les rythmes et besoins des enfants. Nous avons délibérément choisi de répondre à ces besoins en nous adaptant à un marché du travail dérégulé. Et particulièrement, lorsqu’il s’agissait des femmes seules, chefs de familles. C’est ainsi, que en 20 ans, nous avons été amenées à étendre progressivement notre plage horaire d’accueil jusqu’à l’ouverture 24h/24 et 7j/7.


La diversité culturelle et les trajectoires de migration, différentes pour chaque famille (par exemple les familles provenant de provinces françaises sinistrées comme le Nord Pas-de-Calais), était une composante incontournable de notre activité.

La question posée par les fondatrices du projet était : comment faire avec autant de nationalités qui peuplent la ville ? Une seule réponse s’imposait : on se devait, et on se doit, d’accueillir tous les enfants et leurs parents dans le respect de leur diversité et donc dans le respect d’une totale neutralité.


Le premier règlement intérieur naît à Baby-Loup avant même l’ouverture des portes. Une fois nos principes de travail installés dans les années 1987-1990, on pouvait penser qu'à partir de l’ouverture en 91, il n’y aurait plus qu’à œuvrer…mais les choses se sont avérées plus compliquées que cela.


Nous avons perçu petit à petit des changements dans le quartier, par petites touches. Nous avons vu des jeunes se couvrir la tête avec un « voile », dit « simple » aujourd'hui. D’autres femmes jeunes que nous avions croisées dans le quartier ont opté pour des tuniques de plus en plus longues et de plus en plus sombres. Le voile sur la tête est venu couvrir le front et le menton ; ainsi sont apparus les premiers niqabs, mais aussi la première burqa.

Pour beaucoup : « elles, les femmes habillées tout en noir, ne sont pas très nombreuses ». Il fallait entendre par là : ce n’est pas un vrai problème. On ne s’attardera pas ici sur les causes profondes qui sont à l’origine de cette évolution dans les quartiers. Il n’en reste pas moins que nous faisons l’objet ici et  de longue date (depuis  2001/2002) à des revendications formulées tantôt sur les types de repas (demande de « viande  halal» par exemple), tantôt sur la « non nécessité » d’amener les enfants à la piscine.


Les « faits » religieux faisaient une apparition en forces dans le quartier, en 96 une secte qui ne laisse pas voir son nom, tente un entrisme dans « l’association » plus de 1000  livres pour enfant sont offerts. Baby-Loup reçoit une délégation, provenant des USA, rien ne transparait dans ce premier contact, une simple doute imperceptible est perçu par la direction, à la question, par « qui ils étaient financé, » la réponse est confuse et ce qui apparaissait de manière explicite de la part  de cette délégation œuvrant « pour les enfant défavorisés » une volonté de ne rien dire…Par ailleurs, des familles témoins de Jéhovah demandent à exclure  leurs enfants des toutes fêtes y compris les anniversaires. Dans d’autres familles, les voiles se sont allongés, des revendications se sont exprimées. À  notre niveau, cela a commencé par la nourriture, mais les changements de conduite, aussi bien des parents que du personnel, se sont bientôt fait sentir.


Certaines de nos collègues ont déclaré ne pas vouloir toucher une bouteille de vinaigre, ne pas vouloir donner de bonbons aux enfants car ils contenaient de la gélatine de porc. Du côté des parents, des mamans dont nous accueillions la fratrie, nous demandaient de lever les enfants pour la prière du matin ; nous sommes déjà en 2006/ 2007.  À cette même époque, nous  avons pu observer que des fillettes hautes comme trois pommes circulaient dans le quartier déjà voilées et que d’autres désertaient l’école élémentaire.


Que dire de ces mères qui nous ont confié leurs petites filles de moins de trois ans voilées sous prétexte d’avoir mal aux oreilles, ou avoir trop froid, trop chaud ? Que dire de nos salariées qui refusent la piscine sous prétexte d’être « indisposées » ?


