Mexique : Le peuple Totonaque

Publié le 6 Octobre 2011

 

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Les totonaques

 

Peuple amérindien vivant dans les états de Veracruz et Puebla au Mexique.

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Situation géographique

Ils vivaient à l’origine sur les côtes montagneuses de l’est du Mexique dans la région nommée Totonicapan (le pays totonaque), s’étendant de Papantla à Cempoala. C’était une région chaude et humide.

Locuteurs en 2005 : 231.000

Langue : Totonaque- tepehua

Capitale politique et religieuse : Papantla

 

Papantla Par AlejandroLinaresGarcia — Travail personnel, GFDL, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=9394048

C’est le groupe le plus nombreux et le plus riche du golfe du Mexique.

Histoire

On trouve des traces des Totonaques à l’époque prospère des olmèques (vers 1000 av jc) et il existe de nombreuses similitudes entre les techniques artistiques des deux peuples. Rapidement, les Totonaques se démarquent par une culture originale qui devient brillante par la suite à l’époque classique (300/900). Elle s’exprime dans les « jougs », « haches » et « palmes » sculptées en pierre associées au jeu de balle entre autre.

Leur civilisation s’est épanouie entre le Ve et le XIe siècle.

On attribue la construction du site précolombien El Tajin aux Totonaques mais ce qui n’est pas encore affirmatif puisque le site n’est fouillé qu’à 50 %. Ils considèrent El Tajin comme le berceau de leur culture.

El Tajin sur cocomagnanville

 

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Ils participent également à la construction du site précolombien Teotihuacan.

Pendant la conquête espagnole, les Totonaques se joignent aux tlaxcaltèques pour aider cortès contre les aztèques qui faisaient subir  la terreur aux peuples alentours.

Mode de vie

Leurs maisons sont rectangulaires en bambou et les toits sont en chaume.

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Artisanat

Les femmes  pratiquent la broderie et le tissage de type ancien sur des métiers horizontaux.

Tenues vestimentaires

Les femmes portent de jolis costumes ornés de plumes et sont très élégantes.

Les hommes portent des vêtements multicolores, des colliers, des bandes autour des bras et des parures venant du quetzal.

tenue traditionnelle des hommes - Par AlejandroLinaresGarcia — Travail personnel, GFDL, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=9379709

 

tenue traditionnelle des femmes Par AlejandroLinaresGarcia — Travail personnel, GFDL, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=9393705

Religion

Elle réside en un syncrétisme religieux, le dieu soleil étant assimilé au christ.

Ressources

Agriculture, pêche, élevage, chasse

Les terres cultivées par les indigènes sont louées en journées de travail aux riches propriétaires du village.

Ils cultivent le maïs, les haricots, les courges, les piments, le coton.

Jusqu’au 19 e siècle ; ils étaient les premiers producteurs mondiaux de vanille.

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La vanille, orchidée originaire de Totonicapan est cultivée à l’ombre de la forêt en alternance avec le maïs.

Les substituts industriels provoquent le déclin de cette production dans les années 30/40 mais elle connait un renouveau de nos jours.

Le café est devenu également un produit de l’agriculture commerciale dans les hautes terres et les agrumes dans les basses terres.

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    Danseurs totonaques à Coyutla, Veracruz

Les voladores de Papantla

Mais c’est surtout grâce à la coutume des voladores que sont mondialement connus les totonaques.

Pour en savoir plus sur cette danse des hommes-oiseaux, c’est ici sur cocomagnanville.

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Mise à jour du 12/09/2013

 

Le centre des arts autochtones du Mexique sélectionné par l'UNESCO (patrimoine immatériel)

Le 4 décembre 2012, le Comité intergouvernemental pour la sauvegarde du patrimoine immatériel de l’UNESCO a sélectionné le projet « Xtaxkgakget Makgkaxtlawana : le Centre des arts autochtones et sa contribution à la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel du peuple totonaque de Veracruz, Mexique », comme une des meilleures pratiques de sauvegarde.