Que dire de ces parents qui demandent que leurs enfants soient retirés d’une fête d’anniversaire (ou de la fête de la musique…) car leurs convictions religieuses leur interdiraient d'y participer ? Que dire de cette professionnelle qui, sous prétexte de son appartenance religieuse, demande à être dispensée de travailler  à  Pâques ?


Le glas sonnait-il la fin d'une époque : celle du vivre ensemble.


A nous, professionnelles, il restait en 2010  la difficile tâche, après l’avis de la Halde à notre encontre, de répondre au quotidien et sans interface possible : comment satisfaire les revendications de ces familles, sans discriminer les autres ? Les services de tutelle* auront-ils les moyens de financer plusieurs espaces de cuisine pour la préparation de repas différenciés selon les croyances des parents ? Et ensuite,  faudra-t-il  aussi céder et prévoir des dortoirs filles/ garçons séparés ?


Avons-nous réfléchi, comment une professionnelle pourrait accompagner un enfant à la découverte du monde, à l’ouverture aux autres, à l’égalité fille/garçon, alors qu’à travers le niqab, par exemple, elle se soustrait elle-même au regard de l’autre ? Comment les services de la petite enfance qui, jusqu’à ce jour ne font que «s’accommoder » aux tentatives de certaines professionnelles et des parents à faire valoir leurs revendications coûte que coûte, vont-ils harmoniser leurs réponses à ces questions ?


Certaines responsables de crèche acceptent que la famille apporte la viande pour l’enfant alors que les services d’hygiène interdisent l’introduction de tout aliment dans les collectivités : « ici, la responsable ferme les yeux pour ne pas avoir de problèmes », nous disent-elles. Et cette assistante maternelle qui impose le voile à de jeunes parents, tout en demandant que le père de la petite ne vienne pas la chercher…elle préfère n’avoir à faire qu’à la maman.

Et ces parents, qui disent être très gênés car dans la crèche de leur fille, une professionnelle travaille avec son voile, mais ils n’osent pas dire quoi que ce soit à la direction, car ils craignent de « risquer leur place ». Face à la complexité du problème et en l’absence d’une position politique claire qui laisse les opérateurs de terrain seuls face à cette situation, certains s’accommodent, d’autres, comme nous, appliquent le règlement interne. L'État est absent et les services de tutelle, muets.


Une dernière question subsiste. Quelles solutions apporter pour continuer à offrir aux familles un accueil de qualité ?


En terme d'accueil des tous petits, la question de la neutralité confessionnelle doit être posée.  Nous savons l'exigence des critères d'accueil de l’enfant. Au delà de la formation initiale du personnel, nous nous appliquons à encourager le fait qu’un espace de réflexion soit activement utilisé par le personnel, de manière à l'inciter à rechercher en permanence le sens qui doit être accordé à chaque instant lorsque l’on s’occupe d’un enfant.

Les professionnels de la petite enfance doivent également être en mesure de s’interroger sur la place qu’ils/elles doivent occuper vis-à-vis des parents et de l’enfant. Notre expérience nous amène à créer des rapports de confidence avec l’enfant et  sa famille. Les professionnelles doivent « tricoter » des liens avec les enfants. Pour que les parents approuvent ces liens ou cette relation entre professionnelles et enfants, ils ne doivent pas se sentir menacés d’une éventuelle prise de pouvoir sur l'éducation de l'enfant, et en particulier la mère. *


Nous savons tous, que les professionnels de la petite enfance, représentent la société dans laquelle plus tard l’enfant sera citoyen à part entière.  Ce seul objectif détermine, en grande partie, la fonction du personnel d’une crèche qui devrait être le trait-d’union entre la famille et la vie sociale du tout petit enfant. 


 De ce fait, la première de nos fonction est d'accompagner l’enfant à grandir, forger des esprits libres qui puissent choisir plus tard en tout conscience leurs propres convictions.

L’accueil de la petite enfance, doit donc, rester un espace de vie commun à tous. Le respect de la laïcité pour l’accueil des tous petits prend ici aussi, tout son sens.