Le Centre des arts autochtones a été conçu en réponse à un désir à long terme du peuple Totonaque de créer une institution éducative pour transmettre ses enseignements, son art, ses valeurs et sa culture, tout en fournissant aussi aux créateurs indigènes les conditions favorables au développement de leur art.

La structure du Centre représente un établissement traditionnel composé de maisons-écoles, chaque ‘Maison’ étant spécialisée dans l’un des arts totonaques à suivre pour les apprentis, comme la poterie, les textiles, la peinture, l’art de soigner, la danse traditionnelle, la musique, le théâtre et la cuisine. À la ‘Maison des Anciens’, les étudiants acquièrent les valeurs essentielles des Totonaques et une orientation sur le sens de la pratique créative. La transmission des connaissances est intégrale et holistique. Les maisons-écoles considèrent la pratique créative comme une chose intrinsèquement liée à la nature spirituelle.

Le Centre propose une régénération culturelle en revitalisant les pratiques culturelles totonaques par des moyens tels que l’usage de la langue totonaque comme vecteur de l’enseignement, la récupération des techniques traditionnelles oubliées, la production artistique, le rétablissement des organes gouvernementaux traditionnels et le reboisement des plantes et des arbres nécessaires aux pratiques culturelles. Le Centre promeut également la coopération permanente avec les créateurs et les agences culturelles des autres États du pays et du monde entier.

 

TOTONAQUES

 

 

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Traduction carolita de l'article de l'INPI

Auto-désignation et tronc linguistique

Le peuple Totonaque parle des variantes linguistiques appartenant à la famille linguistique Totonaco-Tepehua.

Langue

Le totonaque appartient à la famille Totonaco-Tepehua. Le groupe linguistique le plus proche est le Tepehua. Il est parlé dans les états de Veracruz, Puebla. Il y avait 250 252 locuteurs de Totonaque lors du recensement de 2010. Il existe sept variantes :

  • 1. totonaco du sud-est/  laakanaachiwíin
  • 2. totonaco central du nord/ tachaqawaxti / tutunakuj/  tachiwiin no inm
  • 3. totonaco du cerro Xinolatépetl/ kintachiuinkan
  • 4. totonaco central alto/ tutunáku (central alto) no inm
  • 5. totonaco de la côte/ lichiwintutunaku
  • 6. totonaco du río Necaxa/ totonaco (del río Necaxa)
  • 7. totonaco central du sud/ tutunáku(central del sur)/ tutunakú/ totonaco (central del sur)

Localisation et zone écologique

Les Totonaques vivent dans la plaine côtière de l'État de Veracruz et dans les hautes terres du nord de Puebla, où prédomine un paysage montagneux.
Dans l'État de Puebla, les municipalités qui comptent un nombre important de locuteurs de cette langue sont Ahuacatlán, Amixtlán, Camocuautla, Caxhuacán, Coatepec, Galeana, Huehuetla, Huauchinango, Hueytlalpan, Ignacio Allende, lxtepec, Jalpan, Jopala, Jonotla, Olintla, Pantepec, San Felipe Tepatlán, Tepango, Tepetzintla, Tlacuilotepec, Tuzamapán de Galeana, Zacatlán, Zapotitlán, Zihuateutla, Zongozotla, Zoquiapan et la capitale de l'État. À Veracruz, les municipalités qui se distinguent par leur densité de locuteurs de Totonaque sont : Cazones, Coahuitlán, Coatzintla, Coxquihui, Coyutla, Chumatlán, Espinal, Filomeno Mata, Mecatlán, Gutiérrez Zamora, Papantla, Tecolutla, Tlahuatlán et Zozocolco.
Dans la zone côtière, l'industrie pétrolière a contaminé l'eau et le sol. Les forêts tempérées des hauts plateaux du nord de Puebla et la forêt tropicale humide des plaines de Veracruz souffrent d'une exploitation forestière immodérée ; cela entraîne la disparition de la faune qui était une source de nourriture importante pour les Totonaques. Le cerf de Virginie, le cerf temazate, le sanglier ou le pécari à collier et probablement le tépezcuintle ont disparu.

Histoire
Dans l'ancien Totonacapan pendant l'Horizon Préclassique ou Remojadas inférieur, sa population a été en contact avec les populations des vallées de Puebla, Tlaxcala et du Bassin de México. À la fin de la période préclassique et au début de la période classique, il y a eu de forts mouvements de population vers la côte et le centre du Mexique ; ils ont participé au processus de formation de la culture Teotihuacan ; au début de la période classique ou Haut Remojadas apparaît le baroque, dans les formes et l'utilisation de moules pour la céramique. L'Horizon classique ou Remojadas II supérieur (VI-IX siècles) est la période de plus grande splendeur, son plus grand représentant est Tajin. À la fin du IXe siècle, la culture Totonaque entre en décadence. À la fin de la période post-classique ou historique (1200 à 1521), les Totonaques étaient dominés par la Triple Alliance, soumis à un lourd tribut et à la répression de leurs insurrections. Afin de se libérer du joug mexicain, ce groupe a soutenu les espagnols dans la conquête du Mexique ; mais en retour, ils leur ont imposé une nouvelle religion et de lourds services. La contagion des maladies a dévasté 90 % de la population indigène.
Les autorités totonaques ont survécu jusqu'au milieu du XVIIe siècle, lorsque les espagnols ont divisé leurs chefferies et ont constitué les "pueblos de indios", afin d'avoir plus de contrôle sur elles. Leur isolement relatif leur a permis de réorganiser leurs systèmes culturels de manière autonome face à la domination espagnole ; tantôt ils ont réussi à négocier, tantôt ils ont été confrontés à un génocide.
Sous le gouvernement de Santa Anna, leur territoire a été divisé, la bande côtière a été cédée à Veracruz, ce qui a fait que l'État de Puebla a perdu son accès à la mer ; les Totonaques ont été séparés en ceux de la côte et ceux de la Sierra. La révolution mexicaine a coïncidé avec un affaiblissement du pouvoir des Juanes. Les indigènes ont entrepris de récupérer leurs terres ; de nombreuses communautés ont atteint leurs objectifs et en ont violemment expulsé les métisses, mais dans les années 1930, ces derniers ont réussi à récupérer certaines terres.

Organisation sociale

Chez les Totonaques, c'est la famille élargie qui domine. Un nouveau couple  essaie de vivre près de la famille du mari. L'héritage des parents aux enfants a lieu jusqu'à la mort du père ; lorsque cela se produit, de nouvelles unités domestiques sont formées.
Les Totonaques de la Sierra héritent du premier né ; les Totonaques de la côte partagent l'héritage à parts égales entre les fils. Les hommes ayant un statut économique élevé ont généralement plus d'une épouse. Le mariage a lieu à un âge précoce. Le compadrazgo chezles Totonaques crée un réseau de relations personnelles et professionnelles. Il existe des compadres de baptême, de mariage et d'enterrement. Il existe une cérémonie connue pour initier un enfant à la société Totonaque, c'est-à-dire lorsqu'il atteint l'âge de huit ans. La fête dure plusieurs jours et est connue sous le nom de banquet des compadres, ou "compadres tlacuas" ; cette cérémonie est en danger de disparition ou se déroule dans la clandestinité.
Chaque homme adulte consacre un jour de la semaine aux travaux ou aux tâches communautaires.
 