Pour toutes ces raisons, nous avons  toujours défendu l’idée que tout lieu d’accueil pour la petite enfance doit faire en sorte qu’en ce qui concerne les convictions philosophiques, confessionnelles et politiques, le personnel adopte et conserve une posture de neutralité, dans le plus grand respect de la diversité culturelle des familles qu’il reçoit. La laïcité, une des valeurs fondatrices de l’association Baby-Loup dans le contexte de travail qui est le notre, ne peut pas être négligé ni négocié.     

                                            

*(Caroline Eliacheff, Cronique .France culture décembre 2010).

 

NB

 

 

 

LE PREMIER QUI DIT LA VÉRITÉ, IL DOIT ÊTRE EXÉCUTÉ

 

 

Il y a  20 ans, la laïcité, acquise et partagée par tous, présidait à tout projet et générait un enthousiasme naturel. La paupérisation, aujourd'hui généralisée, toucha par avance les quartiers défavorisés, telle la cité de la Noé.


Vingt ans plus tard, malgré les épreuves venues et à venir, nous pouvons lire toute la détermination d'une femme lucide et engagée.

Où l'on voit que l'engagement de départ du projet mettrait de toute façon cette crèche en première ligne des transformations de notre société. À l'heure on l'on fait le constat peu glorieux, tant en matière de droit des femmes que sur le plan du droit du travail des deux dernières décennies, on peut se demander pourquoi il n'existe qu'une seule et unique crèche de ce type.


Même le monde de la petite enfance regarde cet OVNI avec appréhension. Combien bouscule-til de dogmes ! L'adaptation à la dérégulation du travail implique l'ouverture non-stop de la structure, d'où  des profils de poste atypiques qui n'entrent plus dans les petites cases … Un constat de terrain qui vaut expertise et mériterait la duplication à l'infini.  Mais je vous parle de service public...

 

Le 12 septembre aura lieu le procès en appel du jugement de Mantes-la-Jolie. Deux semaines plus tard, Natalia Baleato se verra attribuer le prix de la laïcité (décerné par le Cercle Laïcité République – initiative que nous saluons). Un grand écart qui résume bien le paradoxe de cette crèche et combien elle est représentative des tiraillements actuels et de l'abandon des pouvoirs publics ! Peut-être parce que jamais elle n'a renoncé et que son combat sonne comme une évidence. Que ce soit ici où ailleurs, comment dissocier droit des femmes et laïcité ?


Les dernières décisions du conseil d'État, montrent, s'il en est encore besoin, la criante volonté d'assassiner la laïcité, quoiqu'il en coûte.

Il nous appartient, à nous, laïques, de soutenir cette exception et faire en sorte qu'elle n'en soit plus une.

Baby-Loup, c'est la République au cœur de la cité. Ce n'est pas dans l'air du temps, mais en 2012 ...

 


 

DC, président de l'ALPY

 

 

 

 


 


 

 