Autorités

Dans le système des charges religieuses, il y a d'abord les "fiscales", puis les mayordomos et enfin les topiles. Le topil est un homme seul qui veille sur l'église et fait les courses ; les mayordomos parrainent les fêtes patronales. Quatre à huit fiscales forment un conseil des anciens qui supervise les cérémonies, les fiestas et élit les occupants des bureaux. Le faible prestige de ces charges les rend de moins en moins attrayantes. Les charges civiles sont celles de président municipal, secrétaire (aussi important que le premier), procureur, juge auxiliaire, juge de paix, trésorier ; conseiller des finances, de la santé, des travaux publics, de l'agriculture et de l'éducation ; et de la police. Les charges sont occupées pendant trois ans, à l'exception de celle de secrétaire, qui dure plus longtemps. Les métis ont eu tendance à les monopoliser. Les juges et le ministère public administrent la justice au sein des communautés ; en cas de crimes graves, il est fait appel à des autorités extérieures.

Religion et cosmovision

Le système de croyance des Totonaques est syncrétique ; on y trouve une combinaison de symboles et de signes retravaillés dans les mythes, les rituels, les cérémonies, etc. Le catholicisme des indigènes Totonaques a combiné des éléments des deux traditions pour créer une religiosité qui leur est propre ; il met l'accent sur l'existence d'êtres sacrés qui dominent des aspects et des environnements particuliers du monde, tels que les églises, les grottes ou les collines.
Les êtres sacrés, tels que les saints catholiques et les images préhispaniques dites "anciennes" qui ont des pouvoirs magiques, exigent l'attention des hommes ; pour cela, ils font des célébrations religieuses, en échange desquelles ils rétribuent avec la santé, les bonnes récoltes et le bien-être en général. Ce sont les guérisseurs et les sorciers qui connaissent le mieux cette "coutume" ou tradition culturelle.

Activités productives

Au début du XXe siècle, les Totonaques de la Sierra ont migré temporairement vers les communautés Totonaques de la côte de Veracruz. À partir des années 1950, avec l'ouverture des autoroutes et le renforcement du système éducatif, leurs déplacements se sont faits vers les villes voisines et le district fédéral. Actuellement, on observe une immigration permanente et temporaire, cette dernière étant à court, moyen ou long terme. Les États qui comptent les plus grandes populations totonaques sont Veracruz et Puebla, suivis par le District fédéral, l'État de Mexico, Quintana Roo, Campeche, Tlaxcala et Tamaulipas. La migration est due à la rareté des emplois, des terres et des conditions sociales marginales, ou à la recherche de plus grandes attentes économiques, sociales et éducatives dans les villes.

Fêtes

La fête la plus importante est celle du saint patron ; certains saints des villes voisines sont amenés là où la fête du saint patron est célébrée ; des activités sportives, commerciales et religieuses (baptêmes et confirmations) sont organisées. La fête dure trois jours et se termine par une danse. La Semaine Sainte est une célébration importante dans la région. Chez les Totonaques, cette célébration est liée au soleil, puisqu'elle a lieu pendant la saison sèche et qu'on fait référence au Christ, en l'associant au soleil.

Gastronomie

L'une des caractéristiques notables de leur cuisine est l'énorme variété de quelites (herbes comestibles) qu'ils consomment. Ils utilisent également du maïs, des haricots, du chiltepín vert, des petites tomates milpa, des herbes telles que la coriandre, l'epazote et la menthe. La gastronomie totonaque est utilisée comme vecteur de santé, car les herbes utilisées ont, dans une large mesure, des vertus curatives. Les plats les plus courants et les plus connus sont les bocoles, les tortillas artisanales, saupoudrées de pipián et de haricots en bouillon, cuites avec des graines de pipián, le chicharrón, la chayote ou le chilchotle tranché à l'epazote.
 

Vêtements traditionnels

Les vêtements des Totonaques ont subi divers changements, dont le plus notable a eu lieu au début du XXe siècle, lorsque des vêtements de toile industriels ont été imposés. Le tissu est en coton, il a remplacé les tissus tissés à la main ; les hommes portent le calzon, qui est un pantalon similaire à ceux utilisés au XVIIIe siècle ; sur la côte de Veracruz, les hommes portent une chemise très semblable à celle des marins avec une sorte de mouchoir attaché au cou, sur le dos complètement blanc ; le chapeau de palmier tissé est d'usage général, et est généralement considéré comme un attribut féminin. Ils portent des sandales (faites de semelles de pneus de voiture, avec des lanières en cuir), et ce terme est souvent utilisé pour désigner l'origine ethnique d'un personnage amestizo : son père portait des huaraches ou sa mère des naguas. Les femmes portent une tenue également faite de tissu  industriel, mais avec une broderie sur le cou, qui peut être achetée séparément sur le marché. Elles peuvent également porter un chemisier ou un quexquémitl et une jupe de toile blanche ou de laine tissée, qui dans les régions plus froides est généralement noire. Le manteau typique des femmes est le rebozo, un large châle en coton léger en été ou en laine en hiver. Il est également utilisé pour transporter les enfants qui allaitent.

Activité artisanale

En général, les produits artisanaux totonaques sont destinés à un usage familial et cérémoniel. Ils fabriquent des vêtements traditionnels, composés d'une ceinture, d'un chemisier et d'un quexquémitl ; une grande partie est fabriquée sur un métier à tisser à ceinture ; en outre, des serviettes de table, des nappes et des serviettes sont fabriquées sur le métier à tisser. Les Totonaques de Papantla utilisent du fil de coton ou d'acrylique, et tissent avec la technique du confitil, dont le fini final a une texture pelucheuse. Ils fabriquent également des paniers, des pots, des jouets et des brûleurs d'encens en argile ; des masques en bois et des ornements de palmiers.

ART

Musique ou danse

Les danses traditionnelles sont un élément important de l'identité ethnique et locale ; il en existe quatre types : préhispanique : "el Volador" ; catholique (danses de conquête qui rappellent l'alliance Cortés-Tonacos) : "Santiagueros" et "Moros y cristianos" ; catholique, afro et européenne : les danses du serpent "Tocotinas", "Negritos" et "Tambulanes", et la forme de dévotion la plus contemporaine, promue par le clergé : la danse de Noël "los Pastores". Ces danses ont été retravaillées par les Totonaques en fonction de leur cosmovision, et sont devenues une telle partie de leur identité que même dans les communautés à forte présence évangélique, les mêmes danses sont exécutées lors des fêtes patronales.

Médecine traditionnelle

Leurs médecins traditionnels sont des sages-femmes, des guérisseurs et des guérisseurs indigènes ou métis. Les sages-femmes assistent les femmes pendant la grossesse et l'accouchement ; elles prodiguent des soins particuliers à la mère et à l'enfant par le biais de bains temazcal et de plantes médicinales. Ils croient à l'influence de la lune sur les femmes et à la dichotomie entre le chaud et le froid ; certains utilisent des médicaments allopathiques.
Le guérisseur Totonaque connaît l'utilisation des plantes médicinales pour soulager les maux physiques et mentaux, guérir le corps et l'âme. Il guérit les hommes et les animaux. Il facture ses services en fonction de la maladie et de la gravité du cas ; il acquiert son métier par l'enseignement d'un spécialiste. Parfois, ils sont persécutés par les autorités municipales pour avoir prescrit des médicaments sans licence médicale. Le sorcier possède des pouvoirs surnaturels que le guérisseur n'a pas ; il connaît l'utilisation des plantes, il sait jeter des sorts et des malédictions. Il a obtenu son pouvoir de sources surnaturelles ; il peut faire retrouver la santé à une personne, la perdre, et même provoquer sa mort. Son maléfice ne peut être contrecarré que par un sorcier plus puissant. Accusé d'avoir conclu un pacte avec le diable, il est cependant généralement un homme religieux qui se considère comme catholique. Dans sa maison, il a un autel avec des fleurs, des figures de saints, des bougies et des figures découpées dans du papier amate, représentant des êtres surnaturels.

PHOTOGRAPHIES

vidéo en espagnol

Rédigé par caroleone

Publié dans #ABYA YALA, #Mexique, #Peuples originaires, #Totonaques

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