Rédigé par caroleone

Publié dans #Libre pensée et laïcité

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C
<br /> <br /> Bonsoir papy,<br /> <br /> <br /> En effet, il y a du lest de lâché surtout chez nous dans le mantois.....la peur règne.<br /> <br /> <br /> Au val fourré, cité célèbre, aucune boutique française peut à présent s'implanter : cela oblige en quelque sorte les habitants des quartiers qui ne sont pas de confession musulmane ou juive à<br /> consommer de la viande hallal, il n'y a que ça . Quand on sait que l'achat de viande hallal finance le culte musulman, il y a de quoi mal dormir !!<br /> <br /> <br /> Pour les cantines, c'est pareil, chaque mairie, chaque école, chaque crèche subit les pressions communautaristes, il y a tout un tas d'arguments posés pour légitimer le fait de ne pas consommer<br /> de porc.<br /> <br /> <br /> Tu sais, ce qu'il y a de honteux également chez nous, c'est que des groupes d'extrême gauche défendent les communautarismes, par exemple, certains groupes dont les membres sont militants par<br /> exemple à la LDH, restent aux côtés des femmes qui veulent garder le voile, aussi bien dans les lycées . Ces groupes sont pour la plupart responsables de la disparition de la section communiste<br /> de Mantes la ville.<br /> <br /> <br /> Alors, c'est vrai que le combat de Natalia et de ceux qui la défendent est noble et juste, il est surtout révélateur de cette casse laïque orchestrée par le gouvernement, derrière tout ça, en<br /> ligne de mire, les écoles privées, les lobbies de la restauration qui sont fortement implantés chez nous et tout un tas de dérives sectaires qui font froid dans le dos quand on gratte un peu et<br /> qu'on en découvre les origines (opus dei etc).<br /> <br /> <br /> Tu comprends donc pourquoi le combat des libres penseurs revêt une importance capitale sur notre territoire, pourquoi les femmes comme Natalia ne peuvent rester isolées dans leurs luttes.<br /> <br /> <br /> Nous avons du pain sur la planche, du fil à retordre mais de la ressource humaine et des idées......<br /> <br /> <br /> Merci pour l'interêt que tu portes à cette affaire. Normalement, je diffuserais les infos sur le procès et la suite des évènements, je crois que mon blog a les capacités de diffusion à présent.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Bises<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> caroleone<br /> <br /> <br /> <br />
P
<br /> <br /> Je voudrais juste ajouter que nous sommes aussi confrontés à une volonté politique, celle du monarque qui n'a que faire de la petite enfance et qui selon lui représente une charge inutile pour<br /> l'État. Si la petite enfance obtenait le droit de vote il en serait différemment !<br /> <br /> <br /> C'est un véritable sacerdoce que mène Natalia Baleato avec ce qui est devenu pour elle un combat laïque et admirable.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> C'est quand ahurissant de constater comment les pouvoirs publics, et les mairies en premier chef, ont laissé se dégrader le fondement de notre école : la laïcité.<br /> <br /> <br /> Dans quel pays vivons-nous à la fin ?<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Fraternellement,<br /> Le Papy<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br />
C
<br /> <br /> Bonjour Serge,<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Les quartiers populaires qui existent dans certaines villes dont Chanteloup et Mantes la jolie sont confrontés à ce problème récurrent du retour en force du prosélytisme religieux.<br /> <br /> <br /> Les mairies cèdent bien souvent devant les exigences alimentaires de certaines confessions, ce n'est pas normal. Comme le fait Natalia, il faut se battre pour défendre le principe laïc, ne rien<br /> leur céder, permettre que les enfants puissent bénéficier de cet espace de liberté que sont les crèches et les écoles.<br /> <br /> <br /> Le président de notre association l'ALPY, Didier accompagne Natalia dans ses démarches, il fait partie du CA et nous avons également d'autres actions en cours pour favoriser le bon fonctionnement<br /> de cette crèche pas comme les autres.<br /> <br /> <br /> Dans le mantois, les libres penseurs ne cèdent rien en ce qui concerne le respect de la loi de 1905.......il faut croire en ce combat qui est l'un des fers de lance de la lutte contre le fascisme<br /> et le cléricalisme.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Bises<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> caroleone<br /> <br /> <br /> <br />
S
<br /> <br /> Bonsoir Caroleone,<br /> <br /> <br /> En lisant cet article, on se croirait revenu dans la France du moyen âge. Les superstitions, les croyances, les peurs irrationnelles avaient, croyions-nous, disparu de la conscience collective.<br /> <br /> <br /> En ce début du 21ème siècle, c'est avec consternation qu'on constate qu'il n'en est rien, que tous les jours des tentatives visent à faire reculer la notion même de laïcité.<br /> <br /> <br /> Il est du devoir de tous ceux qui sont attachés à cette idée de laïcité, seule garante de la liberté de chacun, de s'opposer à ces manoeuvres.<br /> <br /> <br /> C'est ce que, avec beaucoup de courage, tente de faire Natalia. Nous devons donc l'assurer de notre soutien et faire en sorte de ne pas la laisser seule dans cette situation.<br /> <br /> <br /> Amitiés.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br />